MON CRÉDO POLITIQUE, UN PLANCHER MINIMAL

En émergeant lentement du sommeil, j'ai eu l'idée de cette chronique. Cela m'arrive régulièrement, la nuit étant le moment que choisit souvent mon esprit pour se recalibrer et faire du ménage.

Voici donc mon nouveau crédo politique:

IL NOUS FAUT DES POUVOIRS ÉLARGIS POUR ASSURER NOTRE AVENIR COLLECTIF EN TANT QUE PEUPLE.

Ces pouvoirs se trouvent dans les sphères linguistiques, culturelles, migratoires, éducatives, sanitaires, économiques, etc. Au vu du processus d'anglicisation de la région montréalaise qui est en cours, du prestige énorme de la langue anglaise et de la culture américaine au sein de notre société et de l'attraction ressentie par notre jeunesse envers cette langue et cette culture, les leviers et outils dont nous disposons de par la structure politique actuelle du Canada, en tant que province, ne sont pas suffisants pour assurer la pérennité de notre culture sur ce continent.

Par contre, les pouvoirs relatifs à la défense et la représentation à l'étranger (les deux attributs classiques de la souveraineté) ne sont pas indispensables dans une telle optique. D'autres formules sont possibles pour augmenter les pouvoirs dévolus au gouvernement québécois, sans nécessairement en faire un État souverain, tel que, par exemple, la mise en place d'une république autonome au sein d'une république canadienne, dans le cadre d'une réforme politique complète.

Nous devons travailler à obtenir ces pouvoirs additionnels, notamment par le biais du renouveau du mouvement nationaliste québécois, suscité par les nouvelles menaces qui apparaissent sur la pérennité de notre civilisation, de notre culture et de notre langue.