MONDE OCCIDENTAL: VERS UNE FRACTURE?

 

LES NOUVELLES - 2025

JUIN

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(Résumé des affichages faits sur Linked In, en date du dimanche 8 juin 2025)

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Un article extrêmement intéressant qui résume bien les défis liés à l'histoire de l'Afrique, mais aussi ceux qui sont liés à l'histoire des Amériques, de l'Asie et de l'Océanie, tous des territoires touchés et bouleversés (parfois pour le mieux, parfois pour le pire) par l'intrusion des puissances européennes sur ces portions du globe au cours des derniers siècles. L'histoire appartient à tous ceux et celles qui sont concernés par l'évolution de telle population vivant sur tel territoire à tel moment de l'histoire de l'évolution de notre espèce au fil du temps. Les collisions entre civilisations différentes, entre cultures différentes, sont inévitables: elles ont toujours eu lieu, ont encore lieu et vont vraisemblablement continuer d'avoir lieu, l'évolution des population étant inégale, que ce soit aux plans de la puissance militaire, de l'influence politique, de la richesse économique, de la nature des conceptions spirituelles ou religieuses, de la survenance des découvertes scientifiques et technologies, etc. Ces collisions peuvent avoir toutes sortes de conséquences, bonnes ou mauvaises, prendre bien des formes, fécondes ou stériles, se dérouler à différentes vitesses, de très lentement à très rapidement, et forment, au fond, l'essentiel des livres d'histoire, remplis des hauts et des bas des sociétés impliquées, ainsi que des gloires et des misères qui en découlent. Les Africains et les Africaines ont effectivement besoin de se réapproprier leur propre histoire, d'autant que celle-ci est l'histoire-souche des différentes histoires particulières qui sont apparues au fur et à mesure que nos très lointains ancêtres quittaient ce continent-mère qu'est l'Afrique pour aller se répandre et essaimer un peu partout sur la planète Terre, au gré de vagues de migration très complexes et encore trop peu déchiffrées. Ces vagues de migration ne sont en effet pas aussi connues qu'elles pourraient l'être, ce qui devrait s'améliorer progressivement, grâce aux découvertes archéologiques, génétiques et autres. Nous avons colonisé la Terre à partir de l'Afrique, tout comme nous coloniseront peut-être l'ensemble du système solaire à partir de la Terre... La vie est un éternel recommencement.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/02/les-pays-africains-au-defi-de-la-reecriture-de-leur-histoire_6610205_3212.html

A lucid and enlightened view of Trump's impact on the current US geopolitical evolution among the political landscape. Trumpian policies are likely to be good for America on the short-term and bad on the long-run. They're also likely to indirectly favor the emergence of the Chinese century, with the Middle Empire as the main center of the world, amid a fragmented political scene, with a dependant Russia, a growing potential rival (India), a resurgent Union européenne, a diminished but still potent America, etc.

https://www.foreignaffairs.com/united-states/end-long-american-century-trump-keohane-nye?s=EDZZZ005ZX&utm_medium=newsletters&utm_source=fatoday&utm_campaign=The%20End%20of%20the%20Long%20American%20Century&utm_content=20250602&utm_term=EDZZZ005ZX

Voici un article extrêmement intéressant sur les conséquences des changements climatiques, plus précisément au sujet des itinéraires maritimes de plus en plus utilisables dans l'Arctique russe, entre la péninsule européenne, à l'ouest, et l'Extrême-Orient, à l'est, ainsi que les retombées que cela occasionne au niveau de la nouvelle géopolitique mondiale, étant donné l'émergence d'une rivalité politique grandissante entre:

• la Chine, épaulée par la Russie, elle-même épaulée par la Corée du Nord et l'Iran, et
• les États-Unis, épaulés par le Japon et la Corée du Sud.

