RECLASSEMENT (5)

(Ce qui suit est une nouvelle. Les personnages sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes est une coïncidence. Honni soit qui mal y pense...)

Pour conclure

 Pour conclure

Je veux profiter de l’occasion pour exprimer mes plus sincères remerciements aux représentants de l’Association des cadres scolaires du Québec, pour leur appui dans ce dossier, tant les représentants locaux que les représentants provinciaux. Je tiens à souligner particulièrement l’implication de M. É. Blanc, directeur de l’unité CSPEH au sein de la section locale de l’association (ACSQ-Outaouais), et celle de M. C. Laframboise, directeur des relations de travail et du développement professionnel au bureau-chef de l’ACSQ, à Québec. Leur soutien constant m’a été précieux et a fait une grande différence. Je tiens aussi à souligner l’appui des cadres de la CSPEH.

 Quelle que soit l’issue de ce combat, je suis heureux d’avoir pu compter sur de tels soutiens. Sans ceux-ci et sans l’appui indéfectible de ma famille, j’aurais eu bien plus de mal à faire face à la tempête.

 Le mépris n’est jamais facile à affronter, mais je ne pouvais pas me résoudre à me taire, ni à laisser le champ libre à des individus qui me considéraient de haut, avec dédain, comme un moins que rien. Ou comme une secrétaire sénior.

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(Post scritptum.: La tenue d'un tribunal administratif, quelques mois plus tard, a permis de conclure une entente où la commission scolaire admettait implicitement ses torts et comportant une formule de compensation basée sur des incitatifs de départ monétaires potentielles, représentant quelques dizaines de milliers de dollars. Par la suite, le narrateur s'est trouvé un emploi dans une autre commission scolaire. Toutefois, l'obtention du nouveau poste s'est faite selon une formule de prêt de service, avec une concrétisation à l'issue d'un projet gouvernemental en cours de fusion de toutes les commissions scolaires québécoises. Le retrait de ce projet, quelques mois après le passage à l'autre commission scolaire, a rendu caduc la formule de négociation négociée par l'ACSQ, ainsi que les compensations monétaires potentielles. Pour ce qui est du prêt de service, il s'est terminé après une durée d'un an et demi. De mauvaises relations entre la présidente de la nouvelle commission scolaire et le narrateur ont fait en sorte qu'il s'est vu contraint, à l'issue de cette période d'un an et demi, de choisir entre sa famille et son ancienne commission scolaire. Il a préféré choisir sa famille, malgré une séparation survenue un an après les événements relatés au cours de la présente nouvelle. Il s'en est ensuivi une nouvelle descente aux enfers, toujours au plan professionnel, avec burn-out, recherches d'emploi étalées sur quelques années, aide sociale, etc.. Le narrateur, a finalement trouvé un gagne-pain régulier, cependant, et se remet peu à peu de ces événements, accompagnés de ses enfants.)

 

 

 

 

Commentaires



  1. Quelle magouille! Merci Charles de partager un pan de ta vie. Tu peux compter sur moi. Je suis là pour toi!

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