POURQUOI ADOLF HITLER ÉTAIT SI MALADIVEMENT ANTISÉMITE (3)

 


UNE THÉORIE AUDACIEUSE

COMMENT EXPLIQUER LA HAINE D’ADOLF HITLER

ENVERS LES JUIFS? 

On s’est toujours interroger sur la haine viscérale, maladive et irrationnelle d’Adolf Hitler envers les Juifs.

Se pourrait-il qu’elle soit la conséquence d’une seule relation sexuelle mal protégée?

Depuis la découverte des charniers se trouvant dans les camps de concentration nazis, lors des derniers mois de la Deuxième guerre mondiale, une question a hanté les historiens de l’horreur nazie : d’où pouvait bien provenir la haine pathologique et caractérielle que ressentait le fondateur du nazisme, Adolf Hitler, à l’endroit des Juifs? Comment expliquer une telle aberration? À cette époque, l’antisémitisme existait depuis longtemps auprès de beaucoup d’Européens, comme le prouvent l’Affaire Dreyfus ou les pogroms russes, mais généralement à un niveau pouvant être qualifié de bruit de fond. Une telle haine systématique et sans pitié, comme celle ressentie par Hitler, érigée en système et en théories raciales délirantes, traduite en volonté d’extermination planifiée et organisée, mise en œuvre à une échelle industrielle sur l’ensemble d’un continent capturé et contrôlé par les armées hitlériennes, avec de larges moyens ferroviaires, une multitude de camps de concentration et d’extermination, de vastes complexes constituée d’usines de travail forcé, d’installations de ‘douches’ pour ceux et celles qui ne pouvaient plus travailler et de fours crématoires pour éliminer les dernières traces physiques des victimes, tout cela a frappé l’imagination d’une manière brutale et violente, s’imprimant profondément dans la conscience de l’humanité, encore aujourd’hui, presque cent ans après les faits. Que s’est-il passé? Comment expliquer une haine si ardente, si inextinguible, si totale? Voici une nouvelle théorie pouvant répondre à cette question…

‘’The Völkisch movement (German: Völkische Bewegung) was a German ethno-nationalist movement active from the late 19th century through to the Nazi era, with remnants in the Federal Republic of Germany afterwards. Erected on the idea of "blood and soil", inspired by the one-body-metaphor (Volkskörper, literally "body of the people", "ethnic body"), and by the idea of naturally grown communities in unity, it was characterized by organicism, racialism, populism, agrarianism, romantic nationalism and – as a consequence of a growing exclusive and ethnic connotation – by antisemitism from the 1900s onward. Völkisch nationalists generally considered the Jews to be an "alien race" who belonged to a different Volk ("people" or "folk") than the Germans. The Völkisch movement was not a homogeneous set of beliefs, but rather a "variegated sub-culture" that rose in opposition to the socio-cultural changes of modernity. The "only denominator common" to all Völkisch theorists was the idea of a national rebirth, inspired by the traditions of the Ancient Germans which had been "reconstructed" on a romantic basis by the adherents of the philosophy. This rebirth would have been achieved by either "Germanizing" Christianity – an Abrahamic and "Semitic" religion that spread into Europe from the Near East – or by rejecting any Christian heritage that existed in Germany in order to revive pre-Christian Germanic paganism. In a narrow definition, the term is used to designate only groups that consider human beings essentially preformed by blood, or by inherited characteristics. The Völkischen are often encompassed in a wider Conservative Revolution by scholars, a German national conservative movement that rose in prominence during the Weimar Republic (1918–1933). During the period of the Third Reich, Adolf Hitler and the Nazis believed in and enforced a definition of the German Volk which excluded Jews, the Romani people, Jehovah's Witnesses, homosexuals, and other "foreign elements" living in Germany. Their policies led to these "undesirables" being rounded up and murdered in large numbers, in what became known as The Holocaust.’’ (Wikipedia, English Edition, 2021, ‘’Volkisch movement’’ article)

Né en 1889, en Autriche, Adolf Hitler quitte la ville de Linz pour aller vivre à Vienne en 1907, là où il commencera à se frotter aux discours antisémites courants à cette époque en Europe. ‘’The origin and development of Hitler's anti-Semitism remains a matter of debate. His friend, August Kubizek, claimed that Hitler was a "confirmed anti-Semite" before he left Linz. However, historian Brigitte Hamann describes Kubizek's claim as "problematical". While Hitler states in Mein Kampf that he first became an anti-Semite in Vienna, Reinhold Hanisch, who helped him sell his paintings, disagrees. Hitler had dealings with Jews while living in Vienna. Historian Richard J. Evans states that "historians now generally agree that his notorious, murderous anti-Semitism emerged well after Germany's defeat [in World War I], as a product of the paranoid "stab-in-the-back" explanation for the catastrophe".(Wikipedia, May 2021, ‘’Adolf Hitler’’)

C’est en août 1914 qu’Adolf Hitler s’engage dans l’Armée de Bavière pour participer à la Première guerre mondiale, alors qu’il réside à Munich. Il servira en France et en Belgique, jusqu’en 1918, comme estafette. Il se distingue par son intrépidité et, en 1918, reçoit la Croix de fer, première classe. En octobre 1918, près d’Ypres, Hitler est gazé, puis il est évacué et envoyé dans un hôpital de Poméranie pour se remettre. C’est là qu’il apprend, le 10 novembre, la capitulation de l’Allemagne.

Il revient ensuite à Munich et continue de rester à l’emploi de l’Armée allemande. En juillet 1919, il est affecté, en tant qu’agent du renseignement, à l’infiltration d’un groupuscule, le Parti de travailleurs allemands (DPA). Il en deviendra rapidement l’un des dirigeants les plus influents et participera à sa transformation en Parti national socialiste des travailleurs allemands (NSDAP, ou Parti nazi). En mars 1920, Hitler quitte l’armée et commence à travailler à temps plein pour le parti, en pleine croissance. Ses talents d’orateurs sont mis en évidence lors d’une série de conférences musclées présentées à Munich, sur fond de lutte contre les communistes allemands.

En 1923, Hitler se joint au général Erich Ludendorff pour tenter un coup d’État, fortement influencé par la Marche sur Rome, de Benito Mussolini. Le Putsch de Munich, survenu en octobre, est un échec catastrophique. Capturé, Hitler passe devant un tribunal en février 1924 et est condamné en avril à cinq ans d’emprisonnement à la prison de Lansdberg. Il en sera libéré finalement après moins d’un an passé derrière les barreaux, mais ce séjour lui permettra néanmoins d’écrire Mein Kampf, véritable programme politique.

Ce livre est un fourre-tout où l’on trouve un mélange de souvenirs personnels, d’élucubrations diverses, de théories raciales échevelées et peu crédibles, de ruminations sur la grande guerre qui venait de se produire, les catastrophes économiques et sociales amenées par la défaite, celle-ci étant présentée comme le fruit de la trahison des élites allemandes de son époque, les dangers du capitalisme, du communisme et de la ‘juiverie’ mondiale (qui serait impliquée dans ces deux systèmes économiques), mes menaces que font planer sur l’avenir de l’Allemagne des pays comme la France, le Royaume-Uni, la Russie et les États-Unis, etc.