Pendant ce temps, l'Inde cherche sa voie et se concentre sur son propre développement économique, loin des deux superpuissances, et l'Union européenne, quant à elle, continue son exercice en cours de recentrage stratégique, craignant d'être lâchée par la nouvelle administration trumpienne, sous peu ou plus tard, probablement avec raison.

https://www.linkedin.com/in/roberto-lafforgue-7a356347/

Food for thought... but will it be heard in Canberra and Wellington? At the beginning of the Pacific War, between America, Britain and Japan, the sinking of the American battleships in Pearl Harbour, by Japanes planes, and the sinking of two British capital ships in the waters of British Malaya, again by Japanese planes, sent a very strong message signaling important changes in military warfare, the end of the era of gun-bearing ships and the start of theera of the plane-carrying ships. The Ukrainian War has created the same kind of awakening (toward the use of drones, both sea-borne and air-borne, for instance) and a hypothetical war between China and America would also do the same thing, undoubtedly, but with hard-to-predict teaching...

https://johnmenadue.com/post/2025/06/chinese-jet-shoots-down-frances-best-fighter-nz-and-australia-should-pay-attention/

Cet article est fascinant et donne à voir un aperçu de l'industrialisation des processus liés à l'élevage porcin, à très grande échelle, à coup de gigantesques gratte-ciels, assez incongrus dans le paysage villageois, et sans avoir besoin de recourir à de vastes étendues champêtres. On devine que le choix d'un emplacement aussi éloigné découlait simplement de la possibilité de profiter du bas coût des terres rurales et, aussi, du besoin de revitaliser le milieu environnant des provinces de l'intérieur, dans ce cas-ci par le biais des (quelques) emplois générés localement et des autres retombées économiques induites par la présence de l'immeuble-usine, incluant les taxes municipales et provinciales (ou ce qui en tient sans doute lieu en Chine).

https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/02/en-chine-l-essor-des-gigaporcheries-ces-fermes-usines-verticales-aux-milliers-de-cochons_6610032_3244.html

Cet article surprenant laisse entrevoir des aspects inattendus découlant des tensions géopolitiques actuelles, dans la foulée de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et des événements subséquents, sur fond de rivalité politique croissante entre la Chine et les États-Unis. En langage clair, il révèle qu'un groupe de pays pro-américains ont décidé, en octobre dernier, c'est-à-dire juste avant les élections présidentielles américaines, de se substituer à l'ONU pour mettre de l'avant, promouvoir, valoriser et défendre leur version particulière de ce qui constitue, selon eux, les règles internationales régissant les relations entre États souverains. Ce groupe comprend onze pays faisant partie de la mouvance américaine, dont les États-Unis eux-mêmes, bien sûr, mais aussi d'autres pays anglophones (le Canada, le Royaume-Uni et, présumément, l'Australie et la Nouvelle-Zélande), deux pays asiatiques (le Japon et la Corée du Sud) et des pays membres de l'Union européenne, non-précisés (la France, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne?). Cette initiative est vraisemblablement le fruit de ruminations et de tractations survenues lors des dernières semaines de l'administration Biden, confrontée alors à une défaite quasi-inévitable aux mains des Républicains de Donald Trump. Il s'agit donc probablement d'un genre de groupe informel fonctionnant plus ou moins en marge du système "officiel" onusien. En soi, ça ne porte pas nécessairement à conséquence, mais cela soulève pourtant des interrogations. Comment ce groupe évoluera-t-il? Comment réagira l'administration Trump 2.0 aux agissements de ce groupe en cas d'accroc diplomatique? Mettra-t-il alors un terme à la participation de son pays? Plus encore, comment ne pas sursauter devant ce qui semble être l'amorce d'une ONU "parallèle" édictant ses propres règles et contredisant l'ONU "officielle"? La vaste armature internationale établie par les vainqueurs de la Deuxième guerre mondiale, notamment les États-Unis, avec le conseil de sécurité et l'assemblée générale, mais aussi l'UNESCO, l'UNICEF et tout le reste, est-elle en danger de s'effilocher, de se fracturer en deux sous-blocs, l'un pro-chinois, l'autre pro-américain?

https://www.lapresse.ca/international/2025-06-02/la-coree-du-nord-affirme-que-ses-liens-avec-la-russie-garantissent-la-paix.php

