PIEDS NUS SUR LA TERRE SACRÉE...

 

Nous étions enfants de Dieu,

Nous seront enfants de Gaïa.

Gaïa:  somme de la matière vivante

Enveloppant notre planète,

Cette Terre-mère, terre nourricière,

Mère-Nature, planète-vivante,

Petite bille bleue et blanche roulant dans le noir firmament,

Terre des Hommes et Terre des Femmes,

Terre humaine, à jamais et pour toujours.

Gaïa: nous avions oublié

Comment t'honorer,

Dans notre course à la prospérité et la puissance,

L'économie et la politique,

L'or et le pouvoir,

Nous t'avons peu à peu noirci de charbon,

Toi qui était si verte végétale et si bleue aquatique,

Toute de vie enveloppée,

Depuis les plus hautes couches de l'atmosphère,

Jusqu'aux sombres profondeurs souterraines.

Gaïa: terre sacrée, terre de nos ancêtres africains et non-africains,

Berceau de notre espèce, planète-natale du monde humain.

Je vénérais la science, pour finalement comprendre qu'elle ne peux tout expliquer,

Car la vie n'appartient qu'à la vie,

N'est guère que la partie du monde qui peut voir la partie non vivante du monde,

En prendre conscience,

Tenter de la comprendre

Et de se l'expliquer à elle-même.

Nous sommes la conscience du monde.

Dorénavant, partout où j'irai, toujours marcherai-je...

...Pieds nus sur la Terre sacrée.

Charles Millar