TÉMÉRITÉ TRUMPIENNE EN IRAN, RENAISSANCE DÉMOCRATE À NEW-YORK?
(Affichages faits sur Linked In, en date du dimanche 29 juin 2025)
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Lisez attentivement le paragraphe ci-dessous et vous n'en croirez pas vos yeux. L'armée américaine opère 170 terrains de golf à travers le monde. Il est aussi question, dans cet article, de ''US military resorts'' et de ''recreation areas'', destinés aux militaires américains, visiblement très bien traités par un gouvernement qui a besoin d'eux, à la fois pour sa capacité à assurer de la ''power projection'', au-delà des frontières fédérales, et sa capacité à réprimer les soulèvements civils, en-deça des frontières fédérales. L'Amérique en a-t-elle encore les moyens? Combien de temps son économie pourra-t-elle se payer le luxe d'un tel appareil militaire, surdimensionné et dispendieux? L'Union soviétique d'autrefois, à bout de souffle, incapable è la longue de rivaliser avec une économie plus forte que la sienne, a fini par se disloquer, laissant ses républiques constitutives à l'abandon, obligées par la force des choses à se débrouiller chacune à sa façon, selon ses inclinations, sa nature et ses capacités propres. Combien de temps l'Amérique pourra-t-elle combiner l'unicité de son territoire et l'immensité du coût de ses forces armées?
''America’s military empire spans nearly 800 bases in 160 countries, operated at a cost of more than US$156 billion annually. As Vine reports, “Even US military resorts and recreation areas in places like the Bavarian Alps and Seoul, South Korea, are bases of a kind. Worldwide, the military runs more than 170 golf courses.” ''
https://johnmenadue.com/post/2025/06/the-real-national-emergency-endless-wars-failing-infrastructure-and-a-dying-republic/
C'est un signe que les monarchies du Golfe arabo-persique ne sont pas dupes de la responsabilité d'Israël dans ce conflit qui, pour Jérusalem, tombe à point nommé pour accélérer un nettoyage ethnique en cours depuis des décennies, dans la partie occupée du territoire s'étendant entre le Jourdain et la Méditerranée, avec l'installation graduelle de colons israéliens, de confession juive, et la répression de la population palestinienne, arabophone, ethniquement sémite, de confession majoritairement musulmane et minoritairement chrétienne. Ce conflit a donné l'occasion au gouvernement israélien d'intensifier la répression en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, tout en amorçant un processus graduel d'annexion du territoire cisjordanien. Plus encore, l'attaque initiale de la branche militaire de l'instance qui gouvernait la bande de Gaza de façon autonome, sur les ordres de la branche politique (civile) de cette même instance gouvernementale, a aussi permis au gouvernement israélien de reprendre possession de ce territoire côtier, dont il avait perdu le contrôle effectif il y a un certain nombre d'années et dont il avait été contraint de retirer les unités militaires qui protégeaient les colonies juives s'y trouvant. Cette attaque survenue le 7 octobre 2023, pour mémoire, avait permis aux forces armées gazaouies de détruire la série de six bases militaires qui couvraient les abords de la bande de Gaza, au sud-est, lesquelles protégeaient le Negev, ainsi qu'une base navale de la marine israélienne, sur la côte méditerranéenne, au nord-est de la bande, plus précisément à Ashdod. Cette attaque avait causé la mort de centaines de soldats Israéliens et d'un nombre encore plus élevé de civils, ainsi que l'enlèvement de dizaines d'otages, civils et militaires, destinés apparemment à servir de monnaie d'échange. Le but de cette attaque, selon toute vraisemblance, semble avoir été de provoquer un règlement de la question palestinienne, par la force, étant donné la normalisation en cours des relations entre Israël et l'Arabie saoudite, sous les auspices de Washington. Il s'en est ensuivi une succession d'affrontements impliquant un nombre grandissant d'acteurs étatiques et informels, dans un cadre géographique de plus en plus étendu, creant progressivement un conflit entraînant d"immenses destructions matérielles et, surtout, des pertes humaines dont l'addition ne cesse d'augmenter. Ce conflit ayant embrasé l'ensemble du Moyen-Orient sur une période d'une vingtaine de mois a conduit au déclenchement du présent affrontement entre Israël et l'Iran, par voie aérienne. La forme que prendra ce conflit moyen-oriental au cours des prochaines semaines dépendra en grande partie d'une combinaison de facteurs difficiles à évaluer: la question du programme nucléaire iranien, l'évolution des rapports entre Israël et les pays du Golfe arabo-persique, ainsi qu'avec d'autres puissances géographiquement proches, comme la Turquie et l'Égypte, la volonté et la capacité de Téhéran d'intensifier ou non un affrontement assez meurtrier mais encore relativement limité, l'attitude israélienne quant au programme nucléaire iranien, l'impact du contentieux palestinien sur le cours des événements, celui-ci étant à la source de l'ensemble de ce conflit moyen-oriental, et, surtout, la nature exacte de la réplique iranienne aux attaques américaines des trois sites iraniens qui ont été bombardés, installations liées aux opérations d'enrichissement d'uranium qui sont nécessaires pour l'assemblage d'ogives nucléaires, étape évidemment préalable à toute installation de ce type d'engins sur des missiles balistiques.
