DES GUERRES FABRIQUÉES DE TOUTES PIÈCES...
L'invasion de l'Irak en 2003,
par les États-Unis, sous l'administration républicaine de George W. Bush, a été
l'un des plus beaux exemples modernes de guerre fabriquée de toutes pièces et
de manipulation des esprits. Les fameuses 'armes de destruction massive'
étaient inexistantes, sauf dans l'esprit de ceux qui avaient intérêt à les
imaginer. Les seules armes de ce genre étaient en fait dans les mains... des
envahisseurs eux-mêmes. Il est vrai que l'événement répondait à une autre
invasion, du Koweit celle-là, par l'Irak du président Saddam Hussein, tant
détesté par le père de ,W'.
Ce n'est pas le seul exemple du
genre, loin de là, bien malheureusement. L'invasion de la Pologne par les
troupes allemandes, en 1939, l'élément déclencheur de la Seconde guerre
mondiale, a été précédée d'une opération d'intoxication, avec une fausse incursion
de faux soldats polonais supposément venus s'emparer d'une radio en sol
allemand et découverts 'juste à temps'. Une telle chose n'avait pour but, bien
sûr, que de donner un prétexte au dictateur Adolf Hitler pour réaliser son rêve
d'expansion territoriale, conjointement avec l'Union soviétique.
Il y a pire. On peut aussi
songer à l'incident du cuirassé américain Maine, dans le port de La Havane, à
Cuba. Une explosion a envoyé ce bâtiment par le fond, pour des raisons jamais
vraiment élucidées, donnant ainsi le coup d'envoi à une guerre entre les
États-Unis et l'Espagne. Le premier de ces deux pays y gagnera l'archipel des Philippines,
Guam et Porto-Rico, tout en éliminant le dernier vestige de la colonisation
entreprise en Amérique par le deuxième de ces deux pay. Cuba, dans le même
souffle, devient un pays-satellite des USA et sa capitale, la ville-bordel des
Américains. La responsabilité de l'explosion n'a jamais pu être déterminée avec
précision.
Encore pire, la guerre du
Mexique en 1846 a débuté sur l'impulsion des États-Unis, ceux-ci tendant un
piège aux Mexicains. Une patrouille armée est envoyée délibérément dans un
secteur revendiqué par les deux pays, entre le rio Grande del Norte et une rivière
marquant la limite sud du Texas de l'époque. Les Mexicains ripostent, tirent,
donnant ainsi un merveilleux prétexte pour le congrès américain de déclarer la
guerre, ce qui était exactement le but visé dès le début. Le résultat est
inespéré: toute la partie sud-ouest du territoire américain actuel, soit la
Californie, l'Arizona, le Nevada, le Nouveau-Mexique et le Texas, en gros, des
territoires qui commencent, de nos jours, à retomber sous l'influence de
l'Amérique latine, avec l'afflux de millions d'immigrants hispanophones,
effectuant un genre de reconquête pacifique.
En amour et à la guerre, tout
est permis, selon le dicton anglais. Voilà qui est bien parlé... Toujours
est-il que les débuts de la république américaine semblent se résumer à une
série de coups de force contre des adversaires moins puissants, avec une croissance
territoriale rapide mais graduellement faiblissante. Les deux derniers États
ont été fondés en 1959, avec l'Alaska et Hawaii, mais l'Amérique connaît un
flottement depuis lors et pourrait même avoir commencé un déclin. Aujourd'hui,
la littéraire, les films et les divers modes d'expression de la culture
populaire semblent se complaire dans le dystopique, l'apocalyptique et l
cataclysmique.
Le roman The Road,
devenu film, résume bien à lui seul l'état d'esprit qui semble prévaloir, avec
ses visions de pays dévasté, ruiné, saccagé, envahi par des cannibales et
menacé de toutes sortes de catastrophes. La plupart des films qui carburent de
nos jours proviennent de dessins animés infantiles, style DC Comics, Avengers
et autres Transformers. La culture américaine est marquée par un attachement immodéré
aux armes à feu, aux drogues, au sexe facile, à l'argent facile et aux
solutions faciles, une culture volontairement axé sur les excès et les abus de toutes
sortes.
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