De quoi le Royaume-Uni a-t-il peur exactement? Craint-il une invasion russe qui, passant à travers la Pologne, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et la France, se glisserait par le tunnel sous la Manche pour envahir le sud de l'Angleterre? Les pays de l'Union européenne ne valent guere mieux, tentant de faire croire au teste de la planète que l'ours russe les menace existentiellement. C'est complètement ridicule et cela souligne le besoin pressant d'une fin rapide à ce conflit ukrainien qui envenime l'atmosphère depuis bien trop longtemps. Pourquoi les Européens s'imaginent-ils que les Ukrainiens leur appartiennent? Pourquoi tentent-ils de les arracher à la Russie? Ils ont beaucoup plus d'affinités avec leurs cousins russes (et biélorusses) et ils ne voient surtout en l'Europe qu'une façon de connaître une plus grande prospérité, alors qu'il y a bien des façon de l'atteindre et bien des avenues pour s'y rendre, autant les avenues menant à Paris ou à Berlin que les avenues menant à Moscou ou à Beijing. C'est comme si les dirigeants Européens s'étaient pris au piège de leur propre rhétorique guerrière pro-ukrainienne et anti-russe et ressentent maintenant le besoin de résister à une menace qui n'existe réellement que dans leur imagination, une imagination visiblement trop imbibée de culture américaine depuis leur naissance.

https://www.lavoixdunord.fr/1591708/article/2025-06-02/douze-sous-marins-d-attaque-6-usines-de-munitions-et-sans-doute-des-f-35a-le

Israel can not be allowed to win this war. It is currently using two tools to solve the Gazaouï conandrum. It is using its military forces, overtly, to eliminate the civilian and military branches of the Gaza de facto government. It is also using artificially-induced famine, covertly, to cynically reduce the population as much as possible, in the hope of inciting the survivors to willingly migrate out of Palestine if given the chance, to the Sinai, if Cairo agrees to such a scheme, or through the Sinai to go elsewhere, if another relocation place can be found for them, like in Libya, for instance. The whole thing is obscene. This war, hopefully, will be remembered one day as the Palestinian Liberation War, since the current Israeli government, protected by both its nuclear weapons and its alliance with America, clearly feels that it has the responsability to decide the fate of the Palestinian people, something for which it is simply not qualified to.

https://www.foreignaffairs.com/israel/israels-dangerous-escalation-gaza

La nouvelle confirme que l'aéronautique militaire européenne a le vent dans les voiles par les temps qui courent, pour ainsi dire, notamment au niveau de deux pays ayant des technologies nationales bien affirmées et avancées, la France et la Suède. Le consortium Airbus, mené par le trio Allemagne / France / Espagne, se distingue aussi, entre autres entreprises européennes impliquées dans le domaine aéronautique.

https://www.capital.fr/economie-politique/le-rafale-passe-a-cote-d-un-gros-contrat-ce-que-l-on-sait-1514600

Donald Trump, politiquement, est un grand naïf, un promoteur immobilier qui s'y connaît en matière de construction d'immeubles en milieu urbain, mais qui ne comprend absolument rien aux relations internationales. Il ne se rend même pas compte, de lui-même, qu'il est en train de se faire rouler dans la farine par des dirigeants bien plus futés et habiles que lui, tels que Vladimir Poutine, pour la Russie, et Xi Jinping, pour la Chine. Il est bien évident que M. Poutine et, plus largement, le gouvernement russe en général n'ont aucune intention de se contenter d'un cinquième de l'Ukraine. C'est l'entièreté du peuple ukrainien qu'ils veulent, afin de le fédérer avec les Biélorusses et les Russes. La présente guerre ne se finira que lorsque cela sera fait. Si cela s'avérait impossible cette fois-ci, pour une raison ou une autre, et que la guerre ukrainienne devait prendre fin prématurement, un peu comme celle de 2014, un autre conflit, le troisième, donc, serait probablement déclenché cinq ou dix ans plus tard.

https://www.lejdd.fr/International/guerre-en-ukraine-apres-un-echange-avec-poutine-trump-previent-quil-ny-aura-pas-de-paix-immediate-158828?m_i=y_jU0i9diTviGd3R7Pw9iGdUYD%2B7nEW%2B%2BYYNu8Hu68kjQZlfNOovL0qzcDQGM8DY6uYTMCtu7RaDGKuooysDnCcztGeZxo&at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=NDM_JDD_050625&at_send_date=20250605&M_BT=21040081815

