TROISIÈME GUERRE MONDIALE, AN 3...

 

Here's a series of tweets that were posted in the first two weeks of 2024, about the most important event occurring on the planet in the wake of the invasion of Ukraine by Russia, in February 2022, almost two years ago, with the third year to begin in a few weeks...

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1er janvier 2024:

Cette tension dont parle LePoint, une publication plutôt pro-américaine et conservatrice, doit être mise en contexte en se rappelant que les deux plus populeux pays concernés (l'Égypte et l'Éthiopie) sont maintenant membres des BRICS. C'est donc dire que les pays contrôlant la source du Nil bleu et la basse vallée du Nil sont maintenant étroitement associés à la Chine, plus importante puissance économique de cette association. Par ailleurs, le Soudan, l'entité politique située géographiquement entre les pays susmentionnés est présentement en situation de conflit interne, deux factions du gouvernement militaire soudanais se faisant la lutte pour le contrôle du territoire national. La faction soutenue par Beijing est celle qui contrôle présentement la capitale (Khartoum) et la majeure partie du secteur oriental du pays, le Darfour, ainsi qu'une bande de territoire s'étendant entre ces deux pôles. Tout ça laisse entendre que les maîtres de la Cité interdite devraient avoir le dernier mot dans ce dossier évidemment important pour les riverains du Nil (les trois pays en question ont une population combinée d'environ un quart de milliard de personnes). Par ailleurs, tout ce qui précède signifie aussi que le conflit larvé entre la Chine et les États-Unis, parfois qualifié de guerre froide 2.0, mais aussi de Troisième guerre mondiale, non déclarée mais effective, prend une toute autre ampleur. Si l'on tient compte des conflits faisant des victimes civiles ou militaires, il faut maintenant parler de guerre ouverte sur plusieurs théâtres d'opération:

1. celui du conflit ukrainien, avec des centaines de milliers de victimes et de multiples fronts, sur la mer Noire, en Crimée (la péninsule déjà annexée par Moscou en 2014) et dans le Sud-Est ukrainien (quatre oblasts tout récemment annexés),

2. celui du conflit gazaouï, avec des victimes par dizaines de milliers dans -et autour de- la bande de Gaza, ainsi que de moins nombreuses pertes de vie sur d'autres fronts, ceux de la mer Rouge, de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et du Nord israélien, sans oublier les bases militaires US, les installations de diverses forces irrégulières pro-gazaouïes et pro-iraniennes du Liban, de la Syrie et de l'Irak et un certain nombre d'aéroports civils syriens, ayant tous été l'objet de divers bombardements par chasseurs habités, chasseurs robotisés (drones), missiles divers ou autres bidules aériens,

Outre ces théâtres d'opération toujours actifs, il faut ajouter un théâtre maintenant inactif, celui du Sud-Caucase, è l'occasion d'un conflit armé ayant essentiellement opposé les Arméniens aux Azéris, avec une nette victoire de ces derniers, Bakou ayant récolté le territoire désiré, dont la population, de confession chrétienne et d'expression arménienne, a dû prendre rapidement refuge dans l'Arménie voisine, après une opération éclair visant essentiellement à vider de sa population le territoire convoité. Le conflit est maintenant résolu à la satisfaction de Beijing, Bakou ayant obtenu ce qu'il désirait, alors que Yerevan a pris son parti de s'allier de la tournure des choses en se rapprochant politiquement des deux principaux relais de pouvoir de la Chine en Eurasie, soit l'Iran et, dans une moindre mesure, la Russie

 

Quelques autres conflits armés en cours peuvent être recensés tout le long de la zone de contact entre les pays se réclamant de Washington et les pays se réclamant de Beijing.

 

• celui du conflit en cours dans la moyenne vallée du Nil, avec des combats entre les factions militaires rivales qui s'affrontent sur divers fronts, entre le Darfour et Khartoum,
• celui du conflit en cours au Myanmar, situé entre la province chinoise du Yunnan et l'océan Indien, opposant un gouvernement militaire soutenu très discrètement par Beijing et diverses forces rebelles soutenues très ouvertement par les deux plus puissants pays anglophones, soient le Royaume-Uni et les États-Unis.