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/23/pour-les-monarchies-du-golfe-israel-a-remplace-l-iran-comme-agent-de-destabilisation-du-proche-orient_6615433_3210.html
L'article ci-dessous du Monde suscite beaucoup de questionnements. Un paragraphe indique ainsi:
Mais pour l’administration Trump, les slogans comptent davantage que les nuances opérationnelles. J. D. Vance a aussi fait remarquer sur Fox News que les bombes américaines larguées samedi étaient « un peu plus grosses » que les missiles déclenchés en réponse par l’Iran. Lundi, le régime théocratique a attaqué la base aérienne américaine d’Al-Udeid, au Qatar. Treize missiles ont été interceptés sans difficulté selon l’armée, tandis qu’un autre, inoffensif, s’écrasait. La base, qui en temps normal accueille près de 10 000 soldats, était très largement dépeuplée. Toute la contre-attaque iranienne était télégraphiée, calibrée, sans aucune surprise. Elle était pensée pour n’être que de l’affichage. Cette démonstration supposée de force était une confession de faiblesse.'' Un peu plus loin, le quotidien français affirme que le président Trump, sur Truth Social, remerciait l'Iran de l'avoir averti à l'avance de l'arrivée des missiles.
Un de ces missiles, selon le paragraphe plus haut, était inoffensif Tout cela est curieux. Plusieurs questions en découlent:
- Pourquoi l'Iran aurait-il averti les Américains à l'avance de l'arrivée des missiles?
- Pourquoi la base était-elle vide à leur arrivée?
- Qui ment à qui?
- M. Trump est-il manipulé par quelqu'un de son entourage?
- Pourquoi Le Monde, en qualifiant le gouvernement de l'Iran de ''régime théocratique'', adhère-t-il à la manie typiquement américaine d'affliger les gouvernements de pays ennemis du terme ''régime'', dans le sens de dictature sans scrupule, militarisée et sanguinaire ?
L'auteur de cet article est-il conscient que le terme théocratique utilisé ici renvoie le lecteur à une lecture étroitement anti-religieuse des choses, dans la mesure où le gouvernement iranien, qualifié ici de régime théocratique, est tout simplement un gouvernement d'inspiration chiite. Par ailleurs, l'auteur de l'article semble reprendre à son compte les arguments d'un autre siècle sur la révolution iranienne: les Ayatollahs étaient alors présentés comme des êtres dangereux, immondes, anti-Américains, affreux, abominables, etc. Dans cette perception, les Ayatollahs forçaient l'Iran à revenir au Moyen-Âge, rejetant un Shah éclairé, pro-Américain, en train d'engager son pays sur la voie d'une modernité à l'occidentale, donc automatiquement une modernité à l'américaine, les États-Unis étant alors perçus comme le pinnacle de la démocratie occidentale, étant un pays riche, influent, puissant, capable de venir à bout de l'Union soviétique en l'acculant à la faillite, alors que, curieusement, de nos jours, ce sont les pays occidentaux qui font face à un endettement massif Par ailleurs, si un jour les États-Unis déclarait la guerre à la France, Trump parlerait-il d'un conflit légitime mené contre la dictature du régime macronien?