Un passage passe d’abord inaperçu. Il se trouve au début du livre, dans un chapitre consacré aux causes de la débâcle allemande de 1918. Ce chapitre, le dixième, apparaît dans le premier tome du livre, publié en français en 1934, dans l’édition intégrale et complète des Nouvelles éditions latines (les éditions précédentes en langue française avaient été expurgées des passages anti-français). La séquence dont il est question ici est celle des pages 244-257 de l’édition de 1934. L’auteur y décrit en long et en large les causes de la défaite militaire allemande, plus particulièrement au niveau des faiblesses sociales de l’Allemagne d’avant-guerre. Dans la séquence de treize pages en question, il parle longuement, d’une façon répétitive et interminable, des problèmes générés par la prostitution dans les grandes villes de langue allemande et des conséquences que cela amène, notamment au niveau de la syphilis. Le lien entre prostitution, judaïsme et syphilis s’étend sur treize pages et passe un peu inaperçu aux premières lectures, étant donné le caractère extrême de l’ensemble du livre. Par contre, après un certain nombre de fois, l’importance d’un tel lien saute aux yeux comme un éclair, dès que surgit l’idée que l’auteur, en réalité, ne parle pas d’un problème social en général mais d’une situation très personnelle en particulier.

''Parallèlement à la contamination du peuple, au point de la politique, des coutumes et de la morale, un empoisonnement tout aussi redoutable s'exerçait depuis déjà bien des années sur le peuple. La syphilis commença à sévir toujours de plus en plus dans les villes, tandis que la tuberculose faisait également sa moisson funèbre dans la presque totalité du pays.' (…) En particulier vis-à-vis de la syphilis, le peuple, comme l'État, conservèrent une attitude que l'on peut qualifier de capitulation complète. (...) la cause repose au premier chef sur notre prostitution de l'amour : même si cette prostitution n'avait pas pour effet la terrible contagion, elle serait déjà profondément nuisible pour le peuple, car il suffit déjà des dévastations d'ordre moral qu'entraîne cette dépravation pour détruire un peuple lentement et sûrement.'' (p. 245, Mein Kampf,  édition en langue française de 1934)

Tout au long des treize pages de ruminations d’Hitler sur les causes morales de l’affaiblissement de l’Allemagne, la syphilis est présentée comme la conséquence inévitable de la prostitution de l’amour et de la judaïsation de la société, un châtiment qui frappe le corps social du peuple de façon terrible. L’auteur semble confondre tout au long du passage le corps social du peuple et son propre corps physique et condamne avec la dernière vigueur la cause de la contamination : ce qu'il appelle la juiverie…

En quelques mots, il semble que ce que l’auteur décrit si longuement, sur tant de pages, avec tant d’emphase et d’émotion, ce sont les conséquences désastreuses et douloureuses d’une relation non-protégée entre une prostituée juive et lui-même, lors de son séjour à Vienne, capitale de l’Autriche-Hongrie, relation ayant pour effet de causer la syphilis chez Adolf Hitler. La syphilis était alors mal connue et considérée comme une maladie terrible, ‘honteuse’ pour celui qui en était affligée, comme toutes les maladies vénériennes, d’ailleurs.

Si c’était le cas, si Hitler avait véritablement été contaminé de la sorte par une prostituée juive, cela pourrait expliquer la dimension viscérale, intense, inexpugnable de son antisémitisme, lequel ne serait plus alors un simple choix idéologique comme un autre, mais le rejet instinctif de ce qui aurait été perçu par Hitler comme quelque chose de malsain et de répugnant. Le caractère intime et sexuel de la maladie rendrait difficile toute allusion à son existence même, aussi bien en public qu’en privé, de la part de quelqu’un qui se considérait comme le représentant de tout un peuple, mais ne manquerait pourtant pas de peser lourd, évidemment, sur l’esprit et la conscience de celui qui en aurait été frappé dans ses propres organes génitaux. Il est difficile d’imaginer les conséquences d’une telle maladie sur la vie sexuelle du dictateur allemand, très prude et ‘bourgeois’ à cause de son éducation et ses origines familiales, avec un père fonctionnaire et une mère protectrice.

On peut supputer que c’est au cours de sa période viennoise qu’il aurait contracté la syphilis, avant la Première guerre mondiale, d’après certaines sources. Qu’on en juge par soi-même :

‘’Hitler's sex life has long been the subject of speculation and rumours, many of which were invented or "spiced up" by his political enemies. While the sexual preferences of many members of Hitler's inner circle are known, conclusive evidence of Hitler's sexuality is lacking. The evidence that exists about Hitler's private life is largely from people in his inner circle, such as his adjutants, his secretaries, Albert Speer, the Wagner family, and others. There is evidence that he had infatuations with a number of women during his lifetime, as well as evidence of his antipathy to homosexuality, and no evidence that he engaged in homosexual behaviour. British historian Sir Ian Kershaw describes him as being repelled by personal contact and sexual activity, including homosexuality and prostitution, especially as a young man in Vienna. He was afraid of contracting a sexually transmitted infection. Kershaw notes that as a soldier during the First World War, Hitler did not take part in discussions of sex with his comrades. When teased about his celibacy during this period, Hitler responded by saying "I'd die of shame looking for sex with a French girl," and "Have you no German sense of honour left at all?"[8] When asked by a comrade if he had ever loved a girl, Hitler replied "I've never had time for anything like that, and I'll never get round to it." (Wikipedia, English Edition, 2021, ‘’Sexuality of Adolf Hitler’’ article)

Le passage laisse clairement entendre qu’Hitler n’aurait pas, à la connaissance de ses camarades de guerre, eu des relations avec des prostituées durant la guerre. S’il y a eu contamination, cela serait donc sans doute survenu auparavant, à Vienne, la ville où, incidemment, il eut ses premiers contacts avec l’antisémitisme.

Vienne, à cette époque, était une ville reconnue pour sa grande culture, multiethnique et habitée par des centaines de milliers de Juifs issus de toutes les parties de l’empire austro-hongrois. Le côté ‘’cosmopolite’’ de Vienne frappera Adolf Hitler, un nationaliste allemand d’extrême-droite très conscient du fort contraste entre un Empire austro-hongrois en perte de vitesse, menacé per les forces centrifuges représentées par les nationalismes des peuples alors dominés par les Allemands et les Hongrois de l’Empire, et un Empire allemand affaibli par la défaite de la Première guerre mondiale, mais encore capable de se relever et de se battre. Toute sa vie, il décriera le cosmopolitisme, comme il décriera les périls de la ‘juiverie’, accusée tous deux d’être à la source de tous les maux de l’Allemagne et des ‘races’ dites supérieures. Il est intéressant de noter qu’Hitler parlera toujours du péril juif et du judaïsme en général en utilisant des termes médicaux liés aux maladies contagieuses : contamination, infestation, germes, etc. Les Juifs étaient souvent, dans ses discours, associés à des agents pathogènes, rats, moustiques et autres.