Il y a aussi des conflits potentiels, avec des tensions mais pas d'affrontements armés.

• Le théâtre potentiel le plus susceptible de devenir un conflit ouvert et actif, avec des victimes humaines, est celui du Guyana. Une énorme partie de son territoire fait actuellement l'objet des convoitises de Caracas, tandis que le Brésil, membre des pays du BRICS, se fait neutre dans cette affaire. Pendant ce temps, l'Argentine, maintenant sous la gouverne de son tronçonneur de président, un représentant assez typique de l'extrême-droite, aussi proche de Washington que grand parleur, un peu comme ce magicien brexitien qu'est Boris Johnson, allergique au sens commun et au système métrique, tout à la fois, pose maintenant des gestes favorables à son nouveau commanditaire, les États-Unis, dont les initiatives diplomatiques ont su trouver le moyen de souffler subitement ce pays à Beijing, lequel n'aura probablement qu'à attendre un peu plus longtemps pour finir par mettre sa bricsienne main sur le plus important pays hispanophone du Cône sud.
• Le théâtre taiwanais, comprenant la plus vaste des îles à population chinoise, Formose (dont l'allégeance prochaine demeure encore floue, à quelques semaines à peine des importantes élections présidentielles taiwanaises), devant la deuxième plus vaste, Hainan (PRC), et la troisième plus vaste, Singapour (une Cité-État indépendante, située entre la péninsule malaise et l'archipel indonésien). Ce théâtre potentiel comprend aussi les nombreux archipels, îles, îlots, récifs et hauts-fonds parsemant l'immense mer de Chine méridionale. Dans le cas de Formose, les tensions pourraient drastiquement se résorber, dépendamment du résultat des présidentielles, le candidat du Kuomintang étant apparemment assez près du candidat pro-américain. Pour ce qui de la mer de Chine méridionale, les tensions ont déjà fortement diminué, sauf dans le cas des iles disputes entre les Philippines (dont le gouvernement actuel est pro-américain) et la Chine continentale elle-même. Ladite Chine considère que toute cette zone relève de sa souveraineté (laquelle est inaliénable en soi) et ce, depuis l'époque (pas si lointaine) du précédent gouvernement chinois, à la saveur nationaliste et d'orientation pro-américain, sous la gouverne exercée alors par le Kuomintang. Beijing, précisons-le, a déjà placé tout ce secteur (sauf ce que lui dispute la Marine philippine) sous son administration directe, tant dans sa composante civile que dans sa composante militaire.
• Un autre théâtre d'opération potentiel reste celui de la péninsule coréenne, présentement divisée entre une république socialiste de nature dynastique et nucléairement armée, donc sanctuarisée, et une république capitaliste, plus riche que la première et deux plus populeuse, en plus d'être l'alliée du colosse militaire américain et de bénéficier de sa protection.

https://www.lepoint.fr/afrique/grand-barrage-de-la-renaissance-regain-de-tension-entre-l-ethiopie-et-ses-voisins-01-01-2024-2548785_3826.php#xtor=CS2-239

 

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3 janvier 2024:

Le Grand continent fait plus confiance à son allié Volodymyr Z. qu'au cousin russe de ce dernier, un certain Vladimir P., actuellement président d'un vaste pays eurasien, mais futur retraité et probable vainqueur de cette guerre inutile et évitable, dont l'origine est essentiellement attribuable aux ambitions militaires otaniennes et à l'aveuglement de la classe politique américaine. Cela dit, le présent conflit ukrainien a entraîné la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes, soldats comme civils.

https://legrandcontinent.eu/fr/2024/01/03/moscou-intensifie-considerablement-sa-campagne-aerienne-avec-500-missiles-et-drones-lances-en-cinq-jours/

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4 janvier 2024:

Ça va de mal en pis au Moyen-Orient. À moins d'un coup fourré des Russes pour enferrer les Iraniens dans une union plus étroite avec les Russes, cet attentat est attribuable aux Israéliens et appellera inévitablement une réponse de l'Iran, sous la forme d'un raidissement. Le territoire national de l'État d'Israël, nucléairement sanctuarisé, devrait normalement rester inviolé par les forces armées iraniennes, mais ce principe ne s'appliquera sans doute pas aux milices pro-iraniennes, lesquelles devraient se sentir encouragées (voire secrètement encouragées par l'Iran) à intensifier leurs attaques anti-israéliennes. Nous nous dirigeons donc vers un embrasement et un élargissement du conflit, c'est-à-dire vers des pertes humaines et matérielles bien plus importantes que celles enregistrées jusqu'à maintenant. La Troisième guerre mondiale, en cours depuis près de deux ans, depuis février 2022, va encore s'approfondir, entre les alliés de Washington et ceux de Beijing.

https://richardhetu.com/2024/01/03/la-citation-iranienne-du-jour-4/

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5 janvier 2024:

"Foreign Affairs" is hoping against hope, and thinking big, while the European Union is tired of the whole thing, unwilling of footing a lot more of the bill, and beginning to prepare for the worst-case scenario, the one Washington fears most. For its part, America is getting slowly embroiled in a war not of its own making but that is a result the deep-seated anger most Palestinians felt about Israel complacent way of treating them badly, either as undesired vermin to be left to rot in the sun (Gaza), noncitizens (Jerusalem East) or cheap labor (West Bank). In all cases, the Palestinians are seen as not controllable, in the way people, preventing by their very presence the construction of Greater Israël, a kind of dream-like, militarily powerful, and nuclear-armed State stretching from the Mediterranean Sea to the Jordan river, and from Eilat to the Golan Heights. That dream can't go anywhere but crashing down after a rude collision with reality, in the form of 1. the Arabic country's strong sense of solidarity with their fellow Palestinians, and 2. Iran's deep-seated hostility toward America, Israel main sponsor and enable. Now America has 2.5 wars on its hands, with the Ukrainian war, the Gazan war, and the proxy conflict between warring factions in Sudan, located right between two important, brand-new Chinese economic partners, Egypt and Ethiopia, while Beijing continues to delimitate the future Bricsian corridors of trade and communications with Africa, from Cairo to Capetown (the CC axis), and from Djibouti to Dakar (the DD axis), both of them to probably form the for a vast network that is likely to look like the dense, extensive, and very impressive system of high-speed lines that presently criss cross China proper... In other words, while America is being Overlorded with a series of wars on the west flank of the expanding BRICS economic association, and while the Union européenne is slowly realizing she's might have bet on the wrong horse, China is patiently knitting its tricontinental web all over Eurasia, Africa, and Latin America, piece by piece, country by country, stone by stone. Whatever happens during this ongoing Third World War between America's allies and China's allies, it began to seem possible that some Kremlin element or group may have provide the initial impetus for this conflagration all around the rim of Eurasia.

https://www.foreignaffairs.com/ukraine/war-ukraine-not-stalemate

 

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6 janvier 2024:

S'il y s'y produit des mouvements offensifs entraînant des morts et des destructions matérielles, il faudra ajouter le théâtre coréen à la liste grandissante des théâtres d'opération de cette Troisième guerre mondiale qui, depuis février 2022, fait de plus en plus de ravages. Pour mémoire, voici donc les théâtres d'opérations militaires, actifs et inactifs, entre les pays se réclamant de Washington et ceux qui se réclament de Beijing:

A) Ukraine et mer Noire (toujours en cours, fortes pertes humaines)

B) Palestine, mer Rouge et Croissant fertile (toujours en cours, pertes humaines croissantes encore moins élevées mais croissantes)

C) Sud-Caucase (conflit terminé, relativement peu de pertes humaines, nette victoire de l'Azerbaïdjan)

D) Soudan (toujours en cours, relativement peu de pertes humaines) E) Myanmar (toujours en cours, pertes humaines croissantes)

https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/2024-01-05/la-coree-du-nord-tire-des-centaines-d-obus-pres-d-iles-sud-coreennes.php