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/24/israel-iran-donald-trump-s-autocongratule-d-avoir-obtenu-un-cessez-le-feu-encore-tres-incertain_6615567_3210.html?lmd_medium=email&lmd_campaign=trf_newsletters_lmfr&lmd_creation=a_la_une&lmd_send_date=undefined&lmd_link=tempsforts-title&random=1344184600
Il est difficile de ne pas penser que Trump, ce président américain particulièrement inepte en matière de commerce international et de politique étrangère, tout en étant de plus en plus répressif envers une portion importante de la population de son pays, a été utilisé par quelqu'un de plus roué que lui. De qui pourrait-il s'agir, cependant? Qui manipule Trump? Dans quel pays se trouve cette personne?
https://www.lemonde.fr/international/live/2025/06/27/en-direct-iran-israel-apres-la-guerre-de-douze-jours-les-dernieres-informations-et-reactions_6614739_3210.html
Le tableau aide a comprendre pourquoi l'Espagne est si réticente à l'idée de devenir le pantin des demandes trumpiennes. Les États-Unis ayant de moins en moyens de capacité budgétaire, Washington ressent le besoin de refiler la facture aux autres membres de l'OTAN, tous situés en Europe, sauf pour le Canada, de façon à dégager des ressources pour compléter son pivot vers l'Asie (et contre la Chine). Par ailleurs, présentement, au Moyen-Orient, ce qui se passe entre les États-Unis, l'Iran et Israël n'est pas très clair. Qui manipule qui? Est-ce que Jérusalem a trouvé une façon habile de profiter des faiblesses de la personnalité de Trump pour enfoncer l'Iran encore plus solidement? Est-ce que Trump, obsédé par sa grandeur, n'a aucune idée de ce qui se passe exactement? Est-ce que les ambitions expansionistes du dirigeant israélien se sont combinées avec l'ineptitude du président Trump en politique étrangère pour en arriver au déclenchement d'une guerre ouverte contre la "dictature théocratique" de Téhéran? Au fond, qui a intérêt à une telle guerre? Le premier bénéficie de cette guerre à distance, grâce à la sottise du second, les deux ne comprenant pas qu'un troisième pays va en profiter ultimement.
https://view.e.economist.com/?qs=10f23af5f047904eb9d175127f876dff490efeb610287b69ee666ecbeb0dc4da2f1aa388b43968aea1c0b5eb5a074efde276eed78e76979e82fb735abf5c6390e53c59c6b28b50ab1a1f52180d298605
Pour bien comprendre le sens et l'importance de cet article, il faut rappeler deux dates.
- 1997 - Chungking devient la quatrième ville directement administrée par le gouvernement central, après Beijing, Tianjin et Shanghai, afin de contribuer à recentrer la Chine vers l'intérieur du pays, par rapport aux provinces de la façade maritime, exposées aux flottes de guerre étrangères, qu'elles soient japonaises, européennes ou américaines, et donc plus vulnérables que les provinces de l'intérieur, comme l'atteste amplement l'histoire des villes côtières au cours des deux derniers siècles. C'est aussi vrai des provinces traversées par le fleuve Yangtsé (pensons seulement au film américain "The Sand Pebbles"), quoiqu'à un moindre degré. Chungking, l'ancienne capitale militaire de la Chine, lors de la Deuxième guerre mondiale, était protégée à la fois par son éloignement de la côte et la présence d'un important resserrement du fleuve Yangtsé en aval, bloquant le transport maritime. C'est justment là que se trouve aujourd'hui le barrage des Trois-Gorges, lequel a transformé les trois gorges du fleuve en une immense source d'énergie hydro-électrique, alimentée par un ample réservoir de retenue. En amont de ce réservoir, se trouve la ville de Chungking. Plus en amont encore, la vaste province de Sichuan, très peuplé et très riche au plan agricole, est la province d'origine de Chungking, celle dont elle a été détachée.
- 2011 - Création à Chungking du projet de corridor commercial ferroviaire menant en Allemagne (Union européenne).
https://www.scmp.com/economy/china-economy/article/3315518/chinas-chongqing-rises-global-rail-hub-linking-asean-eu-amid-trade-war-risks?share=p7gsAbxAY91MNM%2BtMqPohRio%2FhK0uYUjNhFqvoBCl8VzycYV7UHoBQNHXHyaV0TW8cCCGshQp9HXvd3RvEfS9z9AR5ATONlnDHfclIcl9EfwJa4zzbKZQ%2BN%2FA%2FBA%2Bnp8Cg89i7Gm2cfhnkPgWynapw%3D%3D&utm_campaign=social_share
M. Carney veut plus que tripler les dépenses du Canada dans le domaine de la défense, afin de soutenir les efforts du président Trump, alors que le royaume canadien est maintenant affligé d'une dette fédérale doublée en dix ans, suite aux dépenses exorbitantes de l'ancienne administration libérale, sous la houlette de Justin Trudeau. C'est démentiel et insoutenable à long terme.