C’est à Vienne que semble naître l’antisémitisme d’Hitler. ‘’ It was in Vienna that Hitler first became exposed to racist rhetoric. Populists such as mayor Karl Lueger exploited the climate of virulent anti-Semitism and occasionally espoused German nationalist notions for political effect. German nationalism had a particularly widespread following in the Mariahilf district, where Hitler lived. Georg Ritter von Schönerer became a major influence on Hitler. He also developed an admiration for Martin Luther. Hitler read local newspapers such as Deutsches Volksblatt that fanned prejudice and played on Christian fears of being swamped by an influx of Eastern European Jews. He read newspapers and pamphlets that published the thoughts of philosophers and theoreticians such as Houston Stewart Chamberlain, Charles Darwin, Friedrich Nietzsche, Gustave Le Bon and Arthur Schopenhauer. The origin and development of Hitler's anti-Semitism remains a matter of debate. His friend, August Kubizek, claimed that Hitler was a "confirmed anti-Semite" before he left Linz. However, historian Brigitte Hamann describes Kubizek's claim as "problematical". While Hitler states in Mein Kampf that he first became an anti-Semite in Vienna, Reinhold Hanisch, who helped him sell his paintings, disagrees. Hitler had dealings with Jews while living in Vienna. Historian Richard J. Evans states that "historians now generally agree that his notorious, murderous anti-Semitism emerged well after Germany's defeat [in World War I], as a product of the paranoid "stab-in-the-back" explanation for the catastrophe". (Wikipedia, English Edition, 2021, ‘’Adolf Hitler’’ article)

Il est très envisageable qu’Hitler, contaminé par une prostituée juive lors de ses années viennoises, ait développé, peu à peu, année après année, une haine toujours plus grande, toujours plus intense, toujours plus intransigeante, envers les Juifs, jusqu’à son accession au pouvoir. Le dictateur, à la tête de l’État allemand, aurait alors eu, avec ses acolytes, tout le loisir de donner suite à ses envies de vengeance…

Ce qui est sûr, c’est que le peu que l’on sait de la vie amoureuse et sexuelle d’Hitler montre des caractéristiques très particulières. Le passage suivant le démontre bien : ‘’Hitler created a public image of a celibate man without a domestic life, dedicated entirely to his political mission. He considered himself to be attractive to women, partly because of his position of power. Speer recalled him stating a preference for unintelligent women who would not challenge him about his work or prevent him from relaxing in his leisure time. Kershaw speculates that Hitler preferred younger women who were easy to dominate and mould. He notes that at least three of Hitler's close female associates (Eva Braun, Geli Raubal, and Maria Reiter) were far younger than himself: Braun was 23 years younger, Raubal was 19 years younger, and Reiter was 21 years his junior. Ernst Hanfstaengl, one of the members of Hitler's inner circle in the early years in Munich, wrote that "I felt Hitler was a case of a man who was neither fish, flesh nor fowl, neither fully homosexual nor fully heterosexual ... I had formed the firm conviction that he was impotent, the repressed, masturbating type." Nevertheless, Hanfstaengl was convinced enough of Hitler's heterosexuality that he unsuccessfully tried to encourage a romantic relationship between Hitler and Martha Dodd, daughter of the American ambassador. According to Hanfstaengl, filmmaker Leni Riefenstahl tried to begin a relationship with Hitler early on, but he turned her down. Magda Goebbels invited Hitler to parties to encourage him to meet women, but he showed no interest. When pro-Nazi foreign women like Unity Mitford visited, Hitler usually lectured them about politics. (Wikipedia, English Edition, 2021, ‘’The Sexuality of Adolf Hitler’’ article)

La femme qui a le mieux connu l’Adolf Hitler de l’âge adulte, c’est certainement Eva Braun, sa compagne de plusieurs années et épouse de quelques heures, alors peu connue du public mais très présente dans la vie du dictateur. ‘’ Hitler's relationship with Braun, which lasted nearly 14 years, was hidden from the public and all but his inner circle. Within that circle (most of whom survived the war), he was open about Braun, and they lived together at Berchtesgaden as a couple. Hitler's valet, Heinz Linge, stated in his memoirs that Hitler and Braun had two bedrooms and two bathrooms with interconnecting doors at the Berghof, and Hitler would end most evenings alone with her in his study before they retired to bed. She would wear a "dressing gown or house-coat" and drink wine; Hitler would have tea. Braun biographer Heike Görtemaker notes that the couple enjoyed a normal sex life. Braun's friends and relatives described her giggling over a 1938 photograph of Neville Chamberlain sitting on a sofa in Hitler's Munich flat with the remark: "If only he knew what goings-on that sofa has seen." Hitler's letters provide evidence that he was fond of her, and worried when she participated in sports or was late returning for tea. His secretary Traudl Junge stated that during the war, Hitler telephoned Braun every day. He was concerned for her safety when she was staying in the Munich home he had bought her. Junge further asked Hitler once why he never married. Hitler replied, "...I wouldn't have been able to give enough time to my wife". Hitler told her that he didn't want children, as they would have had "...a very hard time, because they're expected to possess the same gifts as their famous parents and they can't be forgiven for being mediocre." In the end, Hitler and Braun married in the Berlin Führerbunker in late April 1945, less than 40 hours before committing suicide together. (Wikipedia, English Edition, 2021, ‘’Sexuality of Adolf Hitler’’ article)

Il est intéressant de noter que le biographe d’Eva Braun qui est cité dans l’article mentionne que les deux amants avaient une ‘’vie sexuelle normale’’. Ce qu’il entend exactement par ‘’normal’’ n’est cependant pas explicité. En fait, les sources de cette information ne sont pas claires et leur degré de crédibilité n’est pas explicite. Il n’est pas impossible qu’Eva Braun jouait un jeu, par exemple dans l’anecdote du sofa, afin de cacher des éléments honteux ou difficiles à dévoiler, en public, au sujet de la sexualité d’Adolf Hitler. Par ailleurs, la nature exacte des événements qu’elle alléguait avoir eu lieu sur ledit sofa demeure vague : s’agissaient-il de baisers, d’étreintes, de relations comme telles?

Les circonstances de la mort d’Hitler, en mai 1945, sont de nature à confirmer la thèse d’une contamination due à la syphilis, avec les conséquences possibles d’une telle chose, qu’il s’agisse de malformations aux organes sexuels, d’une impossibilité de procréer ou d’une impossibilité d’avoir des relations sexuelles avec une femme.

