EN ATTENDANT TRUMP: CRAINTES ET ESPOIRS

 

(Messages publiés sur X au cours des dernières semaines)

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December 19, 2024

Here's a revealing article about the way China envisions the development of its economic links with the European Union.

The most direct itinerary for the shipment of goods between, say, Shanghai and Berlin follow this axis: China / Kazakhstan / Russia / Ukraine (or Byelorussia) / Poland / Germany. The current Ukrainian War is an obstacle to the smooth functioning of such a vital trade artery, just as much as the animosity it created between the EU and the Russian Federation, and increasingly with China.

There's the Middle Corridor through the Caspian Sea, but such an option also has its drawbacks, especially the necessity of unloading and loading cargo at both shores of that vast inland sea. Shipments must then follow a circuitious route through the South Caucasus, Turkiye, and the Balkans before reaching their European destination.

It all means that the maritime solution may be the most convenient one for China, at least for now, and it is likely to remain so till the end of the Ukrainian War, whenever that may be. From Shanghai to Berlin, ships used the South China Sea, the Malacca Strait, and the Indian Ocean. Right now, because of the Israeli War, many ships have to go around all around Africa to reach Europe.

Eventually, though, as soon as that conflict cease to be an impediment to commerce, the most direct maritime road will pass through the Red Sea, the Suez Canal, the Mediterranean Sea and the Egean Sea, right to the port of Thessaloniki.

From there, the goods would be put on the trains that will be using the Chinese-modernized railway and been conveniently brought toward Central Europe, through northern Greece, Macedonia, Serbia and southern Hungary, right up to Budapest, from where they would then be distributed locally or send elsewhere toward Poland, Germany or Western Europe.

It follows from all this that Eastern Europe is bound to benefit more from Chinese trade than Central Europe or Western Europe in the long-term, if only because of the advantages of reduced cost and distance that are implied by the proximity of this part of the European subcontinent to the rest of the enormous Eurasian landmass.

https://asia.nikkei.com/Spotlight/Belt-and-Road/Botched-Belt-and-Road-project-triggers-political-crisis-in-Serbia

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December 20, 2024

An interesting project is going on in Egypt, a Bricsian member country.

The Green line is already under construction, on a east-west axis, passing just south of Cairo and just west of Alexandria. Such a line would integrate well on a future North African high-speed network reaching possivly as far as Algeria, a Bricsian partner country, on the westward, through Lybia and Tunisia.

Algeria, by the way, aim to build a new railway line through the Sahara, to Tamanrasset. From there, it would be easy to reach the territory of the new confederation taking slowly shape among the Sahelian States' Alliance (Mali, Burkina Faso and Niger, with Tchad being a likely new member one day).

From there, it would be easy to reach the rest of West Africa, more precisely the ports of the coastal countries of the Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, the CÉDÉAO (Sénégal, Guinée, Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria, etc.).

On the eastward side of the Green line, an eventual extension passing over (under?) the Red Seas, south of Suez, would easily cross the Sinai peninsula and reach the Israeli border, in order to continue toward other Bricsian countries of the Middle East, like Turkiye (a partner), Iran (a member) and the United Arab Emirates (a member), without mentioning Saudi Arabia (a quasi-member).

Such a high speed railway may possibly have to pass over (under?) the Gulf of Akaba, south of Eilath, to reach Jordan or Saudi Arabia, depending on the outcome of the current Israeli War. Meanwhile, fighting is still going on in the Gaza Strip and Northern Syria, while Southern Lebanon remains under Israeli military rule, just like the slice of Syrian territory that was recently put under the protection of the military forces of Israel, just to the east of the already-annexed Golan Heights. That slice of territory separates Greater Israel from the Syrian territory controlled by the new Damascus government.

It may possibly get annexed at the end of the Israeli War, along with the West Bank and the Gaza Strip, creating an even Greater Israel.

https://press.siemens.com/global/en/pressrelease/siemens-mobility-presents-first-velaro-high-speed-train-egypt-innotrans-berlin

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December 21, 2024

There is a possibility that the BRICS countries will end up being the main winners in the Syrian reorganization, instead of the Western countries, since many of the region's actors are closely or loosely linked to this economic association: Bricsian Turkiye, Bricsian Egypt, Bricsian United Arab Emirates and quasi-Bricsian Saudi Arabia. The end result may turn out to play well with Bricsian China, Bricsian Russia, Bricsian India and Bricsian Iran.