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6 janvier 2024:

Dans ce dossier comme dans bien d'autres, la Commission européenne, basée à Bruxelles, est mal avisée. Parfois qualifiée de pouvoir exécutif, par opposition au pouvoir législatif (i.e. le parlement européen, situé à Strasbourg), normalement plus important, la Commission fonctionne en anglais, ce qui facilite un bon couplage entre les pays de l'Europe continentale et les puissances anglophones de l'OTAN. Cette situation dessert les intérêts stratégiques européens à long terme, tels qu'ils semblent être définit par le président de la République française. Cela dessert aussi les efforts visant à poursuivre la construction européenne, laquelle a besoin des capacités économiques considérables et en croissance des pays bricsiens.

https://www.latribune.fr/economie/international/attaquee-sur-ses-voitures-electriques-la-chine-menace-de-represailles-les-spiritueux-europeens-987157.html

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6 janvier 2024

2022 : WAR IN UKRAINE

2023 : WAR IN GAZA

2024: WAR IN TAIWAN?

S'il s'y produit des mouvements offensifs entraînant des morts et des destructions matérielles, il faudra ajouter le théâtre coréen à la liste grandissante des théâtres d'opération de cette Troisième guerre mondiale qui, depuis février 2022, fait de plus en plus de ravages. Pour mémoire, voici donc les théâtres d'opérations militaires, actifs et inactifs, entre les pays se réclamant de Washington et ceux qui se réclament de Beijing:

A) Ukraine et mer Noire (toujours en cours, fortes pertes humaines)

B) Palestine, mer Rouge et Croissant fertile (toujours en cours, pertes humaines croissantes encore moins élevées mais croissantes)

C) Sud-Caucase (conflit terminé, relativement peu de pertes humaines, nette victoire de l'Azerbaïdjan)

D) Soudan (toujours en cours, relativement peu de pertes humaines) E) Myanmar (toujours en cours, pertes humaines croissantes)

https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/2024-01-05/la-coree-du-nord-tire-des-centaines-d-obus-pres-d-iles-sud-coreennes.php

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6 janvier 2024:

Nécessité fait loi... Si la nécessité est mère de l'invention aux plans scientifique et technologique, elle se fait tout aussi impérative au plan politique et, conséquemment, au plan militaire. Le gouvernement turc, avec un président aux amples ambitions néo-ottomanes, en est une illustration flagrante, avec ce projet de porte-aéronef à caractère révolutionnaire et innovant, très éloigné du modèle des porte-avions classiques, tels ceux des classes Nimitz, Gerald-Ford ou Charles-de-Gaulle. Au plan des surprises militaires, le conflit ukrainien a surtout été marqué par l'usage de toutes sortes de drones robotisés et les nouveaux navires porte-engins dont souhaite se doter la Marine turque n'y échappent pas. Il s'agira donc, selon les informations disponibles, de porte-aéronefs embarquant diverses sortes d'engins volants:

ATTAQUE - bombardiers robotisés lourds - bombardiers robotisés légers - hélicoptères de combat habités

DÉFENSE - chasseurs robotisés lourds - chasseurs robotisés légers - chasseurs habités légers - hélicoptères de combat habités

À tout cela, viendrait présumément s'ajouter tout un assortiment de missiles et canons divers, voire aussi de torpilles. La Turquie n'est pas la seule à explorer de nouvelles avenues: le Japon et la Corée du Sud le font aussi. La Marine japonaise a ainsi entrepris la reconversion d'unités navales existantes en mini porte-aéronefs, afin de suppléer aux insuffisances américaines, que ce soit dans le domaine des porte-avions ou d'autres catégories de navires, la capacité de production d'unités navales américaines pâlissant de plus en plus devant la capacité industrielle grandissante (et de plus en plus impressionnante) des arsenaux chinois. C'est donc dans ce contexte qu'il faut comprendre le jeu ambigu d'une Turquie qui semble ne pas encore avoir décidé où faire son nid à long terme, tant au niveau de ses allégeances économiques (Union européenne / BRICS) qu'au niveau de ses allégeances politiques, sécuritaires et militaires (Organisation du traité de l'Atlantique nord / Organisation de coopération de Shanghai).