Syphilis

Qu’est-ce que la syphilis exactement? C’est une maladie qui était autrefois connue comme ‘honteuse’ et qui peut avoir des conséquences assez graves sur les organes sexuels et la pratique sexuelle d’une personne. ‘’ La syphilis est une infection transmissible sexuellement (ITS) que l’on contracte au contact de lésions syphilitiques (plaie ou chancre). Un accroissement des cas de syphilis a été signalé dans tous les grands centres urbains du Canada, particulièrement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HARSAH). Ces dernières années, le nombre de nouveaux cas a augmenté de façon spectaculaire. Les premiers symptômes de la syphilis peuvent varier considérablement et comprendre un chancre, une plaie ou une éruption cutanée indolores, de la fièvre, des maux de tête, des problèmes de vision ou d’autres symptômes plus graves. Les personnes sexuellement actives devraient se prêter, au moins une fois par année, à un test de dépistage de la syphilis par analyse sanguine, et dans certains cas plus fréquemment, par exemple tous les trois mois. Lorsque la syphilis est décelée à un stade précoce, son traitement est très efficace. En revanche, si elle n’est pas traitée, elle peut évoluer vers une maladie chronique grave. Chez les personnes séropositives, la syphilis peut causer des dommages plus rapidement et se révéler parfois plus difficile à traiter que chez les personnes séronégatives. Les personnes co-infectées par le VIH et la syphilis peuvent transmettre le VIH plus facilement’’, indique le site Internet de CATIE (‘’La source canadienne de renseignements sur le CIH et l’hépatite C’’) en 2022.

‘’(Le mot) « Syphilis » est le nom donné à l’infection par la bactérie Treponema pallidum, ou T. pallidum. Cette maladie se transmet lorsqu’une personne entre en contact avec des lésions syphilitiques (plaies ou chancres). Il existe plusieurs modes de transmission, notamment les suivants : baisers (avec échange de salive), contacts sexuels anaux, oraux ou vaginaux, partage de jouets sexuels, partage d’aiguilles ou d’autre matériel servant à la consommation de drogues, de la mère au bébé pendant la grossesse ou lors de l’accouchement’’, ajoute le site.

‘’Les bactéries responsables de la syphilis (appelés tréponèmes ou spirochètes) peuvent causer des lésions, des plaies ou des ulcères au niveau des organes génitaux, et à l’intérieur de l’anus et de la bouche. Ces plaies peuvent servir de point d’entrée au VIH et à d’autres ITS. Une fois dans l’organisme, les tréponèmes, à l’instar du VIH, peuvent pénétrer dans le système lymphatique ou dans le système sanguin. Il suffit ensuite de quelques heures ou de quelques jours pour que les tréponèmes se propagent dans l’ensemble de l’organisme et atteignent le cerveau. Qui est vulnérable à la syphilis? Toutes les personnes qui sont sexuellement actives peuvent être à risque de contracter la syphilis. Les personnes vivant avec le VIH courent un risque plus grand de contracter la syphilis que les personnes séronégatives. Bien qu’à la fois les hommes et les femmes puissent contracter la syphilis, un plus grand nombre de cas a été signalé chez les hommes. La majorité des nouveaux cas d’infection sont des hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes’’, est-il aussi indiqué.

‘’Bon nombre des personnes qui ont contracté la syphilis ne présentent aucun symptôme au départ (elles peuvent néanmoins transmettre la maladie et ne sont pas à l’abri des complications liées à l’évolution de l’infection). D’autres éprouvent divers symptômes d’intensité variable : de moyens à sévères. Si elle n’est pas traitée, la syphilis peut même causer une maladie grave.

‘’Syphilis primaire - Au stade précoce de la syphilis, une lésion (plaie) peut apparaître sur ou à l’intérieur du pénis, du vagin, de la bouche ou du rectum, généralement deux à trois semaines après l’infection. Chez les personnes co-infectées par le VIH et la syphilis, des lésions multiples peuvent apparaître. Comme les lésions peuvent être indolores et inapparentes, les premières manifestations de la syphilis peuvent alors passer complètement inaperçues, tant chez les hommes que chez les femmes. On observe parfois une enflure au niveau des ganglions lymphatiques de l'aine, habituellement dans la semaine qui suit l'apparition de la lésion syphilitique. Bien que la lésion puisse disparaître en l'espace de quatre à six semaines, les ganglions lymphatiques peuvent demeurer enflés pendant plusieurs mois. Toutefois, il est important de savoir que les symptômes de la syphilis primaire sont souvent minimes ou non-existants, si bien que les personnes infectées peuvent ne pas les remarquer. C’est pourquoi un dépistage fréquent de la syphilis est important pour les personnes sexuellement actives. Fait troublant, cependant, il arrive que l’on retrouve des tréponèmes (les bactéries qui causent la syphilis) dans le liquide céphalorachidien de personnes atteintes de syphilis primaire, que ces dernières soient ou non co-infectées par le VIH. Lorsqu’une telle découverte est faite, cela signifie que les tréponèmes ont pénétré dans le système nerveux central et qu’ils peuvent s’attaquer au cerveau même dans les cas de syphilis primaire. Lorsque les tréponèmes gagnent le cerveau, la maladie peut évoluer vers la neurosyphilis.

‘’Syphilis secondaire - Au second stade, qui survient généralement de deux à 12 semaines après l’apparition de la lésion, des symptômes traduisant une infection généralisée peuvent se manifester. Ces symptômes peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre, mais les plus courants sont les suivants : éruptions cutanées, faible fièvre, manque d’énergie, maux de gorge, perte d’appétit.

‘’Il arrive que l’éruption se déclare d’abord sur le tronc, mais elle peut aussi bien apparaître n’importe où sur le corps, y compris la paume des mains et la plante des pieds. Si l’éruption survient sur une partie poilue ou chevelue du corps, elle peut provoquer une perte temporaire de cheveux ou de poils. Ainsi, un amincissement des sourcils, de la barbe ou de la chevelure en certains endroits peut être attribuable à une éruption syphilitique. Des lésions indolores, appelées « plaques muqueuses », peuvent apparaître sur les tissus humides des organes génitaux, de la bouche, de la gorge et des amygdales. Ces lésions regorgent de tréponèmes et sont extrêmement infectieuses. Une infection du cerveau et de la moelle épinière (système nerveux central) peut survenir chez les personnes atteintes de syphilis secondaire dans une proportion qui peut atteindre 40 % des cas. Il arrive que cette infection soit asymptomatique, mais des symptômes tels que ceux énumérés ici peuvent également être observés: bourdonnements d’oreilles, diminution de l’acuité auditive, diminution de l’acuité visuelle, maux de tête.

‘’Syphilis tardive (ou tertiaire) - Si elle n’est pas traitée, la syphilis secondaire évoluera vers le stade tardif de la maladie (qu’on appelle aussi syphilis tertiaire ou latente). Ceci peut se développer de deux à trente ans après l’infection. À ce stade, la personne infectée ne présente aucun symptôme et seule une analyse sanguine permet de déceler l’infection. La maladie continue néanmoins de faire des ravages. À ce stade de la maladie, l’infection par T. pallidum et l’inflammation qu’elle occasionne peuvent toucher n’importe quel organe du corps. La syphilis tardive peut causer des dommages au système nerveux (neurosyphilis – ce qui peut amplifier les troubles neurocognitifs liés au VIH), au cœur et aux vaisseaux sanguins (syphilis cardiovasculaire), au foie (ce qui peut se traduire par des atteintes hépatiques ou une hépatite), aux reins, aux yeux et à pratiquement tous les organes du corps. En l’absence de traitement, la syphilis tertiaire peut entraîner des complications, notamment les suivantes : difficulté à s’endormir, troubles de la vision, neuropathie périphérique (dommages aux nerfs du système nerveux périphérique), dysfonction érectile, altération de la personnalité, troubles de la mémoire, perte de lucidité et diminution de la capacité de discernement, méningite, piètre contrôle musculaire, dommages aux articulations, crises d’épilepsie, accident vasculaire cérébral.

