LUNE ET MARS: QUI GAGNERA, LE LIÈVRE OU LA TORTUE?

 

(Initialement publié sur Linked In, ces derniers jours.)

Une course à l'espace se dessine de plus en plus, sur le modèle de la course à la Lune du siècle dernier entre l'Union soviétique et les États-Unis, sauf qu'il ne s'agit plus de faire de courtes visites symboliques et sans lendemain sur la surface lunaire, mais de prendre pied d'une façon permanente hors de la Terre, d'abord sur la Lune, puis sur Mars.

Deux grappes d'agences spatiales se fédèrent actuellement autour des deux protagonistes, la Chine et les États-Unis. Ce n'est pas négligeable, étant donné les coûts afférents à une telle aventure.

La Chine s'est ainsi assurée de la coopération de la Russie, dont l'agence, Rsocosmos, détient beaucoup d'expertise dans le domaine spatiale, et d'une série d'autres agences appartenant à plusieurs autres pays, souvent émergents.

Le camp américain, représenté par la NASA, peut compter sur une autre grappe, dont l'ESA européenne, la JAXA japonaise et plusieurs autres agences spatiales de tailles diverses, dont celle du Canada.

Il faut bien dire, toutefois qu'à la lumière des retards successifs enregistrés par le programme spatial américain, sans parler de grandes contraintes budgétaires à prévoir au pays de l'oncle Sam, les perspectives d'avenir de la NASA demeurent un peu douteuses.

Un peu comme lors de la course à la Lune 1.0, alors que l'Union soviétique avait pris une solide avance dans le domaine spatial dans la foulee du Spoutnik et de Youri Gagarine, mais avait quand même dû s'incliner en bout de ligne devant l'Américain Neil Armstrong et son Apollo 11, l'issue de la présente course à la Lune 2.0 pourrait en surprendre plus d'un.

L'Amérique est actuellement en avance sur la Chine, selon les échéanciers existants de part et d'autre, mais rien n'est assuré pour l'instant quant à ce qui surviendra au cours des prochaines années.

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