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2025-06-24/sommet-de-l-otan/les-mineraux-critiques-permettraient-d-atteindre-les-depenses-de-defense-dit-carney.php
M. Mamdani, un jeune candidat socialiste, a reçu l'appui de Mme Ocasio Cortez, une démocrate new-yorkaise, et de M. Sanders, un sénateur indépendant du Vermont.
https://richardhetu.com/2025/06/24/la-citation-new-yorkaise-du-jour/
Voici un article intéressant et instructif sur les dynamiques de pouvoir à l'intérieur du gouvernement thaïlandais, un royaume militairement lié aux États-Unis par le biais d'un traité défensif, tout en bénéficiant d'investissements considérables en provenance de la Chine, notamment dans le domaine de l'industrie automobile, lesquels vont permettre de populariser les voitures électriques qui sont de plus en plus indispensables à la transition climatique. Les frictions frontalières avec le Cambodge, un pays politiquement proche de la Chine (comme le Laos, d'ailleurs, un pays situé un peu plus au nord), doivent probablement s'interpréter et se comprendre dans un contexte plus large, la Thaïlande étant récemment devenue un partenaire du groupe des BRICS, une association économique comptant parmi ses membres plusieurs géants asiatiques, dont l'Inde, la Chine et l'Indonésie.
https://asia.nikkei.com/Politics/Thai-military-regaining-ground-as-Paetongtarn-slips-amid-Cambodia-flap
La technologie militaire chinoise commence à prendre le dessus sur la technologie militaire occidentale, comme semble le démontrer le bref, mais intense, conflit pakistano-indien. Cela explique évidemment le basculement des priorités américaines vers l'océan Pacifique, face à l'Asie, par rapport à l'océan Atlantique, face à l'Europe, les pays de l'Union européenne se voyant confier une plus grande part du poids financier de l'OTAN, une alliance militaire mise sur pied par les États-Unis à la suite de la Deuxième guerre mondiale.
https://visegradpost.com/fr/2025/06/24/nous-pouvons-neutraliser-un-f-35-en-3-secondes-la-chine-devoile-une-arme-6g-qui-change-toutes-les-regles-du-combat-aerien/
En fait, la contre-révolution trumpienne vise à réaligner l'espace économique européen sur l'espace politique américain, vassalisant ainsi l'Union européenne aux États-Unis. Curieusement, l'opération a pour effet de renforcer la mutualisation et la fédéralisation des besoins et des ressources en Europe continentale, tout en rongeant de l'intérieur les institutions centrales de l'administration fédérale américaine, créant une résistance de la part de nombreux États et villes, surtout aux endroits où dominent les Démocrates. Il faut souligner que l''ensemble de ces paliers constituent, en quelque sorte, l'ossature interne des États-Unis. Ces tensions internes rappelle ce qui est survenu lors de l'éclatement de l'Union soviétique du siècle dernier, l'ex-URSS s'étant montré incapable à la longue de soutenir la rivalité politico-militaire de l'Amérique, à l'époque de la guerre froide 1.0. La période actuelle est différente, mais les similitudes sont nombreuses, bien que les protagonistes ne sont plus les mêmes et que les enjeux ne le sont pas non plus. La Chine, soutenue par d'autres puissances asiatiques, s'affirme de plus en plus aux plans économique, technologique, scientifique et politique, aux dépens des États-Unis, créant une dynamique dont doivent évidemment tenir compte les dirigeants européens, dans le contexte des relations tendues induites par les hostilités actuelles en Europe orientale et au Moyen-Orient. Le retour de la paix, à la fin de ce conflit mondial, le premier du XXIe siècle, devrait permettre une réévaluation des priorités stratégiques européennes.