‘’Dans quelques rares cas, la syphilis peut être mortelle si elle n’est pas traitée’’, mentionne le site.

Autres facteurs

Cela étant dit, dans le cas particulier d’Adolf Hitler, il y a d’autres éléments dont il faut aussi tenir compte. Par exemple, ceux et celles qui comprennent le sens profond de l’expression chinoise ‘’perdre la face’’ n’auront pas de difficulté à comprendre la relation entre la partie la plus publique du corps humain (le visage, incluant les yeux, les oreilles, le nez et la bouche, parties essentielles du corps en ce qui concerne quatre des cinq sens fondamentaux– le cinquième étant la peau, siège du toucher- , particulièrement la bouche, si importante pour ce dictateur très volubile, très porté aux hurlements vocaux et très enclin aux expressions verbales de la colère) et la partie la plus privée du corps humain, soit les organes génitaux. En anglais, l’appareil génital est d’ailleurs souvent appelé ‘’privates’’ ou ‘’the private parts’’, ce qui souligne bien le caractère hautement privé et intime de ce secteur du corps. Le visage et l’appareil génital sont ainsi aux opposés l’un de l’autre en ce qui touche toutes les relations envers les autres humains. L’humiliation très personnelle qu’aurait ressenti le dictateur à la pensée de sa dégradation ou de sa déformation corporelle, de sa perte de toute jouissance sexuelle ou de la disparition de toute descendance possible pourrait fort bien être à l’origine d’une haine viscérale grandissant pendant des années et menant non seulement à l’envie croissante de faire disparaître tout un peuple mais aussi de lui causer toutes sortes d’humiliations très publiques et très intenses.

Les circonstances des derniers jours du dictateur fasciste sont aussi fascinantes à cet égard. ‘’Hitler was informed of Mussolini’s death at noon, on the 29th of April 1945. By that point in the Battle of Berlin, Soviet forces were just a few hundred meters away from the Führerbunker, and even Hitler knew everything was about to end. Hitler still respected Mussolini even after he was overthrown a first time in July of 1943, and ruled a mere puppet state of Germany with little to no effective power. Even close to his own death, Hitler was somewhat saddened by the death of Mussolini. It is sure, however, that the fate of the Italian leader (his corpse was hanged by his feet alongside his mistress and stoned, after having been spat upon and kicked) influenced Hitler’s decision to commit suicide and order his corpse to be burned. Adolf Hitler was a very bashful man, and even his personal doctor, Theodor Morell, who took care of Hitler since 1936, couldn’t do a complete auscultation of the Nazi leader, because he refused to show his body naked and exposed. Even though he could have got all the servants he wanted, he always bathed, shaved and dressed himself alone. The fact Mussolini’s mistress was hanged alongside him probably shocked him a lot, because Hitler had married Eva Braun at 1:00 am on the 29th. After being informed of the news, Hitler said “I don’t want to fall into enemy hands, neither dead or alive. After my death, my corpse should be burned and remain unfound forever”. It was apparently the thing that confirmed his decision to commit suicide and burn the corpse. He very likely had the idea earlier, but seeing Mussolini’s fate was the best confirmation to his decision he could find’’ (source: Les cent derniers jours d’Hitler, Jean Lopez, 2015, tel que rapporté par Marisa Duchêne, étudiante en histoire à l’Université de Caen en Basse-Normandie, sur le site Internet Quora France).

D’autres considérations peuvent être abordés. Hitler était originaire de la toute petite ville de Braunau-am-Inn, à la frontière entre la Bavière, région traditionnellement catholique, et l’Autriche, pays traditionnellement catholique. Dans les populations de culture catholique, certains sujets sont tabous ou interdits ou mal vus, comme l’argent ou la sexualité, surtout en public, mais parfois même en privé. Pour Hitler, un Autrichien élevé dans la tradition catholique, vivant à une époque où le concept de ‘révolution sexuelle’ n’était pas encore inventé, à une époque où les questions très indiscrètes d’un Jimmy Fallon (animateur télévisuel américain bien connu), demandant, en ondes, devant les caméras, des précisions sur la vie sexuelle de Michelle Obama (épouse de l’ancien président Barrack Obama), auraient été tout simplement impensables (elle a évidemment refusé de donné les détails croustillants qu’il recherchait), à une époque où les mentalités étaient bien différentes des nôtres, à une époque où l’inclusion, la compassion et la diversité n’étaient pas des valeurs particulièrement prônés (l’ancien premier ministre canadien John A. McDonald n’a jamais été un inclusif, malgré ce qu’en peut en penser la ministre fédérale Mélanie Joly, mais bel et bien un impérialiste britannique, bien dans sa peau et fier de l’être), à une telle époque, entre deux guerres mondiales ayant coûté chacune des dizaines de millions de morts, un Adolf Hitler réticent à étaler sa vie sexuelle et, surtout, d’éventuels problèmes sexuels, au grand jour, en public, devant le monde entier, est tout à fait compréhensible.

Cela permettrait de comprendre pourquoi Hitler avait une haine si viscérale et si personnelle, inextinguible et dévorante, le faisant bouillonner à l’intérieur de lui, alors que la plupart des Allemands (sans parler des Européens) de son époque ressentaient un certain malaise envers les Juifs en général, mais rien d’aussi intense et d’aussi dérangeant, ait été si passionné dans son rejet des Juifs, de tous les Juifs, de l’ensemble de ce qu’il appelait la ‘Juiverie’, et en parlaient souvent comme s’ils étaient des bacilles ou des virus vecteurs d’une maladie dangereuse, une ‘’terrible contagion’’, un peu comme la peste bubonique ou la grippe espagnole, à éviter absolument. La syphilis, s’attaquant à quelque chose d’aussi intime, d’aussi privé et d’aussi personnel que l’appareil génital d’une personne, pourrait très bien être à l’origine d’une haine aussi catégorique et mortelle. Il y a une différence entre trouver que les New Yorkais (ou les Parisiens) sont souvent peu polis et peu aimables et ressentir le besoin de plus en plus pressant de commencer à bâtirrun programme systématique d’extermination de masse, à l’échelle industrielle. Pour cela, il faut, non pas une quelconque incitation idéologique, froide, impersonnelle et réfléchie, mais le sentiment très clair et très net d’avoir perdu quelque chose de fondamental et d’irremplaçable, quelque chose qui, par exemple, priverait une personne de son avenir ou de la possibilité d’avoir une descendance biologique…

Impact

La possibilité d’une infection syphilitique du fondateur du nazisme n’est pas qu’anecdotique, surtout si elle est le fruit d’une relation avec une prostituée juive. Elle peut avoir eu un impact sur ses conceptions raciales et politiques et, du coup, sur les conceptions du mouvement nazi dans son ensemble.

