L'ÉTHER MUSKIEN...

 


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Here's a series of tweets posted on X (Tweeter) in the first days of this year 2024.

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2 janvier 2024:

Ce sont en fait les premiers vaisseaux spatiaux à vocation militaire, mais non habités, c'est-à-dire qu'il semble s'agir d'engins robotisés et télécommandés (i.e. pilotés à distance), exactement comme les drones militaires qui ont été la grande surprise du conflit ukrainien. Les avions habités (i.e. humainement pilotés) évitent de se trouver en vol, parce qu'ils sont alors trop vulnérables et, du coup, trop difficiles à remplacer, tant au plan du personnel volant qu'à celui du matériel embarqué, et ils ont donc dû céder le premier rôle à des drones sans pilotes à bord.

https://fr.businessam.be/navettes-spatiales-chine-usa-missions-mysterieuses/


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6 janvier 2024:

If life still exist then (a big if), it may be that our species is still confined to its surface, subsurface and near orbit, in the event solar radiations proves to be impossible to protect from for too long a period. It may be that a temporary occupation of the Moon and Mars is the only way to live outside Terra's natural protection, temporary on the rotational model of the scientific stations of Antarctica, manned on a two shifts basis, in rotation: summer crews / winter crews. Those rotations might be shorter (like one month on, one month off, for instance) or longer (with rotational shifts of varying duration, three months, six months, a year, three years, ten years, etc.) Think about nuclear radiation, its cumulative effects on the human body, and the current norms about the duration of exposition to it, with a time limit separating safe exposure and unsafe exposure. The publication of China's program of space exploration and exploitation to the year 2100 was for many a very cold shower. China is a different culture than America, with its long tradition of science fiction, replete with depictions of humans living, living, battling, and dying in deep space, usually amon aliens species. It views things differently, and it clearly envisions a quiet exploitation and use of non Terran resources in our home solar system and nothing more. That may be the future of humans of space, and it may be even less if solar radiation is proven to put restrictive time limits on our bodily presence outside the bounds of Earth. We'll then have to rely on rotational crews, or just plain robotic means...

https://www.jeuxvideo.com/news/1840220/voici-la-carte-qui-montre-ce-a-quoi-ressemblera-le-monde-dans-250-millions-d-annees.htm

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20 janvier 2024:

La NASA n'est plus ce qu'elle était. Sa nouvelle fusée est un monstre, un genre de Cadillac faite en or massif. L'époque des fameux tournevis ultra-spécialisés, conçus spécialement pour un seul type d'avion et coûtant la somme de 700 $ pièce, d'autrefois, inventés par des firmes privées qui maximisaient ainsi leurs profits en ambitionnant sur le dos de l'Oncle Sam, est probablement encore réalité très actuelle.

https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2024-01-09/atteinte-de-l-orbite-lunaire/la-nasa-reporte-la-mission-artemis-sur-la-lune.php


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13 janvier 2024:

