LE GRAND INGA VS LES TROIS-GORGES

 

Carte d'ensemble du projet, indiquant les sites

d'Inga 1, Inga 2, Inga 3 et Grand Inga (source: Wikipédia)

Pharaonique, le projet Grand Inga pourrait redémarrer.

Situé au Congo démocratique, en aval de Kinshasa, ce projet hydro0électrique est tout simplement gigantesque, avec quatre centrales en tout, dont deux ont déjà été construites, bien qu'elles fonctionnent au ralenti. La puissance totale, avec l'ensemble des quatre phases réalisées, dont surtout la dernière, Grand Inga, serait de près de 45 000 MW Cela représente une puissance deux fois supérieure à la centrale des Trois-Gorges, en Chine, ou plus ou moins la totalité du parc hydro-électrique du Québec, toutes centrales confondues, de la baie James à la Manicouagan, du barrage Mercier à celui de Beauharnois.

Une telle relance du projet n'est pas la première, mais elle pourrait être la bonne. La participation de l'Afrique du Sud, un pays membre des BRICS, et l'envergure grandissante de cette alliance économique permettent de croire que le projet ira bel et bien de l'avant. Si c'était le cas, ce serait tout le centre et le sud du continent africain qui pourraient en bénéficier, avec des conséquences considérables pour le développement de ces régions.

Il est vraisemblable que la Chine, un autre membre des BRICS, ait joué un rôle important, pour ne pas dire capital, mais évidemment discret, dans cette initiative. Il suffit de rappeler la renégociation récente d'importants contrats miniers entre la Chine et le Congo démocratique, Il convient aussi de souligner la possible participation, non confirmée officiellement, mais plus que probable, de l'Afrique du Sud à la guerre ukrainienne, un conflit initié l'an dernier par la Russie, encore un autre membre des BRICS, de plus en plus présent dans la partie nord de l'Afrique, du Mali au Centrafrique. 

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https://www.financialafrik.com/2023/07/07/la-rdc-et-lafrique-du-sud-remettent-a-jour-le-projet-hydroelectrique-inga-3/

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