‘’The racial policy of Nazi Germany was a set of policies and laws implemented in Nazi Germany under the dictatorship of Adolf Hitler, based on a specific racist doctrine asserting the superiority of the Aryan race, which claimed scientific legitimacy. This was combined with a eugenics programme that aimed for racial hygiene by compulsory sterilization and extermination of those who they saw as Untermenschen ("sub-humans"), which culminated in the Holocaust. Nazi policies labeled centuries-long residents in German territory who were not ethnic Germans such as Jews (understood in Nazi racial theory as a "Semitic" people of Levantine origins), Roma (also known as Gypsies, an "Indo-Aryan" people of Indian subcontinent origins), along with the vast majority of Slavs (mainly ethnic Poles, Serbs, Russians etc.), and most non-Europeans as inferior non-Aryan subhumans (i.e. non-Nordics, under the Nazi appropriation of the term "Aryan") in a racial hierarchy that placed the Herrenvolk ("master race") of the Volksgemeinschaft ("people's community") at the top’’ (Wikipedia, section en langue anglaise, article ‘’Racial policy of Nazi Gemany’’, 2022).

Avec une telle attitude, il ne faut pas se surprendre que la discrimination anti-juive ait débuté dès l’accession des Nazis au pouvoir. ‘’There were approximately 525,000 Jews living in Germany in 1933 (0.75% of the total German population). Discrimination against Jews began immediately after the national seizure of power in 1933. The Nazi Party used populist antisemitic views to gain votes. Using the "stab-in-the-back legend", they blamed poverty, the Hyperinflation in the Weimar Republic, unemployment, and the loss of World War I and surrender by the "November Criminals" all on the Jews and "cultural Bolsheviks", the latter considered to be in a conspiracy with the Jews. German woes were attributed to the effects of the Treaty of Versailles. In 1933, persecution of the Jews became active Nazi policy. This was at first hindered by the lack of agreement on who qualified as a Jew as opposed to an Aryan; this caused legislators to balk at an antisemitic law for its ill-defined terms. Bernhard Lösener described it "total chaos", with local authorities regarding anything from full Jewish background to 1⁄8 Jewish blood as defining a Jew; Achim Gercke urged 1⁄16 Jewish blood. Those of mixed descent (Mischlinge) were especially problematic in their eyes. The first antisemitic law was promulgated with no clear definition of a Jew.[39] Finally, the criterion was set at three or four Jewish grandparents; two or one rendered a person a Mischling. On April 1, 1933, the Nazi boycott of Jewish businesses was observed throughout Germany. Only six days later, the Law for the Restoration of the Professional Civil Service was passed, banning Jews from government jobs. It is notable that the proponents of this law, and the several thousand more that were to follow, most frequently explained them as necessary to prevent the infiltration of damaging, "alien-type" (Artfremd) hereditary traits into the German national or racial community (Volksgemeinschaft).[41] These laws meant that Jews were now indirectly and directly dissuaded or banned from privileged and superior positions reserved for "Aryan Germans". From then on, Jews were forced to work in more menial positions, becoming second-class citizens or to the point that they were "illegally residing" in Nazi Germany. In the early years of Nazi rule, there were efforts to secure the elimination of Jews by expulsion; later, a more explicit commitment was made to extermination. On August 25, 1933, the Nazis signed the Haavara Agreement with Zionists to allow German Jews to emigrate to Palestine in exchange for a portion of their economic assets. The agreement offered a way to leave an increasingly hostile environment in Nazi Germany; by 1939, 60,000 German Jews (about 10% of the Jewish population) had emigrated there. Thereafter, Nazi policy eventually changed to one of total extermination. Nazi doctrine culminated in the Holocaust, or so-called "Final Solution", which was made official at the January 1942 Wannsee Conference.’’ (Ibid)

Cette discrimination se donna de beaux habits légaux... ‘’Between 1935 and 1936, persecution of the Jews increased apace while the process of "Gleichschaltung" (lit.: "standardisation", the process by which the Nazis achieved complete control over German society) was implemented. In May 1935, Jews were forbidden to join the Wehrmacht (the armed forces), and in the summer of the same year, anti-semitic propaganda appeared in shops and restaurants. The Nuremberg Laws were passed around the time of the great Nazi rallies at Nuremberg; on September 15, 1935, the "Law for the Protection of German Blood and Honor" was passed. At first this criminalised sexual relations and marriage only between Germans and Jews, but later the law was extended to "Gypsies, Negroes and their bastard offspring"; it became punishable by law as Rassenschande or racial pollution. After this, the "Reich Citizenship Law" was passed, and was reinforced in November by a decree; it included only people of "German or related blood", which meant that all Jews were stripped of their citizenship and their official title became "subjects of the state". This meant that they were deprived of basic citizens' rights, e.g. the right to vote. This removal of citizens' rights was instrumental in the process of anti-semitic persecution: the process of denaturalization allowed the Nazis to exclude—de jure—Jews from the "Volksgemeinschaft" ("national community"), thus granting judicial legitimacy to their persecution and opening the way to harsher laws and, eventually, extermination of the Jews. Philosopher Hannah Arendt pointed out this important judicial aspect of the Holocaust in The Origins of Totalitarianism (1951), where she demonstrated that to violate human rights, Nazi Germany first deprived human beings of their citizenship. Arendt underlined that in the Declaration of the Rights of Man and of the Citizen, citizens' rights actually preceded human rights, as the latter needed the protection of a determinate state to be actually respected. The drafting of the Nuremberg Laws has often been attributed to Hans Globke. Globke co-authored several aspects of the laws, such as the ordinance which legally required Jews with non-Jewish names to take on the additional first names Israel or Sara, along with the official legal commentary on the Reich Citizenship Law. Jewish prisoners are issued food on a building site at Salaspils concentration camp, Latvia, in 1941. In 1936, Jews were banned from all professional jobs, effectively preventing them from having any influence in education, politics, higher education, and industry. There was now nothing to stop the anti-Jewish actions that spread across the German economy. Between 1937 and 1938, new laws were implemented, and the segregation of Jews from the "German Aryan" population was completed. In particular, Jews were punished financially for being Jewish. From March 1, 1938, government contracts could not be awarded to Jewish businesses. On September 30, "Aryan" doctors could only treat "Aryan" patients. Provision of medical care to Jews was already hampered because Jews were banned from being doctors. On August 17, Jews with first names of non-Jewish origin were legally required to add "Israel" (males) or "Sara" (females) to their names, and a large letter "J" was to be printed on their passports on October 5. On November 15, Jewish children were banned from going to state-run schools. By April 1939, nearly all Jewish companies had either collapsed under financial pressure and declining profits, or been persuaded to sell out to the government, further reducing their rights as human beings; they were, in many ways, effectively separated from the German populace. The increasingly totalitarian regime that Hitler imposed on Germany allowed him to control the actions of the military. On November 7, 1938, a young Polish Jew named Herschel Grynszpan attacked and shot German diplomat Ernst vom Rath in the German embassy in Paris. Grynszpan's family, together with more than 12,000 Polish-born Jews, had been expelled by the Nazi government from Germany to Poland in the so-called "Polenaktion" on October 28, 1938. Joseph Goebbels ordered retaliation. On the night of November 9, the SS and SA conducted "the Night of Broken Glass" ("Kristallnacht"), in which at least 91 Jews were killed and a further 30,000 arrested and incarcerated in Nazi concentration camps. After the start of the war, and the conquest of numerous European countries, the Jewish population was put into ghettos, from which they were shipped to death camps where they were murdered. (Ibid)