In such a context, how Israel and America will play their cards, especially after the intronisation of Trump 2.0, is bound to have an effect upon the evolution of the political situation in the Middle East.

https://www.economist.com/finance-and-economics/2024/12/19/conflict-is-remaking-the-middle-easts-economic-order

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22 décembre 2024

Le Golan demeure le point faible du dispositif militaire israélien. La décision du gouvernement israélien visant à mettre la main sur le mont Hermon et la zone démilitarisée et celle visant à doubler le nombre de colons Israéliens qui vivent sur ce territoire pris à la Syrie en 1967, puis annexé en 1981, sont très mal vues par la Syrie et par plusieurs monarchies du Golfe arabique, dont l'Arabie saoudite. Cela augure mal pour la suite des choses...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2127049/israel-syrie-population-golan-annexe?partageApp=rcca_appmobile_appinfo_android

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23 décembre 2024

Maintenant, l'Union européenne est tributaire du gaz américain, bien plus cher que le gaz russe. Ça nuit grandement à l'économie européenne, celle de l'Allemagne, entre autres, mais aussi celle de la France et de bien d'autres pays du continent.

La Commission européenne, sous la houlette d'une dirigeante anglophile et pro-américaine, se fait le relais des cinq pays de l'Anglosphère, ceux qui font partie de l'OTAN (États-Unis, Royaume-Uni et Canada) et ceux qui dominent l'Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande), tous unis dans la crainte de la Chine et de son ascension politique, ainsi que de son influence croissante en Eurasie et dans le Sud global (grâce à sa participation à l'Organisation de coopération de Shanghai et à l'association économique des BRICS).

Plutôt que de tourner le dos à la Chine et de la voir comme une ennemie mortelle, comme le fait l'administration Biden et comme s'apprête à le faire la prochaine administration Trump 2.0, l'Union européenne aurait probablement avantage à composer avec les réalités géographiques induites par son emplacement à l'extrémité occidentale de l'immense continent eurasien.

L'Europe n'a pas à se faire plus américaine que l'Amérique, ni à voir en la Chine une nemesis sans merci.

https://www.courrierinternational.com/article/reportage-l-europe-prepare-sa-ruee-vers-les-metaux-rares-du-groenland_223857

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23 décembre 2024

On ne doit pas se cacher la vérité: Israël cherche visiblement à affamer la population arabophone de la partie nord de Gaza, très probablement pour en réduire le nombre, préparer ainsi l'annexion éventuelle de ce territoire et, subséquemment, faciliter l'implantation progressive de colonies, exactement comme c'est déjà le cas à Jérusalem-Est, un territoire palestinien annexé de longue date. Israël, selon toutes apparences, espère faire en sorte qu'à la longue, artificiellement, une majorité de la population de Gaza-Nord sera composée de résidents parlant l'hébreu, réduisant les Palestiniens de ce secteur à une minorisation démographique graduelle, un peu comme Jaffa a été lentement absorbée par Tel Aviv au fil des décennies.

https://www.lefigaro.fr/international/nord-de-gaza-seuls-douze-camions-ont-pu-livrer-de-la-nourriture-et-de-l-eau-en-deux-mois-et-demi-20241223?

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23 décembre 2024

C'est tout de même incroyable. Donald Trump ne sera intronisé que dans quelques semaines et il commence déjà à faire des siennes.

Il tente maintenant d'intimider le Panama, petit pays d'Amérique centrale qui a été envahi par les Américains à l'époque de Ronald Reagan, parce que son dictateur, le général Noriega, n'était plus assez obéissant envers ses maîtres et avait donc cessé de leur être utile, comme Saddam Hussein un peu plus tard, en Irak.

Le Panama est soupçonné aujourd'hui, par Trump 2.0, d'être trop obligeant envers les Chinois et pas assez envers les Américains. Il est vrai que l'Amérique, au moment de la création du fameux canal, a réussi à détacher le Panama de la Colombie voisine, afin d'en faire une république indépendante. Il est cependant tout aussi vrai que le président Jimmy Carter a signé avec le gouvernement panaméen un traité de cession du canal (et du territoire environnant), en bonne et due forme et que la position juridique du prochain président américain est par conséquent assez faible.

