L'ODORAT ET LE JOURNALISME


En journalisme, comme en poésie ou en politique, rien ne peut remplacer le contact humainl, rien de peut remplacer l'intuition, le 'gut feeling'.. L'odeur d'un dossier ne peut se définir à la lecture d'un communiqué de presse, à la précision d'une carte géographique, aux tendances d'un graphique présenté en 'full color'', au réalisme d'une vidéo réalisée à coup de millions de dollars. Il faut être sur place, voir, sentir, respirer, souffrir, marcher lentement sous le poids de ce que l'on porte, il faut anticiper, prévoir, planifier, craindre le pire, trembler, transpirer, se sentir soudainement mieux, espérer, rire de nervosité, il faut voir le sourire faux ou authentique d'une jeune personne, écouter les rires faux ou réels d'un enfant, observer les soupirs faux ou vrais d'un vieillard. Tout cela ne peut s'apprendre sur les bancs d'une université à la fine pointe des connaissances humaines ou sous les arbres d'un cour peuplée de philosophes ou de savants docteurs de la loi. Il faut le vivre, point.

C'est la seule et unique manière.

Charles Millar

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