OUR GOOD KING ET LA REINE DE SANDY HILLS
La reine de Sandy Hill, c'est donc OttawaU, la fofolle aux cheveux rouges, grande amie de QueenLib, la présidente de Radio-Kanata, sur la rue Queen, au centre-ville de la Haute-Ville, toutes deux étant les précieuses ridicules du royaume dingo-canadien, là où vivent les anglophones, les Anglo-Fédéraux, les Ti-Counes du Kwébek, les Zacadiens, les autochtones, les non binaires (tous ceux, celles, ceusses et cielles qui, en plus d'haïr l'affreux patriarcat ambiant, sont de sexe indéterminé, voire à jamais indéterminable) et beaucoup d'autres, qu'il s'agisse de créatures terrestres ou d'entités indéterminées provenant des régions reculées de l'Outer Space.
Profitons d'ailleurs de l'occasion pour souligner que ce vaste territoire est déjà en train d'être colonisé par l'imaginaire américain, à en juger par les trop nombreuses émissions et séries de science-fiction en langue anglaise. Les anglophones, selon toutes apparences, dans le cadre de ces Star Wars d'un temps nouveau, aménagent actuellement des centaines de colonies entre les étoiles et guerroient contre diverses hordes extra-terrestres, toutes aussi monstrueuses les unes que les autres, s'efforçant de les repousser au plus loin des tréfonds spatiaux et, ainsi, sauver la mise de l'espèce humaine, épargnant du coup, à Terra, un sort pire que la mort.
Dans cet imaginaire très virtuel mais qui offre une fenêtre involntaire sur l'état d'esprit des pays de l'Anglosphère, tonton Sam espère avoir le dessus sur ces immondes Aliens d'un autre monde, sans se douter que les Chinois vont les doubler assez rapidement et établir les assises d'un réseau d'exploitation des ressources proches, celles du système solaire. Les Indiens seront cependant sur leurs traces, préparant à leur tour, mais avec un décalage, un réseau parallèle, du même type.
La NASA, trop lourde, trop coûteuse, devenue incapable de livrer la marchandise suite à un affaissement des capacités budgéraires américaines, se fera doubler, quant à elles, par les sociétés privées anglo-saxones, lesquelles se livreront une concurrence féroce qui aura l'avantage de faire chuter les prix, mais le désavantage d'empêcher par sa nature même l'établissement d'une planification générale à long terme, contrairement aux programmes publics chinois, puis indiens. Éventuellement, l'Union africaine entrera dans la danse à son tour, mais il ne faut pas trop anticiper sur le cours réel des événements, bien sûr.
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PLUS: @charles.millar3 (X-Twitter)
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