Les États-Unis se sentent si menacés par la Chine et les pays bricsiens, au plan économique, qu'ils cherchent toutes sortes de façons, même géographiques, d'éviter de se faire "Overlordisés" par les joueurs de Go qui se trouvent à Beijing, le plus important des quatre sièges officiels du gouvernement central de la Chine rouge, avec Tientsin, Shanghai et Chungking. Signe révélateur: dans leur panique, ils ne se donnent même plus la peine de se conformer aux règles, règlements, lois et même simples partiques et usages internationaux habituellement reconnus, comme le démontre bien cette nouvelle toute récente. Ainsi, afin de mettre la main, par la bande, sur un million de kilomètres carrés de superficie sous-marine potentiellement exploitable économiquement, les États-Unis agissent de manière unilatérale, celle dite du "fait accompli". En passant, c'est aussi un signe, probablement fiable, que les responsables américains devinent de plus en plus que leurs chances sont minces de remporter la deuxième course à la Lune (version 2.0, celle visant une occupation permanente, plutôt que les brèves excursions -à saveur un peu touristique mais aussi hautement symbolique- du siècle dernier). Et ne parlons même pas de la course qui aura ensuite lieu en vue d'assurer une occupation humaine permanente (ou même simplement occasionnelle) de la froide planète rouge (mieux connue sous le nom -aussi guerrier que platement prosaique- de Mars), un corps céleste dont la surface demeure encore vierge, tout comme celle de la planète Vénus, dont l'atmosphère, chaude et étouffante, préfigure un peu ce que Terra pourrait devenir à cause la très sotte terraformation que nous avons inconsciemment infligée à notre propre atmosphère dans la foulée de la révolution industrielle, une surface vierge, donc, disions-nous bien, pour ainsi dire, de toute empreinte de semelle d'astro/cosmo/taiko nautes, bref d'empreintes laissées par les semelles de nos modernes nautes des vastes éthers d'outre-orbite basse, ou, encore plus simplement, si l'on préfère aller plus vite et couper au plus court possible, vierge d'aucune trace pouvant évoquer la personne même (que ce soit de sexe déterminé, indéterminé ou non débinairé) des modernes explorateurs humains de l'espace extra-terran. Sur la defensive, les États-Unis cherchent (fort inyelligemment, d'ailleurs) à se consolider et à elargir leur base économique en se fonnant du champ et en misant sur l'espace situé sous les mers et les océans du globe, site de minerais, minéraux et autres ressources de grande valeur potentielle. En passant, cela fait irrésistiblement penser au Kuomintang, le parti qui assumait les fonctions du gouvernement chinois et qui, au siècle dernier, se sentant poussé dans les câbles par son rival communiste, lors de la guerre civile ayant ravagé l'Empire du Milieu pendant plusieurs décennies, au début du XXe siècle, a fait publier avant la fin de la Deuxième guerre mondiale la fameuse carte à traits qui, à cette époque lointaine, pré-Zone exploitation économique (ZEÉ), englobait, à sa manière imprécise et peu détaillée, la plus grande partie possible du très vaste espace marin connu (en français) sous le nom de mer de Chine méridionale.

https://sciencepost.fr/etats-unis-viennent-de-croitre/


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13 janvier 2013:

Ça va de mal en pis pour le célèbre multimilliardaire sud-africain, Elon Musk. Il faut parfois dire (et souligner) l'évidence, soit qu'il est à cheval entre le monde anglosphérien (par sa langue maternelle, son bref passage au Canada anglais et ses entreprises americaines) et le monde bricsien (par ses entreprises en Chine, mais aussi par sa jeunesse passée dans le pays de Nelson Mandela, un pays qui est aussi un membre des BRICS, un pays qui, aussi, incidemment -et n'y voyez surtout pas le seul effet d'un simple hasard-, vient juste d'entamer une démarche légale pour faire déclarer génocidaire le massacre en cours de la population gazaouïe par Israël, le principal allié des États-Unis au Moyen-Orient et, de surcroît, le principal obstacle aux projets d'expansion économique des pays bricsiens en terre africaine. Tout est dans tout (ou, pour le dire avec l'accent cajun des francophones de Louisiane: "l'arbre est dans ses feuilles, Marilou / Marilée, l'arbre est..."). M. Musk est déjà de plus en plus mal vu en terre nord-américaine, par l'importance de ses entreprises en Chine, par d'assez regrettables habitudes personnelles, par sa personnalité parfois un peu particulière et excessive, et par la ferveur de son enthousiasme envers la patrie de l'Oncle Picsou, une ferveur probablement jugée insuffisante par les plus Trumpiens d'entre les Américains. Rappelons que la plupart de nos voisins du sud sont portés sur un patriotisme assez excessif, encore davantage que nos fort nombreux cousins d'outre-Atlantique, ce qui n'est pas peu dire pour un peuple qui aime faire rouler ses muscles et ses canons, ainsi que faire voir ses chars d'assaut et ses jets Dassault, à tous les 14 juillet... Il n'est pas exclus, étant donné pareil contexte, que les futures activites de SpaceX se rapprochent de l'équateur, un jour, peut-être même sur le sol d'un certain département français, égaré dans la forêt tropicale, le pays d'un infortuné bagnard nommé Papillon, quelque part entre Brésil et Surinam...

https://lanouvelletribune.info/2024/01/pour-la-chine-elon-musk-est-desormais-une-menace/


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PLUS:  @charles.millar3 (X-Twitter)



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