https://www.lemonde.fr/emploi/article/2025/06/24/trump-decouvre-que-le-pays-ne-se-gouverne-pas-comme-une-entreprise_6615570_1698637.html
To really understand this issue, it is important to recall that, to Iran, this nuclear program is a way to bargain a reduction of the level of European and American sanctions that have undermined the vigor of Iran's economic growth through the years. Mr Trump may have made a mistake by withdrawing his country from the agreement that was made on this issue, at the time of his first presidential mandate, and he may well have made another one by this more recent move, at the urging of Israel's prime minister. The Palestinian issue and the nuclear issue have a bearing on this Middle Eastern conflict, with persistent negative consequences on the perspective of establishing long lasting peace in the Middle East, and more precisely, on both the relations of Israel with Iran and the relations of America with Iran. Those two relations are intertwined, and obstinate attitudes can only aggravate the whole matter. The best solution might be a mediation by intermediaries, under UN supervision, but that would have to be agreed by both Israel and the US. Who can manage such a mediation? The League of Arab States is certainly a possibility, among other actors that have been involved and continue to be involved in the matter, like the European Union, for instance.
https://www.newsweek.com/idf-shares-iran-nuclear-assessment-trump-doubles-down-obliteration-2090390?utm_source=STMailing&utm_medium=email&utm_campaign=TheBulletin&emh=203e2b52bb7cdda2cf72b78cbe625321bed7b7f7ac3b146f04dc71f02dc50bce&lctg=67f8fd055605f7af030a90ba&utm_term=Bulletin
Il semble plus probable que le groupe Hamas, le 7 octobre 2023, visait principalement les sept bases militaires, six terrestres et une navale, qui entouraient et encerclaient la bande de Gaza, un territoire auto-gouverné jusqu'au retour des troupes israéliennes. Les civils tués ont sans doute été victimes de dérapages suscités par la tension d'une action de ce genre, sans parler de la haine accumulée au fil du temps, au sein d'une importante portion de la population palestinienne, conséquemment aux répressions subies de la part des colons et soldats israéliens pendant des décennies d'occupation militaire, puis des opérations de ''tondage de gazon'' qui ont suivies à Gaza, une expression dont le degré de cynisme montre bien, à lui seul, l'étendue et la profondeur de l'incompréhension et de l'hostilité dont font preuve de nombreux Israéliens à l'égard des Gazaouïs.
https://www.diploweb.com/Planisphere-Qu-apporte-la-cartographie-a-la-connaissance-du-terrorisme-Avec-H-Thery.html
Est-ce qu'il y a une façon de combiner la production du céleri (et de bien d'autres légumes verts) à la culture en serre dans les régions québécoises, de façon à bénéficier du coût avantageux des énergies renouvelables (hydro-électricité, éolien, solaire) en région, ce type d'énergie impliquant des espaces relativement étendus? Cela pourrait donner l'occasion de consolider et fortifier le tissu économique des régions-ressources, en créant de l'emploi et en générant des revenus additionnels pour les municipalités locales et les MRC régionales, tout en favorisant une plus grande disponibilité de légumes verts, essentiels à une bonne alimentation et propices à un amélioration de l'espérance de vie. Cela pourrait peut-être même faciliter la réinsertion professionnelle de personnes privées d'emploi et se retrouvant sans abri. Les efforts de réinsertion professionnelle visant la population carcérale pourraient possiblement aussi en bénéficier. Un tel projet pourrait être porté par un organisme régional, telle que l'Union des municipalités du Québec (UMQ) ou l'Union des municipalités régionales de comté du Québec (UMRCQ), par exemple.
https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2025-06-21/le-reve-du-celeri-du-quebec-toute-l-annee.php
CITIZEN TRUMP
Voici qui pourrait être une excellente nouvelle pour l'avenir du Parti démocrate, dans ses efforts de renouvellement par la base. Ironiquement, le Queens est le secteur de New York où opérait le père de Donald Trump, avant que son fils ne perce à Manhattan comme magnat de l'immobilier et ne devienne ensuite l'actuel président américain, non sans avoir entretemps choisi d'abandonner sa ville natale pour s'exiler en Floride, dans un palais qui, curieusement, rappelle le lieu fictif où meurt le héros de Citizen Kane, un magnat de la presse hanté par ses souvenirs d'enfance hivernale...
https://richardhetu.com/2025/06/25/une-etoile-democrate-est-nee-a-new-york/
Quelle horreur... C'est insoutenable. Comment peut-on faire de telles choses?
