COLOMBEY-LES-QUATRE-ÉGLISES (en cours d'écriture)

 

Statue géante de la Croix de Lorraine, similaire à la statue de la Victoire soviétique sur la barbarie nazie, voire celle de l'Amazone dahoméenne, si mal présentée par l'imaginaire américain, de plus en plus dépravé, de plus en plus sinistre. Cette croix constitue bien sûr une référence à la Lorraine, province française dont une portion fut annexée à deux reprises par l'Allemagne, lors de l'empire allemand, celui de Guillaume II, à l'issue de la guerre de 1870, mais aussi lors de l'éphémère aberration hitlérienne, à l'occasion de la défaite française de 1940. Il s'agit aussi d'une référence à la pucelle d'Orléans, celle à qui la royauté française doit tant et qui a tant contribué à l'expulsion des Anglais, à l'issue de maints affrontements ayant duré une bonne centaine d'année, celle aussi qui, ce faisant, a soutenu le peuple de France dans son long travail libérateur visant à bouter le royaume anglois hors du sol sacré de la patrie. Il aura fallu une petite lorraine combative, croyante et courageuse (et plus qu'un roi françois) pour qu'il soit possible, tous ensemble, dans un vaste effort collectif, de parvenir à la libération de l'ensemble du sol national, hormis bien sûr Calais, le tout représentant une nécessaire, quoique pénible (et très sanglante) tâche, dont le souvenir nous habite encore aujourd'hui...


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Il est bien important de se souvenir que la graphie évolue en fonction de la prononciation ayant cours à telle et telle époque:

    Le peuple de l'Anglia       Les Angliens     Les Anglois      Les Anglais

    Le peuple de la Francie    Les Franciens    Les François    Les Français

Les mots peuvent donc être datés selon leur graphie du moment: les Hambourgeois, les Danois, les Viennois, les Suédois, les Genévois, les Torontois, les Béninois. On remarquera que tous ces mots réfèrent à des réalités relatives à des entités politiques contemporaines, généralement celles qui sont majoritairement de langue germanique.

Ce n'est toutefois pas quelque chose d'universel, puisque l'on parle aussi des Béninois ou des Crétois. Les premiers sont des gens admirables, il va sans dire, alors que les seconds étaient réputés menteurs et fourbes, surtout dans l'imaginaire françois, faut-il remarquer, nos ancêtres se heurtant fréquemment à une Albion toujours perfide, toujours vengeresse, toujours prête à torpiller le royaume des gens bien, ceux et celles qui vivaient dans le pays gouverné par la cour et les Roys de France.

L'Angleterre, rappelons-le, était (et est encore) une puissance maritime proche de la France, ainsi que des enfants de la France, y compris la portion de ces enfants qui fut trop longtemps oubliée par nos lointains cousins et qui, encore aujourd'hui, s'entêtent à vivre au milieu de nos quelques arpents de neige nord-américaine.


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Un nouvel affrontement se prépare entre François et Anglois du Canada. Bien des choses se trament, même si hors de vue, en coulisses, très discrètement.


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Les choses se passent bien, jusqu'à maintenant, puisque les partis indépendantistes, depuis quelques jours, recueillent une majorité des suffrages des Québécois, toutes origines confondues, tant les Franco-Québécois, les Anglo-Québécois, les Néo-Québécois et les Pré-Québécois (ou autochtones). Le Parti québécois, revivifié par un nouveau chef dynamique, pourrait donc devenir la prochaine Opposition officielle à l'Assemblée nationale du Québec, alors que Québec Solidaire et Climat-Québec complètent le tableau des formations indépendantistes québécoises au palier provincial, auxquelles il faut ajouter le Bloc québécois, une formation indépendantiste qui, fondée par René Lévesque, recueille la plus grande part des suffrages des Québécois au palier fédéral.

La prochaine élection québécoise devrait avoir lieu dans trois ans, soit en 2026.


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Avant de fournir plus de détails sur ce qui est en train de survenir sur la scène canadienne, donnons un mot d'explication sur le titre un peu curieux de cert article. Colombey-les-Deux-Églises est évidemment le domicile habituellement identifié avec la personne du général de Gaulle, celui qui avait lancé le désormais célèbre ''Vive le Québec libre'' qui avait tant mécontenté et bouleversé le chef de gouvernement du royaume canadien de l'époque, y voyant là un déni du mythe de la grande-famille-canadienne dont faisaient partie (et font supposément encore partie) ceux et celles qui n'étaient pas Anglo-Canadiens, soit les autochtones, les francophones et les immigrants, tous unis, bien sûr, d'un amour indéfectible envers notre bean et grand royaume britannique, brillant de tous les feux de ses Rocheuses et de son Grand Nord, ce nord qui nous unit tous par l'Arctique, un sentiment que venaient démentir, dans le cas des francophones, les bombes du Front de libération du Québec.

Colombey-les-Quatre-Églises, renvoit donc à une petit ville située à quelques dizaines de kilomètres au nord de la capitale de ce pays un brin paranoïaque, Maniwaki. On y trouve quatre clochers, relevant de quatre églises différentes, toutes catholiques, soit deux églises pour les quartiers canadiens-français, une église pour les Canado-Irlandais et une église, plus précisément une chapelle, pour la collectivité algonquine de Kitigan-Zibi-Anishinabeg, vivant sur un territoire fédéral situé immédiatement au sud de Maniwaki, les deux communautés, la maniwakienne et l'algonquine, vivant l'une près de l'autre, en contact, dans un état de symbiose, depuis la première moitié du XIXe siècle.


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AJOUT - 2 FÉVRIER 2024

WESTERN POLITICS, TRUMP 2.0, INDÉPENDANCE

A remarkably lucid view of Western politics, both in its European and its American versions, by an all-European panel, in this edition of Foreign Affairs,, an important foreign policy publication.

A Trump return is quite possible, given the current state of things in America. And it may have huge consequences on the transatlantic relation between America and the Union européenne, and also on the slightly less important relation between America and Canada, it's politicaly close, mainly anglophone neighbor to the north, but also a free trade partner, a strategic polar buffer vis-à-vis the northern reaches of Russia, and a NATO co-founder. At the moment, the independantist Parti québécois is running high in the polls, against the party currently in power (a nationalist and autonomous formation), while a smaller independantist formation is dominant in the francophone parts of the Montréal agglomeration, and the current Opposition officielle (and the only staunchly federalist formation) is running very low provincially, in the single digit numbers among overall French-speaking voters, and is only locally strong in the anglophone portions of the same Montréal agglomeration. What could be the effect of a Trump victory in the internal politics if Canada can only be guessed at, presently. The next federal elections should happen next year (2025), probably, unless the current Prime Minister decide otherwise, while the next Quebec provincial elections should happen the year afterward, that is to say in 2026...

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