China is obviously flexing its muscles, here, as a warning to other carmaking countries all over the world. The US will probably be last in having access again to the critical minerals and magnets. As for companies in Europe, India, South Korea, Japan and elsewhere, they better pressure their respective governments in the matter of the current trade war between America and China, launched by a very inept president who overTrumped himself.

https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/Indian-carmakers-scramble-in-face-of-China-rare-earth-curbs

Demographically speaking, girls are to be preferred to boys, usually. A society with about as many women than men is probably the optimal situation, all things being equal. That being said, it would probavly be better to have a ratio showing more women than men in a given society, that the reverse kind of ratio. In point of fact, if there is a growing imbalance of women over men, a simple way out could be to legalize bigamy in civil marriage, or to favor the spread of Islam, or to do both.

https://www.economist.com/leaders/2025/06/05/the-stunning-decline-of-the-preference-for-having-boys

This interesting article gives many informative elements about the formative process behind the creation of the BRIC grouping, it's transformation into the BRICS, then it's slow growth since that time. This Russia / India / China fundamental triangle is the underlying structure behind the present BRICS association and the evolution of the internal tensions between this trio of large countries should have an important impact on the geopolitical shifts to come on the Three Lands area (Europe, Asia, Africa). In short: RIC became BRIC, which eventually became BRICS, which went through a first round of expansion in 2023 (with additional members), then another round of expansion in 2024 (with a number of members and partners).

https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3313146/russia-moves-again-join-china-and-india-despite-trust-issues-border-disputes?share=ThjpFB02gJXCWYfJ7UynxOtO%2FF3EGNv9CS7CjeuaKDcCa%2BL3tORr355zjc2Uw6XNegAVIQNUlJ08%2Bv25ZJBIvgQHiqjPAetb7%2BJ9Ff7c39IOfDbqWYRgjJ5m8DwxqfF1r7P99VOPWeyl3FghIoSugg%3D%3D&utm_campaign=social_share

L'Espagne, l'Italie et la Belgique ont tout à fait raison d'avoir des réticences envers les exigences américaines visant à rehausser à 5 % le ratio de leur participation au budget de l"OTAN.  Il serait bien plus conséquent que les pays membres de l'Union européenne centralisent et mutualisent leurs ressources militaires et sécuritaires dans un cadre européen, défini en fonction des besoins européens et géré en fonction des enjeux européens, tels que définis par les instances européennes, tel que le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil européen. Les besoins européens n'ont pas à être définis (et les moyens européens n'ont pas à être contrôlés) par le gouvernement américain, d'autant que celui-ci est surtout préoccupé par un repositionnement de ses forces face au "péril" chinois. Washington cherche à transférer le fardeau financier de la défense de l'Europe de ses épaules aux épaules des pays européens, tout en gardant ce fardeau sous commandement américain... L'Union européenne doit se rendre en main au plan militaire/sécuritaire. L'Espagne, l'Italie et la Belgique doivent envisager de quitter le cadre de l'OTAN et jeter les bases d'un nouveau cadre centré autour des besoins et des enjeux de l'Europe continentale. D'autres pays, peut-on espérer, pourraient se joindre à ce mouvement, comme le Portugal et la France, afin de constituer un bloc assez puissant pour pouvoir influer sur les autres pays membres de l'Union européenne qui sont aussi membres de l'OTAN, afin qu'ils s'en détachent et les rejoignent, au plus grand bénéfice de l'Union européenne. À quoi les Européens doivent-ils penser, à ce qui est bon pour Washington ou à ce qui est bon pour l'Europe?

https://www.lapresse.ca/international/2025-06-05/l-otan-tres-proche-d-un-accord-sur-une-hausse-des-depenses-de-securite.php