https://www.jeuneafrique.com/1699621/politique/la-chambre-rouge-de-wagner-quand-les-mercenaires-russes-exhibent-leurs-crimes-sur-telegram/?utm_source=brevo&utm_campaign=MKGJADAbonns%20NL_Evenement_ABOS_ACTIFS_25-06_2025_Wagner&utm_medium=email
Le tableau est assez révélateur. D'une façon générale, plus un pays est proche des frontières russes, biélorusses et ukrainiennes, plus son gouvernement s'est montré disposé à se plier aux exigences américaines au cours des derniers dix ans. À l'opposé, plus un pays est éloigné de ces mêmes frontières, moins il ressentait d'urgence. Le cas de l'Espagne est éloquent et explique son attitude, vu que ce pays dispose d'une économie bien plus consistante que celle du Portugal et ferait donc un plus grand sacrifice, étant appelé à consacrer une part impressionnante de sa capacité budgétaire pour des dépenses non productives au cours des prochains dix ans, alors que Washington a diminué ses dépenses militaires, proportionnellement a la taille de son économie, sous la pression d'un service de la dette qui s'alourdit sans cesse et dépasse maintenant la taille du budget de la défense, lui-même gigantesque. S'imaginer que la taille relative du budget militaire américain va se mettre à balloner de nouveau, d'ici 2035, relève de la chimère dans les circonstances actuelles. Cette réalité explique aussi pourquoi le Japon renacle ouvertement devant la demande américaine de continuer à relever graduellement ses dépenses militaires, autrefois limitées à 1 % de son économie, jusqu'au niveau de 5 % d'ici dix ans, Washington s'attendant à ce que ses alliés asiatiques suivent les mêmes "standards" qur ceux de ses alliés européens. L'hypothèse la plus probable est que les gouvernants européens actuels se sentent personnellement engagés auprès des Ukrainiens et ne peuvent renoncer publiquement à leur projet d'intégrer l'Ukraine à l'Union européenne, afin d'éviter qu'elle ne soit intégrée à la Fédération russe. Il est possible que d'autres se disent que bien des choses peuvent se passer d'ici dix ans. La plupart d'entre eux ne seront plus en place, tout comme Trump lui-même, remplacés par des personnes ayant un autre parcours et ne se sentant pas liés par des engagements pris par d'autres. On prend ici la mesure du sort tragique de l'Ukraine, pomme de discorde entre les pays de l'Union européenne et une Fédération russe apparemment désireuse de reconstituer le coeur slave de l'ex-URSS. Au cours des prochains dix ans, par contre, il y a fort à parier que bien des discussions auront lieu en coulisse et que beaucoup choisiront de se traîner les pieds, multipliant les déclarations martiales et les vigoureux communiqués officiels, mais en se montrant le plus économe possible en pratique, convaincus que l'inconséquent Trump aura bientôt la tête ailleurs, tel un enfant à la recherche d'un autre jouet à briser. Peut-être déclenchera -t-il une guerre avec le Lesotho, pour nuire à une Afrique du Sud fausssement coupable de vouloir génocider les Afrikaners, comme la Chine était faussement coupable de vouloir génocider le peuple ouighour... C'est possiblement le genre de calcul que feront les Japonais, peu désireux de perdre l'une ou l'autre des nombreuses îles qui séparent Kyushu de Taïwan, mais tout aussi peu désireux de se lancer dans des dépenses débridées pour se protéger, paradoxalement, d'un de leurs plus grands partenaires économiques, alors qu'ils sont déjà aux prises avec un endettement accablant.
https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/25/les-etats-unis-sont-le-seul-pays-de-lotan-dont-les-depenses-de-defense-en-pourcentage-de-pib-ont-baisse-depuis-2014/
ARNAQUE ET TRUMPERIE
Figurativement, Trump 2.0 met un revolver américain sur la tempe de l'Union européenne pour voler les contribuables européens. Il menace les pays européens de couper leur accès aux consommateurs de son pays par le cordon douanier qu'il a placé autour de ses frontières. Pendant ce temps, la Chine souhaite ouvrir son marché aux Européens (et aux Africains) pour relancer son économie. Dans ces conditions, qui ne voudrait pas resserrer ce cordon autour du cou de l'Amérique trumpienne, jusqu'au retour des Démocrates? Curieusement, c'est un peu comme le retour des coalitions britanniques contre la France de Napoléon Bonaparte, mais à l'envers. Le cordon douanier n'est plus autour du continent européen mais autour de la gorge d'un Trump qui se prend pour un foudre de guerre.
