LA NASA VISE VÉNUS

 

Hier, la NASA a annoncé son intention de lancer deux missions inhabitées vers Vénus d'ici quelques années, dans la période 2028-2030.

Ces deux missions auront pour but de mieux comprendre comment fonctionne cette planète au climat infernal et à l'atmoshpère toxique. Un engin Veritas)  restera en orbite pour cartographier la surface de la planète et dévoiler son histoire géologique. Un autre (DaVinci+) plongera dans l'atmosphère vénusienne, tout en étudiant la composition de l'atmosphère.

Il y avait plus de trente ans que l'agence spatiale américaine ne s'était pas intéressée à Vénus, un astre bien moins prometteur que Mars. Ce regain d'intérêt envers les mondes situés entre le soleil et la Terre (Mercure et Vénus sont les deux planètes qui orbitent dans cette zone) souligne l'accélération de l'exploration spatiale au cours des dernières années.

L'espace proche (la Première frontière spatiale), soit l'orbite terrestre, la Lune et Mars, commence à être encombrée, avec la mise en orbite de milliers de nouveaux satellites et la multiplication des expéditions vers la Lune et Mars, sans parler de la construction en cours de la nouvelle station spatiale chinoise. Moins faciles d'accès et moins prometteuses en termes d'exploitation potentielle, les deux planètes situées entre Terra et Sol, soit Mercure et Vénus (la Seconde frontière spatiale), sont moins intéressants aux yeux des gouvernements et de leurs programmes spatiaux, du moins à court terme, étant donné les distances à franchir plus grandes et les conditions planétaires moins favorables. L'annonce de la NASA prouve cependant que ce secteur ne restera pas abandonné. Pour ce qui est de la Troisième frontière spatiale, soit la partie du système solaire qui commence après l'orbite martienne et qui se termine dans les confins extrêmes du territoire dominé par notre étoile, l'état actuel de la technologie fait en sorte que son exploration systématique attendra encore un peu. Ce secteur a été traversé par des sondes se dirigeant hors du système solaire, mais il demeure que nous le connaissons encore fort peu.