Au final, tout cela laisse un drôle de goût dans la gorge. Après avoir rêvé d'acheter le Groenland au cours de son premier mandat, voilà que M. Trump ambitionne maintenant d'annexer le Canada tout entier (!) et de reprendre la Zone du canal, bien que ce territoire ait été retourné au Panama tout à fait légalement. Ça prouve qu'il n'est pas chose facile d'être le voisin d'un tel personnage.

L'idéal, au fond, ce serait de pouvoir détacher le Québec du Canada et d'aller l'amarrer de l'autre côté de l'Atlantique, quelque part au large de Brest, par exemple.

https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20241223-le-panama-rejette-la-menace-de-donald-trump-de-reprendre-le-contr%C3%B4le-du-canal

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December 23, 2024

Trump 2.0 will probably have an overall negative impact on the US economy as a whole while preserving the future of that polity by making it adopt a more defensive posture, with a much reduced military budget, organized along different priorities: more money for the navy and the airforce, but much less for the land component of the US armed forces, accompanied by a wave of military bases closure outside of the homeland.

https://www.foreignaffairs.com/reviews/rise-and-fall-economic-statecraft

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24 décembre 2024

En clair: l'Iran tend un rameau d'olivier aux pays musulmans du Moyen-Orient pour créer un genre de regroupement régional, apparemment sur le modèle de l'ASEAN (Association of Southeast Asian Nations) ou de la CÉDÉAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest). Toutefois, dans la liste des pays qui existent dans le périmètre concerné et qui sont implicitement invités à en devenir un jour membres, il manque évidemment deux États: Israël et la Palestine, en guerre l'un contre l'autre. Il s'agit donc, sans doute, d'une invitation à un dialogue sur l'avenir de la zone moyen-orientale. Qu'en adviendra-t-il? Comment les gouvernements interpellés, de l'Égypte à la Turquie, d'Oman à la Jordanie, réagiront-ils?

https://www.economist.com/by-invitation/2024/12/23/a-new-iranian-approach-to-regional-security-and-prosperity-by-m-javad-zarif

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29 décembre 2024

Le scénario le plus probable, actuellement pour ce qui est de l'Ukraine, c'est que ce pays soit militairement vaincu et entièrement occupé par la Russie au cours des prochains mois. Avec Trump 2.0 de retour au pouvoir à Washington dans quelques semaines, il y a de fortes chances pour que la défense de l'Europe continentale, après un temps plus ou moins long, ne soit plus organisée dans un cadre atlantique (OTAN), mais dans dans un cadre européen (Union européenne). Les États-Unis, se sentant bien plus menacés par la Chine que par la Russie, se repositionneraient alors, dans la foulée, ver le théâtre Indo-Pacifique, très probablement imités en cela par le Canada. Dans la même démarche, trois pays européens faisant partie de l'OTAN mais pas de l'Union européenne (Islande, Norvège, Royaume-Uni) auraient donc à reconsidérer leurs arrangements en matière de défense, très possiblement par le biais d'accords à la pièce avec l'UE. Le cas du R.-U., en particulier, est très délicat, ce pays partageant des liens étroits et profonds avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande, en Océanie, ainsi qu'avec les États-Unis et la partie anglophone du Canada, en Amérique du Nord, tout en étant lié au continent européen (et à ses réalités parfois incommodantes et embêtantes) par le fait d'une proximité géographique incontournable.

https://www.lecho.be/dossiers/conflit-ukraine-russie/se-dirige-t-on-vers-la-troisieme-guerre-mondiale/10579871.html

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December 29, 2024

This is madness... How does Trump intends to force Denmark to sell Greeland to the US ? Will he threathen to nuke Copenhagen if the Danish government refuse to sell ? Will he sought to impose a 300 % tariff to its products? Will he just flatly decide to sent troops to take over Greenland, starting a war with a fellow NATO ally? And what about the wishes of the Greenlanders, living in this autonomous part of the Danish kingdom? He's not even back in power yet, and he's already acting like a madman.

https://asia.nikkei.com/Spotlight/Trump-administration/Greenland-near-next-battleground-with-Russia-China-ex-Trump-aide-says

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December 29, 2024

The more it goes, the more it is obvious that America takes Europe for granted. Washington seems to think that the United States has simply to say "do this" and "do that" to the governements of the European Union and they would be eager to do so in order to prove their loyalty to Uncle Sam. In the same vein, the European members of NATO, in the view of Mr. Trump, must now increase their military expenses to 5 % of their national budgets, to enable the US to focus on the Indo-Pacific and use most of its own military budget for the struggle against China, building ships and planes, creating new weapons, new military installations in Japan, Guam, Australia, etc. What would Charles de Gaulle have thought of the current European governments?