https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/25/otan-communique-la-haye/
L'insurrection jihadiste prend de l'ampleur dans les pays sahéliens, menaçant de plus en plus les grands centres urbains et même les capitales, tout en débordant progressivement vers le sud, dans les pays côtiers, dont le Togo, le Bénin et le Nigéria.
https://www.jeuneafrique.com/1690160/politique/sahel-comment-les-jihadistes-cherchent-a-encercler-les-villes-de-laes/
En apparence, cela peut ressembler à une mauvaise nouvelle. Pourtant, cela va inévitablement accentuer la fracture politique entre le Canada et les États-Unis et mener à un rapprochement avec les positions tenues par l'Union européenne, laquelle prépare patiemment sa riposte aux droits douaniers américains. On notera que le point d'achoppement invoqué par M. Carney, soit l'imposition des grandes sociétés technologiques, constitue aussi un agacement majeur entre Washington et Bruxelles. Il y aura très possiblement un alignement canado-européen au niveau de la politique commerciale américaine, laquelle n'est pas le seul problème que doit régler Bruxelles, puisque la guerre commerciale menée par Washington est intimement liée à ses exigences au niveau des montants supplémentaires exigés par l'Amérique auprès des autres pays de l'OTAN. En gros, Trump se sert de la menace des droits douaniers pour faire chanter l'Europe et la pousser à ouvrir ses goussets pour assumer une plus grande part du financement de l'OTAN, afin de compenser la baisse appréhendé de l'engagement américain envers l'Europe dans la foulée du pivot asiatique qui se poursuit. L'Europe et le Canada faisant face essentiellement aux mêmes problèmes, il est fort probable qu'il y aura une approche commune au niveau des solutions à y apporter. Plus encore, le Japon n'est pas particulièrement heureux de la tournure des événements, lui non plus, alors que Washington lui demande de rehausser ses dépenses militaires à 5 % du poids de son économie malgré l'endettement énorme de ce pays. Étant donné tout ce qui précède, on devine aisément que le président Trump, il y a quelques jours, a senti bien peu d'admiration et de soutien de la part de ses 'partenaires' du G-7, le poussant même à quitter les lieux abruptement. Après l'exclusion de la Russie du G-8, le G-7 deviendra-t-il le G-6 un de ces jours? Par ailleurs, il semblen aussi que la présidente de la Commission européenne, apparemment jugée trop américanophile, commence à déplaire à un certain nombre d'Européens, surtout en France, possible signe d'un malaise grandissant dans le milieu des dirigeants européens, jusqu'au sein même du tandem franco-allemand qui constitue le moteur originel de la construction américaine. Ce moteur pourrait-il changer de régime au cours des prochaines semaines ou des prochains mois?
https://richardhetu.com/2025/06/27/fin-de-la-lune-de-miel-trump-carney/
Good God, what does he want, exactly: one more toy? A bigger plane maybe? An Iranian gold-plated plane to go with the recent Qatari one, the excuse being that Air Force One are actually two planes? Maybe he should ask for even more planes, by pressuring the European Union, Japan, China and Russia, so as to be able to reconstitute Trump Shuttle, but with a service between Dubai, New-Gaza-by-the-Sea and Mar-a-Lago. What is the world coming to?
https://richardhetu.com/2025/06/27/la-citation-du-jour-1658/
Un article surprenant de la publication européenne Le Grand Continent vient de paraître à la façon d'un coup de tonnerre dans le ciel. Il sonne comme un réquisitoire en règle, accablant et impitoyable, envers la présidente de la Commission européenne, Mme von der Leyen, accusée d'une façon générale d'avoir desservi la souveraineté stratégique de l'Union européenne face à l'Amérique, un argument familier qui laisse entendre que les plus hautes autorités françaises sont possiblement derrière cette prise de position et s'emploient à lancer des messages publics en guise de coups de semonce, le rappel des années qui restent au second mandat de la présidente laissant entendre que le temps lui est comptée et qu'elle doit changer de trajectoire. La fracture occidentale s'accélère, comme par vagues, au rythme des avancées russes en Ukraine, la guerre ayant révélé la vulnérabilité d'une Europe qui, depuis 1945, comptait sur la fiabilité d'une Amérique qui, dans sa forme trumpienne, est de moins en moins digne de confiance dans ses engagements américains.