It is clear that any peace initiative will have to be a long-term process, with phases. Here, is a possible way forward. A return to complete peace will be ideal, but that may take some time. Even if Israel manage to take total control of the Gaza Strip, a Hamas-run government-in-exile might keep the conflict open, officially, despite the absence of operations on the ground inside the occupied territory. That may open the way for terrorist attacks organized outside the Israel/Palestine area. Many avenues exist to force Israel to accept a two-states solution. A concerted drive to obtain official recognition of a Palestinian state by as many countries as possible, among those who still haven't done so, of course,, will be one avenue. A military embargo on all material that can be used to enforce the occupation of the West Bank, the Gaza Strip and East-Jerusalem, UN-sponsored and involving as many countries as possible, may be another, It may go a long way to incite Israel to change its point of view, especially if a more open-minded administration eventually replace the current one. Economic embargo is one more weapon that can be used for that purpose, UN-sponsored and excuted on a volontary basis, country by country basis. The threat of removing the current recognition of Israel as an independant state by the General Assembly of the UN may also be a way to persuade Israel to accept the legitimacy of the two-states solution. As for the governance issue of the occupied territories, in the event Israel finally agree to such a two-states solution, the best way may be to transfer those territories to UN-control, at least at first. It may be necessary to create two separate Palestinian entities, one for the Gaza Strip and one for the West Bank \ East Jerusalem, to avoid a West Pakistan / East Pakistan scenario, though that would have to be officially agreed upon by the populations directly involved, of course. After a period of time, long enough 1) to build up the civilian administration of the new state(s), 2) to relocate to Israel proper the Hebrew-speaking populations currently living in East Jerusalem and the West Bank, and also 3) to allow the Palestinians enough time to create as many political formations as they wish, elections may be organized among those new political parties, under UN supervision, in order to transfer the new state(s) to civilian control. It may be prudent to keep the security / military aspects of the new government(s) in the hands of the UN at first. It may also be useful to create some kind of demilitarized zone between Israel and the new entity / entities, at least for a time.

https://johnmenadue.com/post/2025/06/talk-of-a-two-state-solution-may-not-go-much-further/

Quoi que puisse en penser la très britannique (et très belliqueuse) publication économique qu'est "The Economist", les pays européens n'ont pas à brûler d'impatience de sauver la mise à l'Ukraine, in extremis, ce pays étant probablement condamné à s'effondrer au cours des prochains mois, sous les coups de butoir d'une Russie qui aura certainement besoin de plusieurs années de repos avant de songer à donner l'assaut au reste de la très vaste péninsule européenne. En fait, les pays de tradition catholique que sont le Portugal, l'Espagne, l'Italie, la France et la Belgique auraient intérêt à calmer les ardeurs guerrières de leurs voisins protestants du nord. Non, l'Union européenne ne sera pas envahie cet été. Non, les chars russes ne se frayeront pas de sitôt un chemin jusqu'à Lisbonne ou Brest. Au-delà de la paranoïa, assez compréhensible mais néanmoins répréhensible, de la très respectable revue The Economist, de l'impatience d'un Donald Trump un peu trop anxieux de laisser les coûts de la défense européenne aux pays européens, en autant que la très américanisée OTAN garde la haute-main sur la direction militaire des opérations, et de l'aveuglement d'un trop grand nombre de gouvernements européens devant la nécessité (pourtant manifeste) d'assurer à l'Union européenne une plus grande autonomie stratégique, il faut souligner que le temps n'est pas si compté que cela, que l'avenir des pays européens ne se décidera pas sur un coup de dé, au cours des prochains jours, et qu'il vaut la peine de s'y prendre de la bonne façon pour faire en sorte que l'Europe reste aux mains de l'Europe et qu'elle cesse enfin d'être la simple vassale d''une Amérique qui, disons-le de nouveau, a la tête ailleurs, bien loin de Bruxelles, de Paris ou de Berlin, puisqu'elle redoute Beijing bien plus que Moscou. L'OTAN a besoin de l'Union européenne mais l'Union européenne n'a pas besoin de l'OTAN.

https://www.economist.com/europe/2025/06/04/germany-is-building-a-big-scary-army

Musk is probably right in thinking that America needs a new political party, a centrist one that can counter the Trumpified Reoublicans. Can the Democrats reinvent themselves by forging some new coalition? What about something like an American Green Party, riding on the popularity of the environnement among the younger folks, in order to put America firmly on a path that can unify people from all background, open to the outside world and aiming to build a better future?

https://www.economist.com/the-world-in-brief

Ça fait irrésistiblement penser à la construction du complexe militaire du Pentagone, en Virginie, au sud du fleuve Potomac et juste en face de la capitale fédérale américaine, lors de la Deuxième guerre mondiale, construction qui avait donne lieu à un chantier titanesque à l'époque...

https://www.linternaute.com/actualite/societe/8069293-article/

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