BLONDINETS: LA GÉNÉTIQUE CONTREDIT HITLER

 

Sur cette carte, on voit bien les deux principaux pôles génétiques de la blondeur.

Il est bien connu que les gens du nord de l'Europe sont souvent blonds. Symbole de l'aryanité aux yeux des Nazis, avec les yeux bleus, la blondeur des cheveux n'est pas un signe de supériorité raciale, mais une simple erreur génétique. La grande majorité des humains ont le cheveu noir, d'un noir de jais. C'eest la couleur normale de l'espèce, tout comme la peau noire est la couleur normale de l'espèce, puisque c'était celle de nos ancêtres les plus lointains. Elle avait alors l'pour utilité de nous protéger de l'intemse soleil tropical.

Cette peau noire, dans le cas des humains qui ont quitté le continent-mère, l'Afrique, dans les temps reculés, s'est progressivement éclaircie, pendant les millénaires d'errance dans les terres d'Eurasie. Une toute première vague de migration, du nord-est africain au Moyen-Orient, puis au sous-contient indien, puis au sud-est asiatique et à l'Australie, a formé une couche de peuplement composée de peuples noirs, encore existants, au Yemen, au Sri Lanka (Veddas), en Malaisie, aux Philippines (Négritos), en Australie (Aborigènes), en Nouvelle-Guinée (Papous) et en Mélanésie (Mélanésiens). Comme cette vague initiale de migrants et migrantes est demeurée près des latitudes tropicales, la couleur noire de leur peau s'est conservée. Plusieurs des vagues suivantes, par contre, se sont dispersées vers le nord: en direction du nord-ouest (Europe) et du nord-est (Extrême-Orient). Moins exposée aux rayons du soleil, la peau des migrants et des migrantes s'est progressivement éclaircie, devenant rosâtre en Europe et jaunâtre en Asie.

Dans le cas des cheveux blonds (et, parfois, roux), la couleur dérive d'une mutation génétique apparue il y a près de vingt mille ans en Sibérie orientale. Aujourd'hui, les mouvements de peuples font en sorte qu'existe deux grands pôles où sont fortement présents les porteurs de cette mutation, soit le nord de l'Europe (les îles Britanniques et la Scandinavie, surtout) et, à un degré moindre, le nord de la Russie. Il existe aussi quelques porteurs de cette mutation au sein de petits peuples asiatiques: les Miaos, les Hmongs, les Xiongnu, les Tuvans, etc., sans doute à partir de la même souche sibérienne.

Il faut aussi noter une mutation parallèle, vraisemblablement encore plus ancienne que celle s'étant produite en Sibérie, a eu lieu en Océanie, produisant un contraste assez frappant entre la peau noire et les cheveux blonds. Des cas d'individus blonds existent en effet aux îles Salomon, Fidji et Vanuatu, dûs à une variation génétique touchant les acides aminés. Ces Mélanésiens à la peau noire et aux cheveux blonds sont en contradiction totale avec les mythes nazis associant la blondeur des cheveux à une supposée supériorité raciale des gens à la peau blanche.