JE NE SUIS PAS ADOLF HITLER, MAIS JOSEPH GOEBBELS

 


Seule l'âme du poète arrive à saisir la vraie nature des choses...

La poésie est une arme de destruction massive, apte à faire comprendre et à amener les changements nécessaires.

C'est un outil de communication, quelque chose de toujours utile, les grandes choses se faisant ensemble et impliquant une volonté commune, un sens commun, une compréhesion commune.

Ancien journaliste, ancien communicateur scolaire, j'ai pu apprendre certaines choses qui ne sont jamais perdues, même à mon âge.

Communiquer, c'est retransmettre ce qui a été reçu, c'est entamer un dialogue, une réflexion commune sur ce qui était, ce qui est et ce qui doit devenir.

Communiquer, c'est comme la paternité ou la maternité, c'est redonner ce qui a été reçu, l'iétincelle de vie et de conscience provenant des origines lointaines et l'étincelle de vie et de conscience commençant à dériver et à se diriger ailleurs, dans le cadre d'une autre dimension, inconnue et à découvrir, celle du temps à venir, celle de l'à-venir des temps présents, celle de l'avenir du monde..

La vie est un voyage dans le temps et s'inscrit dans une chaîne remontant à la soupe primitive, sous la forme d'un enchaînement ininterrompu, de fils à père, puis à grand-père, puis à arrière grand-père, arrière arrière grand-père, arrière arrière arrière grand-père, et ainsi de suite, de génération en génération, en s'enfonçant dans les brumes du temps, toujours plus haut en amont, à la poursuite d'un tout premier géniteur que d'aucuns appelleraient sans doute Père ou même Dieu...

Cela fonctionne aussi dans l'autre sens, en aval, de père en fils, en petit-fils, en petit petit-fils, en petit petit petit-fils, ainsi que de mère en fille, en petite-fille, en petite petite-fille, en petite petite-fille, etc. Chaque maillon, chaque chaînon, à naître prolonge la chaîne d'un petit peu plus, dans une croissance constante et incessante, entamée avec le début de la reproduction sexuée, il y a trop longtemps pour qu'on puisse le dater avec certitude, encore moins s'en souvenir, d'ailleurs qui pourrait au fond se souvenir d'une telle chose?

Ces chaînes, passant pour chacun par son propre père et sa propre mère, si l'on y songe d'une certaine manière, à la façon d'un poète, créent des genres de tentacules unissant le début de la vie, la vie présente et la vie future. Ces tentacules s'entremêlent et forment des brins, des cordes, des rassemblements, le matériau de base de ce qui est réellement important, i.e. pas la technologie, pas les objets matériels, pas les pays ou les régions, mais les familles, les sous-clans, les clans, les peuples, les nations, les familles de peuples et de nations et ainsi de suite jusqu'à ce que l'on voir surgir et que l'on réussisse à capter l'humanité dans son ensemble et dans toute sa complexité intrinsèque, l'Archipel humain.

Communiquer, c'est bien plus que ce que l'on croit généralement, c'est écrire, parler, crier, sourire, pleurer, rire; mais aussi penser, songer, réfléchir, se creuser la cervelle; mais également écouter, lire, voir, recevoir, apprendre et, surtout, la plus difficile et ardue de toutes les capacités possibles : comprendre. Bref, communiquer, c'est transmettre, comme vivre, c'est avoir reçu la vie, être en mesure de la redonner et parvenir à la retransmettre par la formation d'autres êtres, créant ainsi une petite lueur d'humanité, minuscule, capable de tout et de rien, du pire comme du mieux, une petite lueur d'humanité, sous la forme d'un enfant que l'on pousse vers l'avant, sur les chemins menant à l'avenir du monde, le long de sentiers dont certains n'existent même pas encore...

Communiquer, c'est s'inscrire dans le temps et dans une continuité, dans l'humanité et pour l'humanité, dans le passé, le présent et l'avenir, dans ce qui était, ce qui est et ce qui, idéalement, doit être. C'est très difficile, ça peut sembler aisé, comme ça, mais ça exige une discipline et une tension de tous les instants, une réflexion incessante et un désir de saisir ce qui n'est pas encore perçu. Pour comprendre, il faut d'abord accepter la présence d'un manque, de façon à en arriver à chercher à le combler et à créer ainsi une nouvelle présence, grâce à la nouvelle compréhension qui en résulte. D'une certaine manière, les poètes ne sont jamais seuls, ils sont avec leur muse, leur inspiration, leurs perceptions les plus intimes et les plus personnelles. À une autre époque, on dirait que les poètes communiquent avec Dieu, qu'ils sont en contact étroit avec la Divinité, qu'ils sont l'âme de l'humanité...

J'aime bien l'idée d'un dialogue entre l'humain et le divin, cela me plaît beaucoup, même si je crois d'abord et avant tout en la nature, en la vie et en l'espoir...

Je ne crois pas au matérialisme et à l'individualisme, les deux monstres qui ravagent l'Amérique du Nord de l'intérieur, qui minent ce continent par le dessous et  qui détruisent ses chances d'avenir, sans que les gens de cette région du monde, pourtant la plus puissante et la plus riche qui soit, ne semblent pouvoir s'en rendre compte d'eux-mêmes. La capitale culturelle de ce continent, c'est Las Vegas, le centre nerveux du bling bling et de la superficialité, l'épicentre du suicide social que semble vouloir commettre l'Amérique du Nord dans sa croissante folie, dans ses envies sans fin de richesse et d'accumulation matérielle.

La vie, c'est l'esprit et la progression de l'esprit dans le temps, du passé vers l'avenir, ce n'est pas vraiment l'argent, ni les objets, ni le bonheur matériel, ce n'est pas la richesse, la technologie ou le luxe, tout cela relève de l'illusion, d'abord et avant tout. Les Nord-Américains sont des idiots, des imbéciles qui ne comprennent rien à rien, cela est de plus en plus évident.

Il faut une révolution des esprits et des âmes. Elle ne viendra pas de Las Vegas, n'y pensez même pas. Ce qui s'est passé à Las Vegas n'aurait jamais dû s'y produire, tout simplement.

Pourquoi n'arrivons-nous jamais à réellement comprendre la nature des choses?

Commentaires



  1. Bonne décortication de la communication!
    Les peintres tout comme les poètes ne sont jamais seuls, ils sont avec leur muse, leur inspiration, leurs perceptions les plus intimes et les plus personnelles. Je pense ici à Renoir, Monet, etc...

    Je te comprends, mon ami!

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