https://t.co/HJUKyWMHOU

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6 janvier 2014:

This article seems to indicate a definite Israeli intention to redeploy a good part of its military forces, from the southern part (read: in or around the Gaza Strip) of the country's territory to the northern part of it, either as a defensive move or, quite possibly, as a preliminary phase leading toward an eventual offensive to be launched at some point inside the the territory of Lebanon, in order to 1) destroy Hezbollah, 2) reduce that militant group to impotence or 3) push it as far north as possible.

https://asia.nikkei.com/Politics/Israel-Hamas-war/Israel-to-pull-some-troops-from-Gaza-as-war-enters-new-phase

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10 janvier 2024:

Et l'escalade continue de se poursuivre dans cette guerre gazaouïe devenant de plus en plus un embrasement d'envergure, sur une bonne portion du Moyen-Orient, avec des affrontements se déroulant de la mer Rouge à la bande de Gaza, du Sud-Liban à la Cisjordanie, sans parler de bombardements ponctuels sur tout le Croissant fertile. Et ça va probablement s'amplifier encore... N'oublions surtout pas que la raison profonde de cette guerre, celle dont personne ne parle ouvertement, est que la Chine souhaite dégager un corridor de transport et de communication entre le territoire iranien et le territoire égyptien (plus particulièrement le goulot d'étranglement que constitue la péninsule du Sinaï), dans le cadre de l'expansion future des BRICS en Afrique, ce qui, nécessairement, oblige de passer par le Néguev, entre la ville de Gaza et le port d'Eilat, et que tout cela oblige une normalisation du conflit israélo-palestinien, non par l'entremise de Washington, mais par l'entremise de Beijing, tout comme ce fut le as pour la normalisation précédente, celle entre les pays arabes et l'Iran. Tout est dans tout.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/10/en-mer-rouge-les-armees-britannique-et-americaine-ont-dejoue-la-plus-importante-attaque-houthistes_6210030_3210.html

 

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10 janvier 2024:

Ce Trump semble être un surprenant mélange de Berlusconi et de Mussolini, mais en version américanisée, télévisée en direct, avec un doigt toujours près du bouton nucléaire de l'État le plus puissant du monde. Vous aimez vivre dangereusement? Prenez un grand respire, comme on dit chez nous, et attachez bien vos culottes...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2038888/caucus-iowa-primaires-trump-presidentielle-2024?partageApp=rcca_appmobile_appinfo_android

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10 janvier 2024:

A revealing article. It all means that China, instead of exporting directly to the US at high cost, has learned to go around the tariff barrier by manufacturing in Mexico and exporting from there. It can then export to the US (and Canada) at lower cost while being also in a good position to flood the large Latin American market with low-cost goods, like electronics, appliances, electric cars, and such. If it eventually creates a strong production/exportation base in Brazil (a BRICS country), it would then be able to cover the southern part of the Latin American market, as well as the northern part of it that will soon be covered from Mexican-based Chinese companies. All in all, things don't look so bad for China, considering it is also expanding its economic influence over Eurasia (through eight of the ten BRICS countries, both old and new members) and building the foundations of its African future presence in Africa, through corridors of transport and communication to be established between Iran and various African termini: Casablanca (Marocco), Dakar (Sénégal), Lagos (Nigeria), Kinshasa (Congo démocratique) and Capetown & Johannesburg (both in South Africa, the first addition to the BRICS group of country), via the Sinai peninsula, in Egypt, and, later on, the Bab el Mandeb strait near Ethiopia, both countries being African members that were part of the second batch of new members, along with Iran, Saudi Arabia, and the United Arab Emirates, the other three members of this five-countries cuvée 2024 of BRICS). The coming months will surely bring more detail of the probable next phases of enlargement of the BRICS group, and the rise in the growth it may bring in in trade and investments all over Eurasia, Africa, and Latin America...

