LA ROME DE L'OUTAOUAIS QUÉBÉCOIS ET DE L'EST DE L'ONTARIO
Source: L'Ora di Ottawa (Facebook)
Et pourtant... Pourtant, ceux qui y sont nés et qui la connaissent vraiment ne tarissent pas d'éloges à son endroit. Seuls les gens profondément ignorants de la vraie réalité des choses pourraient trouver à médire d'une telle ville.
En réalité (et en quelques mots), Maniwaki est, tout bonnement et en toute simplicité, une ville-sainte. C'est une terre bénie des Dieux.
Maniwaki, c'est le Rome des temps modernes, sur bien des plans. Tout d'abord, elle abrite les lieux de culte des trois grandes cultures originelles de l'Outaouais québécois et de l'Est ontarien, soit (dans leur ordre d'arrivée) les Algonquins, les Français et les Irlandais (les plus méconnus, simplement parce que leurs villages ont été noyés sous les vagues subséquentes d'Anglo-Saxons, habituellement protestants -mais pas toujours-).
Maniwaki comptait en effet quatre églises catholiques, dont deux pour la majorité canadienne-française (l'Assomption et Christ-Roi, la dernière n'existant plus), plus une pour la minorité irlandaise (portant le nom de St-Patrick -bien sûr-) et une autre encore pour la bande algonquine de Kitigan-Zibi (près de l'entrée sud de Maniwaki et à l'extrémité nord-est de la réserve, sur la rue Fayard, côté ouest), dénommée officiellement Saint-Rosaire mais connue par tout le monde sous le simple nom de "l'église indienne".
C'est donc dire que, dans le duopole constitué par Maniwaki et Kitigan-Zibi, on trouve aussi bien des Algonquins (anishinabegophones et anglophones), des Français (francophones) et des Irlandais (anglophones), à différents niveaux de métissage culturel et génétique, plus un nombre encore petit mais grandissant de migrants plus récents, habituellement arrivés de Montréal ou de Gatineau. Le duo fraternel Maniwaki/Kitigan-Zibi forme donc d'emblée l'une des communautés les plus représentatives du Canada et du Québec de demain, au plan ethno-démographique, avec sa population tout à la fois autochtone, francophone, anglophone et allophone, qu'on pourrait schématiser de la sorte: Pré-Québécois, Franco-Québécois, Anglo-Québécois et Néo-Québécois.
Autant la Rome des César était le carrefour de tous les peuples de l'Empire, autant les deux communautés-jumelles que sont Maniwaki et Kitigan-Zibi Anishinabeg forment le carrefour du monde actuel. C'est en quelque sorte le microcosme de la haute vallée de la Gatineau, des Pays-d'en-Haut, du Québec, du Canada et de l'ensemble des Amériques.
C'est pourquoi il importe de mieux connaître la ville-sainte de Terra, le tout premier astre habité en permanence du futur Archipel humain, là où vivront un jour nos descendants, c'est-à-dire les enfants des enfants de ces satanés enfants qui sont à la fois le principal souci et le plus grand espoir de nos vies d'aujourd'hui.
Répétez après moi et avec moi: J'AI AIMÉ, AIME ET AIMERAI TOUJOURS LA VIE...
J'ai aimé, j'aime et j'aimerai toujours la vie!
RépondreSupprimerQuelle chance j'ai d'avoir un ami qui vénère sa ville natale.
J'allais toujours à Maniwaki quand nous avions notre chalet au lac Cayamant pour voir les églises, le magasin Hubert, Rossy, la rivière Gatineau et bien sûr le casse-croûte chez Mike!
J'ai hâte de revoir à travers les yeux de mon ami sa Maniwaki!