Tout cela finit par déboucher sur l’Holocauste à proprement parler, soit l’extermination systématique des Juifs, à l’échelle industrielle, sur tout un continent. ‘’ The Holocaust, also known as the Shoah, was the genocide of European Jews during World War II. Between 1941 and 1945, Nazi Germany and its collaborators systematically murdered some six million Jews across German-occupied Europe, around two-thirds of Europe's Jewish population. The murders were carried out in pogroms and mass shootings; by a policy of extermination through labor in concentration camps; and in gas chambers and gas vans in German extermination camps, chiefly Auschwitz-Birkenau, Bełżec, Chełmno, Majdanek, Sobibór, and Treblinka in occupied Poland’’ (Wikipedia, version en langue anglaise, article ‘’Holocaust’’, 2022).

Rapidement, apparaissent les camps de concentration et de travail. ‘’Germany first used concentration camps as places of terror and unlawful incarceration of political opponents. Large numbers of Jews were not sent there until after Kristallnacht in November 1938. After war broke out in 1939, new camps were established, many outside Germany in occupied Europe. Most wartime prisoners of the camps were not Germans but belonged to countries under German occupation. After 1942, the economic function of the camps, previously secondary to their penal and terror functions, came to the fore. Forced labor of camp prisoners became commonplace. The guards became much more brutal, and the death rate increased as the guards not only beat and starved prisoners but killed them more frequently. Vernichtung durch Arbeit ("extermination through labor") was a policy; camp inmates would literally be worked to death, or to physical exhaustion, at which point they would be gassed or shot. The Germans estimated the average prisoner's lifespan in a concentration camp at three months, as a result of lack of food and clothing, constant epidemics, and frequent punishments for the most minor transgressions. The shifts were long and often involved exposure to dangerous materials. Transportation to and between camps was often carried out in closed freight cars with little air or water, long delays and prisoners packed tightly. In mid-1942 work camps began requiring newly arrived prisoners to be placed in quarantine for four weeks. Prisoners wore colored triangles on their uniforms, the color denoting the reason for their incarceration. Red signified a political prisoner, Jehovah's Witnesses had purple triangles, "asocials" and criminals wore black and green, and gay men wore pink. Jews wore two yellow triangles, one over another to form a six-pointed star. Prisoners in Auschwitz were tattooed on arrival with an identification number’’ (Ibid).

Ensuite, ce furent les camps d’extermination comme tels. ‘’ At the end of 1941 in occupied Poland, the Germans began building additional camps or expanding existing ones. Auschwitz, for example, was expanded in October 1941 by building Auschwitz II-Birkenau a few kilometers away. By the spring or summer of 1942, gas chambers had been installed in these new facilities, except for Chełmno, which used gas vans. (…) Other camps sometimes described as extermination camps include Maly Trostinets near Minsk in the occupied Soviet Union, where 65,000 are thought to have been murdered, mostly by shooting but also in gas vans; Mauthausen in Austria; Stutthof, near Gdańsk, Poland; and Sachsenhausen and Ravensbrück in Germany. The Polish resistance reportedly smuggled the film, known as the Sonderkommando photographs, out of the camp in a toothpaste tube. Chełmno, with gas vans only, had its roots in the Aktion T4 euthanasia program.[306] In December 1939 and January 1940, gas vans equipped with gas cylinders and a sealed compartment had been used to kill disabled people in occupied Poland. As the mass shootings continued in Russia, Himmler and his subordinates in the field feared that the murders were causing psychological problems for the SS, and began searching for more efficient methods. In December 1941, similar vans, using exhaust fumes rather than bottled gas, were introduced into the camp at Chełmno. Victims were asphyxiated while being driven to prepared burial pits in the nearby forests. The vans were also used in the occupied Soviet Union, for example in smaller clearing actions in the Minsk ghetto, and in Yugoslavia. Apparently, as with the mass shootings, the vans caused emotional problems for the operators, and the small number of victims the vans could handle made them ineffective. Christian Gerlach writes that over three million Jews were murdered in 1942, the year that "marked the peak" of the mass murder. At least 1.4 million of these were in the General Government area of Poland. Victims usually arrived at the extermination camps by freight train. Almost all arrivals at Bełżec, Sobibór and Treblinka were sent directly to the gas chambers, with individuals occasionally selected to replace dead workers. At Auschwitz, about 20 percent of Jews were selected to work. Those selected for death at all camps were told to undress and hand their valuables to camp workers. They were then herded naked into the gas chambers. To prevent panic, they were told the gas chambers were showers or delousing chambers. At Auschwitz, after the chambers were filled, the doors were shut and pellets of Zyklon-B were dropped into the chambers through vents, releasing toxic prussic acid. Those inside were murdered within 20 minutes; the speed of death depended on how close the inmate was standing to a gas vent, according to the commandant Rudolf Höss, who estimated that about one-third of the victims were killed immediately. Johann Kremer, an SS doctor who oversaw the gassings, testified that: "Shouting and screaming of the victims could be heard through the opening and it was clear that they fought for their lives." The gas was then pumped out, and the Sonderkommando—work groups of mostly Jewish prisoners—carried out the bodies, extracted gold fillings, cut off women's hair, and removed jewelry, artificial limbs and glasses. At Auschwitz, the bodies were at first buried in deep pits and covered with lime, but between September and November 1942, on the orders of Himmler, 100,000 bodies were dug up and burned. In early 1943, new gas chambers and crematoria were built to accommodate the numbers. Bełżec, Sobibór and Treblinka became known as the Operation Reinhard camps, named after the German plan to murder the Jews in the General Government area of occupied Poland. Between March 1942 and November 1943, around 1,526,500 Jews were murdered in these three camps in gas chambers using carbon monoxide from the exhaust fumes of stationary diesel engines. Gold fillings were pulled from the corpses before burial, but unlike in Auschwitz the women's hair was cut before death. At Treblinka, to calm the victims, the arrival platform was made to look like a train station, complete with a fake clock. Most of the victims at these three camps were buried in pits at first. From mid-1942, as part of Sonderaktion 1005, prisoners at Auschwitz, Chelmno, Bełżec, Sobibór, and Treblinka were forced to exhume and burn bodies that had been buried, in part to hide the evidence, and in part because of the terrible smell pervading the camps and a fear that the drinking water would become polluted. The corpses—700,000 in Treblinka—were burned on wood in open fire pits and the remaining bones crushed into powder’’ (Ibid).