https://www.scmp.com/week-asia/opinion/article/3292673/new-nato-chief-has-penned-war-poem-europe-and-america?share=VOPCbUhMcbZw%2BKR0MsfwxXbw%2BrX4EHNbP%2BDAG%2FdE%2BTFKqvM%2BNuhSbwuN4Tp7KrksIW3fnXlJCfCvHyF%2BFqp14TUgAJxU1PvxdE5xOjSGhFiDeZ8gpKO%2FdqVYxHKNslINxrT6gsXzMGu3HIrwbUWEqw%3D%3D

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30 décembre 2024

En février 2025, la Troisième guerre mondiale va entrer dans sa quatrième année, avec des combats qui se déroulent du Donbass à la bande de Gaza, du Yémen au Myanmar, partout où le monde bricsien est en contact avec le monde occidental. Certains fronts sont maintenant calmes (Sud-Caucase, Syrie, Liban), alors que d'autres pourraient entrer en éruption (mer de Chine méridionale, île de Taiwan, péninsule coréenne).

https://www.lecho.be/dossiers/week-end/didier-reynders-troisieme-guerre-mondiale-ce-qui-change-en-2025-industrie-musicale-les-incontournables-du-week-end/10580602.html

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December 30, 2024

An important change in posture for US forces in South Korea seems to be in the making: less concerned about North Korea and more concerned about China. China is becoming more and more the focus of America's deepest fears, to the detriment of older areas of major concern, like Europe or the Middle East. In this view, North Korea should be countered by South Korea, while America's forces on the peninsula should be redeployed to primarily face China's forces instead of North Korea's. Another interesting point is the following: the Trumpian expectations that US allies in Europe and Northeast Asia should pay a lot more for the military support they're getting can become a disruptive factor for the foreign officials involved. Potentially disturbing questions may eventually arise in their minds, like: who needs who more, here?

https://www.scmp.com/news/china/military/article/3292710/trump-defence-pick-points-focus-shift-north-korea-china-us-forces-korea?share=%2FwbpqOeNRuicpIxm%2FOSKErhMk3wr9h8iL1A3bM6CS1utN1cvjt5%2Fu%2Fxk23Vy5TAQghWD05AlOEOQZLOFmsOB4Q4tJ2vnh8MseWiTokDmSIshcmY%2B3RPLwb%2BdAKgwJBtkXfWFdiTuGOw3iyBVax0Zwg%3D%3D

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December 31, 2024

44 % of US farm workers are undocumented migrants who could be facing deportation in the coming years with the arrival of a new administration under Trump 2.0. Trump was elected for another term as President by telling American voters what they wished to hear, not what they needed to know. He told them essentially that inflation would go down, wages would go up, illegal migrants would be eliminated through the greatest deportation program the world has ever seen, trade deficits would be lowered through tariffs, public deficits would be reduced with the help of the increased revenue generated by those same tariffs, America would pay less for its defense by transferring a portion of the financing load to European and Asiatic allies, geopolitical rivals would be kept in check by fear of the might of American military forces, etc. The reality may turn out to be quite different from what has been sold to the American electorate. By starting trade wars with all the countries or groups of countries having surpluses against the US, Trump may initiate something that would not evolve according to plans. It also remains to be seen if the governments of those European and Asiatic allies would accept to pay more for US security, given the enormous annual budget deficits and the growing national debts of most of them. This article underline another potential difficulty. To deport millions of undocumented farm workers may sound good to a misinformed electorate, but if it creates supply problems or increased prices for food, it would be a self-defeating victory.

https://www.scmp.com/news/world/united-states-canada/article/3292963/us-farmers-fret-over-trumps-deportation-plans-americans-dont-want-these-jobs?share=12b4okifce8qB7ZK8ssdfITlP7Nf50qbG%2Fl8ueFFvXjnpS1cD%2Bl1VLX8XRb6M0taRQDjpBzROY4R%2Fb6tpti0IO%2FDF%2BIaXmUkuMWJtl8%2Fwb%2Fweyk1iZ8he6ds7vrJFd24dRortsW047M1gEXnMZ9r6w%3D%3D

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