https://asia.nikkei.com/Economy/Trade/China-set-to-lose-crown-as-top-U.S.-exporter-after-17-years

 

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11 janvier 2024:

Il faut noter que les Maldives, un archipel situé juste au sud des Laccadives, a une population fortement musulmane, alors que le parti politique de M. Modi (ayant incidemment deux fois plus de membres que le Parti communiste chinois, celui-ci regroupant environ 90 millions de personnes) a de très mauvaises relations avec la minorité musulmane de l'Inde. Ceci explique cela, bien sûr. Il faut s'attendre à ce que la situation gazaouïe raidisse encore davantage ces relations tendues, le Hamas et les autres milices pro-iraniennes étant indirectement liées aux pays du BRICS, via l'Iran, allié militaire de la Chine, en tant que membre de l'Organisation de coopération de Shanghai, tout comme le Pakistan, d'ailleurs, un adversaire traditionnel de l'Inde.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/11/inde-maldives-un-sejour-de-modi-aux-laquedives-degenere-en-crise-diplomatique_6210232_3210.html

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13 janvier 2024:

Les "crimes de guerre" et les "atrocités" de Bucha sont essentiellement le fruit de médias américains (ou beaucoup trop pro-américains, comme tant de médias occidentaux) qui semblent incapables de mettre quoi que ce soit en perspective et qui, encore davantage, arrivent rarement à faire preuve d'objectivité et à se libérer des habituels arguments-massue des dirigeants de la plus importante puissance mondiale, dont l'un des présidents récents, "W", voulait faire croire à la fameuse fable des armes de destruction massive. Vous avez manifestement goûté et apprécié la salade vendue par les chaînes CNN, CBC, BBC, Fox et compagnie. Il faut pourtant comprendre que, dans une guerre réelle, dans toute guerre réelle, quelle qu'elle soit, entre des soldats qui cherchent a se tuer les uns et les autres, en temps réel, sur le vif et non par des paintballs, il y a toujours des morts, pas assez de pitié et bien trop de place pour des bavures et des horreurs de toutes sortes. Il faut ici, nécessairement, tenir compte du contexte d'une bataille en milieu urbain, grouillant de civils qui se promènent, font leur promenade du matin ou parlent au téléphone en pleine rue, pendant que des soldats, ayant des ordres à suivre, cherchent à s'éliminer mutuellement. Pour vraiment comprendre ce qui est arrivé à Bucha, il est nécessaire de tenir compte des circonstances: une guerre soudaine, de l'improvisation de tous les côtés, une banlieue non évacuée, des balles qui sifflent partout, la peur de mourir, la peur de désobéir a un supérieur pouvant vous passer en cour martiale... Les Russes se sont retirés précipitamment de Boucha, laissant derrière eux des cadavres que la propagande américaine a attribué tout de suite aux Russes et aux seuls Russes, ce qui est beaucoup trop facile et présuppose que l'on s'attend à ce que les Russes s'amusent à tuer pour tuer, comme dans un film infantile à la Rambo, une fantaisie tentante dont s'abreuvent trop d'Américains et qu'ils prennent pour quelque chose qui va de soi, alors que cela ne va pourtant pas de soi. Il est normal que les gens soient portés à croire ce qui est écrit. Il est encore plus normal qu'un être normal, adulte, sain d'esprit et de corps, équilibré, et surtout de sexe féminin, ne soit pas attiré par la guerre et, encore moins, par l'acte de tuer. Il est donc difficile de vous blâmer et je ne peux que vous inviter à toujours vous garder un doute raisonnable envers ce qui est diffusé par la presse anglophone, d'une manière générale, et par la presse américaine, d'une manière plus particulière et encore plus pointue.

https://t.co/wH0FNi49Rr

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13 janvier 2024:

La Pologne s'intègre très bien dans le nouvel axe défensif de l'TAN, soit Pologne / Carpathes / Roumanie, remplaçant l'ancien axe défensif articulé de la façon suivante Allemagne de l'Ouest / Alpes / Italie. Ce dernier axe était en place depuis la création de l'OTAN par les États-Unis, peu après la Deuxième guerre mondiale. Ce nouvel axe, plus avancé vers l'est, cadre aussi très bien cadrer avec les intentions allemandes de fortifier la trouée de Suwalki et l'est de la Lituanie, cette trouée constituant le plus grand point faible du dispositif otanien. Les nouvelles bases militaires allemandes protégerait la liaison entre le bloc central du nouvel axe (la Pologne et la Roumanie) et l'aile nord du dispositif otanien. Cette aile comprend deux éléments, d'abord les trois pays baltes, ensuite la Finlande, plus au nord, le long d'une longue frontière s'étendant jusqu'aux eaux glacées du Grand nord européen. La pérennité de l'aile turque (au sud-est) du nouveau dispositif otanien est moins évident, son avenir restant incertain. L'issue ultime du conflit ukrainien sera certainement déterminante. Ce qui, au départ, devait peut-être n'être qu'un conflit isolé, aura possiblement échappé au contrôle initial russe, a l'image d'une boule de neige sur une pente, acquérant une petite charge de neige dans le Sud-Caucase (victoire azérie), une plus grande charge de neige au Moyen-Orient (Gaza, la mer Rouge et le Croissant fertile) et une autre petite charge de neige, pour ainsi dire dans la vallée du Nil (révolte d'une partie du gouvernement militaire soudanais, la faction dissidente semblant être appuyé discrètement par les BRICS). La crise sahélienne n'a pas débouché sur un conflit armé, grâce essentiellement à la volonté des deux parties à négocier et s'entendre). Pour ce qui est du théâtre d'opération birman, opposant une rébellion pro-britannique au gouvernement militaire du Myanmar, appuyé en sous-main par Beijing, il est aussi à être inclus dans cette Troisième guerre mondiale. Le conflit potentiel coréen reste inactif. Il existe enfin le potentiel théâtre formosan. La Chine peut compter sur une bsse solide, un tiers de l'électorat appuyant le Kuomintang, ce qui constitue certainement un signe encourageant pour Beijing. Bref, la guerre a fait rage en 2023 tout au long de la zone de contact entre le monde économique bricsien, en lente émergence, et un monde anglosphérien, en recul relatif. Les États-Unis ont besoin d'un temps de pause pour se reconstruire et lutter contre la montée inquiétante du trumpisme. Les pays occidentaux sont aussi menacés par un possible clivage possible entre les pays de l'Union européenne et les pays anglophones.

https://meta-defense.fr/2024/01/13/industrie-de-defense-polonaise-modele/

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January 13th, 2024:

Clearly, the Taiwanese electorate chose a middle path, putting back at the helm the same party as before, but in a minority fashion and with reduced powers. The Kuomintang, the former ruler of Nationalist China, enjoy the trust of a third of the electorate, a sizable power base that can certainly be helpful for Beijing, to ensure that Continental China repossess all Maritime China. Despite the view promoted by the US government, Taiwan belongs rightly to China. That province was captured by Imperial Japanese, in the last years of the Manchu dynasty. Then, Japan had to give it back to China, ruled at the time by the Kuomintang, locked in the final phase of a long civil war with the Chinese Communist Party. The KMT had to flee to the islands off the coast of mainland China, chief among them Hainan (retaken by the CPP after a few months, and Taiwan remaining in its hands, mainly because of the US Navy patrolling the Strait between the provinces of Fukien and Taiwan. The KMT eventually relinquished its control over the Taiwanese population but remained in the political picture. Taiwan is an integral part of China and reunification with China will happen, one way of the other. The process, whether peaceful or not, may have effect of putting tens of millions of Chinese used to the ways of Western-style democracy into the social body of China and may thus eventually alter its political complexion, with the help of the millions of citizens of Hong Kong and Macao, already an integral part of the civil and political framework of China.

https://asia.nikkei.com/Politics/Taiwan-elections/Lai-Ching-te-wins-3rd-straight-Taiwan-presidential-poll-for-ruling-DPP

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PLUS:  @charles.millar3 (X-Twitter)