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Il rst incontestable que, dans le domaine de l'aéronautique militaire, l'écosystème français l'emporte aisément sur ses équivalents espagnol et allemand. Cela devrait se refléter sur le mode de gouvernance qui en découlent au sein d'Airbus, un conglomerat où les trois pays en question figurent au capital-action.
https://www.marianne.net/societe/defense/pas-de-place-pour-deux-males-alpha-airbus-allemagne-et-dassault-secharpent-de-nouveau-sur-le-scaf
Ça fait beaucoup penser aux opérations aériennes anglo-américaines avant le débarquement de Normandie. Les Russes affaiblissent l'arrière du front, dans le but de désorganiser les défenses, affaiblir la logistique, apeurer les populations civils, semer la pagaille d'une facon croissante, tout en masquant au maximum les axes qui sont certainement déjà envisagés et planifiés pour mener les attaques au sol qui auront pour but de percer le front et faciliter son effondrement progressif. Plus vite cette guerre se terminera, mieux, ce sera pour tout le monde, y compris ces soldats ukrainiens qui se battent et meurent pour une cause perdue.
https://www.lemonde.fr/international/live/2025/06/29/en-direct-guerre-en-ukraine-le-projet-de-loi-americain-sur-les-sanctions-contre-la-russie-pourrait-etre-adopte-en-juillet-selon-lindsey-graham_6616331_3210.html
''A Defence Splurge Will Slow Europe Deindustrialisation''
...and help America's efforts to militarize its allies and made them carry a heavier load financially by transferring much of the weight of NATO on the back of the Europeans, in order to let the US in a better position to face the "threat' of China in Asia. The Economist is helping Trump and propping up the "threat" of Russia in the East, fanning the flames of war and trying to convince the Europeans that a terrible domino effet is about to start all over the continent, with the war-hungry Russians unleashing themselves upon a defenceless Europe, conquering everything in front of them: first Ukraine, then the Baltics, then Rumania, then Poland, then Germany, then France, then Spain. This is war-induced paranoia. It is understandable, given the toll of the Ukrainian War since 2022, in material destructions, number of dead and wounded people, and the suffering of all kind it has produced. It also seems to have awakened age-old (and still-unresolved) conflicts, like the continuing tragedy of the Palestinian people, and the obsessive nature that has caracterized the difficult relations between the US and Iran, unable to reconcile themselves since 1979. Why is The Economist so obsess with "military kit" and weapons buying? Is it too gave a boost to Uncle Sam's economy, in some kind of Anglospherian solidarity, in the spirit of AUKUS-like friendship between America and Australia, the first needing the second for its financial support, while making matters worse since the nuclear submarines involved are not likely to see the light of day in the near future, if ever? Does the world needs more war and destruction, or does it need to return to peace as soon as possible? What does the world economy needs and what The Economist can do to help bring it along and facilitate things?
https://www.economist.com/europe/2025/06/26/a-defence-splurge-will-slow-europes-deindustrialisation
Question idiote: Pourquoi les relations entre l'Algérie et les trois pays sahéliens (Mali, Burkina Faso, Niger) se dégradent-elles donc? Est-ce que l'AÉS soupçonne l'Algérie de soutenir les rebelles djihadistes et touaregs? Est-ce que la diplomatie marocaine s'est montrée plus habile que la diplomatie algérienne, en plus d'être soutenue par la France, comme le démontre bien la reconnaissance française de la légitimité de la souveraineté du royaume chérifien sur l'ancien Sahara espagnol, imitée en cela par l'Espagne, d'ailleurs, dans la foulée? Est-ce le signal d'un début d'un refroidissement de la perception du gouvernement malien envers le soutien militaire de la Russie, comme pourraient l'indiquer les révélations récentes de la revue Jeune Afrique sur les exactions du groupe mercenaire Wagner au Sahel? Est-ce un peu tout cela à la fois?
https://www.lorientlejour.com/article/1467024/au-maroc-un-ambitieux-projet-pour-ouvrir-le-sahel-a-latlantique-papier-dangle.html
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