Conclusion

Adolf Hitler est mort depuis des décennies, tout comme son épouse, Eva Braun, sa demi-nièce, Gelli Raubal, son médecin personnel, ainsi que tous ceux (et celles) qui auraient pu connaître le fin mot de cette histoire. On ne saura sans doute jamais ce qui a déclenché la naissance d’un antisémitisme aussi virulent et implacable que celui du Fuhrer du Troisième Reich allemand. Les Européens étaient souvent antisémites à l’époque, mais il s’agissait généralement d’un simple sentiment de mépris envers des individus blâmés pour la mort du Christ, pas d’une volonté délibérée de détruire, d’annihiler et de massacrer un peuple à l’échelle industrielle. L’antisémitisme d’Adolf Hitler était un antisémitisme qui a chauffé à blanc l’antisémitisme ‘modéré’ de la plupart des Allemands de son époque et contribué ainsi à un massacre gigantesque, ayant entraîné la mort de millions de Juifs, ayant aggravé un drame déjà immense (celui de la Deuxième guerre mondiale, avec toutes ses destructions et ses tueries), ayant bouleversé la conscience de l’humanité et ayant frappé l’imagination mondiale, lors de la moitié du XXe siècle, et dont la raison exacte n’a encore jamais pu être déterminée avec certitude, au-delà de tout doute.

Se pourrait-il que toutes les morts liées à l’Holocauste aient découlé, à l’origine, d’une simple et unique relation sexuelle non-protégée entre une prostituée juive, dont le nom restera pour toujours inconnu, et un désoeuvré et futur dictateur allemand, dont le nom restera pour toujours associé au mal absolu?

Est-il donc vrai que les battements d’ailes d’un colibri au Honduras peuvent engendrer des répercussions catastrophiques de l’autre côté de la planète?

Qui l’eût cru?


ANNEXE A

Pour terminer, voici quelques passages particulièrement intéressants, dans la séquence de treize pages qui se trouve dans la version française de Mein Kampf, publiée par les Nouvelles éditions latines en 1934:

''Toute faiblesse est le signe visible de la décomposition intérieure : l'écroulement extérieur doit suivre tôt ou tard et suivra.'' (p. 244)

''Parallèlement à la contamination du peuple, au point de la politique, des coutumes et de la morale, un empoisonnement tout aussi redoutable s'exerçait depuis déjà bien des années sur le peuple. La syphilis commença à sévir toujours de plus en plus dans les villes, tandis que la tuberculose faisait également sa moisson funèbre dans la presque totalité du pays.'' (p. 245)

''En particulier vis-à-vis de la syphilis, le peuple, comme l'État, conservèrent une attitude que l'on peut qualifier de capitulation complète. (...) la cause repose au premier chef sur notre prostitution de l'amour : même si cette prostitution n'avait pas pour effet la terrible contagion, elle serait déjà profondément nuisible pour le peuple, car il suffit déjà des dévastations d'ordre moral qu'entraîne cette dépravation pour détruire un peuple lentement et sûrement.'' (p. 245)

''Cette judaïsation de notre vie spirituelle et cette transformation de la pratique de l'accouplement en une affaire d'argent, porteront tôt ou tard dommage à toute notre descendance (...).'' pp. 245-246.

''Non, on ne peut nier le fait que notre population des grandes villes est de plus en plus prostituée dans sa vie amoureuse, et que, par là, elle est la proie, dans une mesure croissante, de la contagion syphilitique. Le fait est là.'' (p. 246)

''Le péché contre le sang et la race est le péché originel de ce monde et marque la fin d'une humanité qui s'y adonne. Comment l'attitude de l'Allemagne d'avant guerre fut lamentable vis à vis de cette question ! Qu'arriva-t-il pour mettre un frein à la propagation de cette peste dans les grandes villes? Que fit-on pour venir à bout de cette contamination et de cette mammonisation de notre vie amoureuse? Que fit-on pour combattre la syphilisation de la masse populaire, qu'en résulta-t-il?'' (p. 247)

''(...) la question de la lutte contre la syphilis aurait dû être présentée comme le devoir de la nation et non pas comme un devoir. Il aurait fallu, dans ce but, enfoncer dans le crâne des hommes par tous les moyens possibles, et avec tout le développement nécessaire, que les dégâts de la syphilis constituent le plus affreux malheur, et ceci jusqu'à ce que la nation entière soit parvenue à cette conviction... à savoir que, de la solution à ce problème dépend tout, l'avenir ou la ruine.'' (p. 249)

''Il faut, en effet, pour venir à bout de cette peste, consentir à des sacrifices inouïs et à des travaux considérables. Le combat contre la syphilis exige la lutte contre la prostitution (...). (p. 249)

''Des tribunaux, parviennent à l'oreille du public, maints faits qui permettent d'avoir des vues affreuses sur la vie spirituelle de nos enfants de quatorze à quinze ans. Qui s'en étonnerait si, déjà à ces âges, la syphilis commence à chercher ses victimes? Et n'est-ce pas une misère de voir que combien de jeunes gens, faibles de corps et pourris d'esprit, sont initiés au mariage par une prostituée de grande ville?'' (p. 253)

''Imposer pour des avariés l'impossibilité de reproduire des descendants d'avariés, c'est faire preuve de la plus claire raison; c'est l'acte le plus humanitaire, lorsqu'il est appliqué méthodiquement, que l'on puisse accomplir vis-à-vis de l'humanité. Ce geste épargne des souffrances imméritées à des millions de malheureux, et il conduira ensuite à une guérison progressive. La décision de marcher dans cette direction opposera une digue à l'extension progressive des maladies vénériennes. Car ici, on arrivera s'il le faut à l'impitoyable isolement des incurables, mesure barbare pour celui qui aura le malheur d'en être frappé, mais bénédiction pour les contemporains et la postérité.'' (p. 254)

''La lutte contre la syphilis et son intermédiaire la prostitution est une des tâches les plus considérables de l'humanité parce qu'il ne s'agit pas là de la solution d'une question isolée, mais de l'élimination de toute une série de maux qui donnent lieu, comme phénomène subséquent, à cette maladie contagieuse. Car cette lésion du corps n'est encore que la conséquence d'une maladie des instincts moraux, sociaux et racistes.'' (p. 255.)

''(...) la prostitution morale du peuple n'était pas combattue; on ne faisait en réalité rien contre elle. Que celui-là donc qui est porté à prendre tout cela à la légère, étudie de bonne foi les données statistiques sur l'extension de cette peste, qu'il compare son accroissement dans les cent dernières années, qu'il réfléchisse à ce développement (...). La faiblesse et l'insuffisance avec lesquelles déjà, dans l'ancienne Allemagne, on prit position en face d'un si terrible phénomène, peuvent être appréciés comme un signe de décomposition du peuple.  Car, si la force fait défaut pour un combat dont le prix est notre propre santé, nous avons, dans ce monde où tout est combat, perdu le droit de vivre. Le monde n'appartient qu'aux forts qui pratiquent des solutions totales, il n'appartient pas aux faibles, avec leurs demi-mesures''. (pp. 256-257)

Charles Millar

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