NOËL AU TEMPS DU COVID-19

 


La famille Ourse. Papa Ours et ses trois oursonnes: Ariane, Sophie et Caroline. Au milieu, légèrement en retrait, une cousine des oursonnes, Mylène, la fille de l'une des soeurs de mon ex-épouse. Cette soeur est mère de quatre enfants, eux aussi le produit, l'alliage et le mélange de deux contrées, le Bénin et le Canada, de deux continents, l'Afrique et l'Amérique du Nord, et de deux ethnies bien distinctes, que tout semblait séparer, ces jolies mûlatres étant franco-nagotes. La photo a été prise par Maman Ourse.


Les mêmes, moins Papa Ours, maintenant derrière la caméra, plus Maman Ourse, croquée au moment où elle courait se cacher dans la maison, ne voulant pas être photographiée. La photo a été prise à Embrun, petit village canadien-français situé au sud-est d'Ottawa.

Nous avons un Noël blanc, cette année, avec un beau parterre de neige, présage d'un hiver plus rude que celui de l'an dernier. Comme toujours, c'est une occasion de se retrouver en famille et de célébrer le temps des Fêtes, le passage d'une autre année, le solstice d'hiver (là où les nuits sont les plus longues) et le début prochain d'une nouvelle année civile.

Le Covid-19 continue de faire des siennes, avec l'émergence d'Omicron, un variant plus contagieux mais moins virulent que les autres. Les décès s'accumulent, sur toute la planète. Il en résultera pourtant du bien, pour plusieurs raisons. Cela nous aidera à mettre davantage l'accent sur le danger des libertés mal comprises, mal assumées et mal placées, sur le danger de l'individualisme extrême et à outrance, sur l'importance d'agir d'une façon responsable et mature, ainsi que sur l'urgence de mettre en place une meilleure coordination à l'échelle mondiale. La pandémie, tout comme la grippe espagnole d'il y a un siècle, a paradoxalenent uni une humanité en proie aux divisions et aux déchirements, surtout en ces temps où les États-Unis doivent passer (à reculons) le baton à la Chine, plus rapide au plan économique et de plus en plus forte au plan politique.

C'était aussi le cas lors de la grippe espagnole, enclenchée lors des dernières soubresauts de la guerre 14-18. Une expérience commune a généralement l'effet de créer des liens et des solidarités entre les parties impliquées. Pourtant, dans le cas de la grippe espagnole, elle a été suivie quelques années à peine plus tard d'un affrontement militaire encore pire et plus meurtrier. La Grande guerre de nos parents est alors devenue la première d'une série de deux guerres mondiales. Les historiens tendent aujourd'hui, de plus en plus, à les considérer comme un seul événement, un peu comme les deux tomes d'un même volume, un doublon comportant deux volets, tel le double visage de Janus.

Quoi qu'il en soit, passez tous et toutes un merveilleux temps des Fêtes!



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