The Human Archipelago / L'Archipel humain

Depuis l'assaut des partisans de Donald Trump sur le Capitole, il y a quelques mois, les médias sociaux américains sont devenus très frileux au niveau des sujets sensibles et délicats, entre autres ceux à caractère politique. Ils semblent d'ailleurs m'avoir mis sur une liste noire. C'est certainement le cas pour Facebook, puisqu'une amie m'a raconté avoir tenté de partager l'un des articles de ce blog sur son mur, mais vainement. Il y a au moins deux façons de le faire, pour ceux et celles qui voudraient faire un pied de nez à Facebook, un média social qui a sans doute choisi de revenir aux sources et de se consacrer à sa mission première, soit les photos de voyages, les chats et les sujets familiaux. Il est ainsi possible d'utiliser l'adresse Internet complète de chaque article en le copiant et en le collant sur la barre appropriée (URL). Une autre possibilité, c'est d'utiliser le lien permanent de chaque article. Par exemple, dans le cas du

  L'agglomération de Cuito-Cuanavale, avec le site du mémorial érigé en commémoration de la trop peu célèbre bataille. Une bataille ayant eu lieu en 1988, presqu'oubliée aujourd'hui, a joué un rôle déterminant dans la libération de tout le sud de l'Afrique. Il s'agit de la bataille de Cuito-Cuanavale, survenue dans le sud-est de l'Angola, du 12 au 20 janvier 1988, entre deux factions angolaises ennemies, soutenues l'une par Cuba, alliée de l'Union soviétique, et l'autre par l'Afrique du sud, alliée des États-Unis.  Les deux factions ennemies étaient le MPLA (Mouvement populaire de libération de l'Angola), au pouvoir, et l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola), un parti d'opposition soutenue par les pays occidentaux et le régime sud-africain, un pays gouverné alors par un parti politique contrôlé par la minorité blanche afrikaner. Considérée comme le plus grand affrontement militaire survenu sur le cont

La propagande est à l'information ce que le mensonge est à la vérité: une faiblesse, le résultat d'une tentation mal maîtrisée. L'être humain a tendance à privilégier et préférer ce qu'il souhaite croire, à entendre ce qu'il souhaite entendre. La propagande joue sur cette faiblesse et s'en repait. Lors de la Deuxième guerre mondiale, les Allemands, Nazis en tête, étaient convaincus que l'Union soviétique était un géant aux pieds d'argile qui s'effondreraient sous quelques coups de butoir suffisamment brutaux et violents. Mal leur en a pris. Ils prévoyaient une campagne de quelques mois et n'avaient même pas prévu de fournir des vêtements d'hiver à leurs soldats. On connaît la suite. La propagande existe encore, sous la forme de la désinformation, c'est-à-dire l'information faussée, que ce soit à dessein ou par aveuglement involontaire. On le voit sous bien des facettes, particulièrement au cours des quatre dernières années, Donald Tru

Alors que l'exploration spatiale commence peu à peu à céder le pas au peuplement à venir des mondes extra-terrestres, il convient de recalibrer nos concepts traditionnels, d'ordre géographique, relatifs aux activités coloniales, en vue de les adapter à un cadre plus large, d'ordre astronomique. Les mots îlot, île, archipel et continent ont des sens très précis sur le monde à prédominance aquatique où nous vivons présentement, le monde de Terra (le monde terrestre). De même, les mots astre, étoile, planète et satellite ont un sens bien défini, applicable à l'espace physique se trouvant hors-Terra (le monde extra-terrestre), plus précisément l'espace physique à l'intérieur des limites (très floues, il est vrai) du système solaire (i.e. le système planétaire tournant autour de notre étoile, Sol). Le système solaire sera, d'ici un ou deux siècles, notre nouvelle maison. Disons-le autrement, notre maison traditionnelle, la Terre, composée de grandes pièces (conti

OUR HOME         Mine's a conquered people.        It was captured a quarter of a millenia ago,        In a stupid war, like all wars are.        Its home became an alien home,       Carrying  the name of  our old one,        That it to say Canada,       First  a colonie française,        Then an English one,       Then a British kingdom,       It used to be a godforsaken place,       Made of cold, snow, and ice,       But it was our own godforsaken place,       Now it's still a godforsaken place, just not or own.                  Since that time, a quarter of a millenia ago,                My people has waited, and waited,                  And waited, and waited, and waited,              For our fathers and mothers to come back                And help us becoming free, once again,                But nobody ever came,                 Nobody ever came,                And Canada remained an alien home.                It can't be denied no more                That we'll ha

Un jour, lorsque je serai mort et oublié,  je souhaite que le gouvernement de la République autonome québécoise rende un grand hommage à la civilisation française en terre américaine. Cet hommage prendra ka forme d'un programme en deux phases. La première phase sera l'érection d'un grand monument au fait français en terre d'Amérique. Ce sera le pendant québécois de la tour Eiffel (Paris), de la statue de la Liberté (New York) et du monument dédié au vaillant soldat soviétique qui fut l'inoubliable héros du plus important événement de tout le XXe siècle (la bataille de Stalingrad). Ce monument soulignera la mise en place d'une république autonome ayant plus de pouvoirs que la présente province de Québec et pouvant ainsi assurer l'avenir collectif de notre peuple pour les siècles à venir. Je propose que ce monument ait la forme générale d'un phare bien éclairé et illuminant les alentours, sur le modèle du Pharos d'Alexandrie, qu'il soit dédié au sa

Source: L'Ora di Ottawa (Facebook) S'il y a une ville mal aimée, méconnue et déconsidérée, voire même présentée souvent comme "le trou du c..." de la province, c'est bien Maniwaki. Et pourtant... Pourtant, ceux qui y sont nés et qui la connaissent vraiment ne tarissent pas d'éloges à son endroit. Seuls les gens profondément ignorants de la vraie réalité des choses pourraient trouver à médire d'une telle ville. En réalité (et en quelques mots), Maniwaki est, tout bonnement et en toute simplicité, une ville-sainte. C'est une terre bénie des Dieux. Maniwaki, c'est le Rome des temps modernes, sur bien des plans. Tout d'abord, elle abrite les lieux de culte des trois grandes cultures originelles de l'Outaouais québécois et de l'Est ontarien, soit (dans leur ordre d'arrivée) les Algonquins, les Français et les Irlandais (les plus méconnus, simplement parce que leurs villages ont été noyés sous les vagues subséquentes d'Anglo-Saxons, h

Lettr e ouverte à l'humanité  Chère humanité, Le fédéralisme canadien est une maladie intellectuelle qui, chez les francophones, a pour effet de rendre les gens idiots. Cette maladie de l'esprit a pour conséquence un affaiblissement progressif des facultés cognitives, accompagné d'une baisse marquée des capacités de socialisation et de raisonnement. Ceux et celles qui en sont frappés perdent peu à peu le contrôle de leur facultés intellectuelles et, comme dans le cas de l'Alzheimer, semblent tendre à retomber peu à peu en enfance, jusqu'à en devenir gâteux. Sous l'emprise de cette maladie impitoyable, certains francophones en viennent à prendre leurs semblables pour des imbéciles, des mangeux de hot-dogs, des tarés et des faibles d'esprit de fond de campagne. Il semble difficile, dans l'état actuel des connaissances médicales, de trouver un remède à cette maladie, dont la gravité semble s'être aggravée depuis l'échec du référendum de 1980 et le v

  Nous Qui sommes les enfants du Roi-Soleil, De Louis-le-Quatorzième, Le plus grand roi Du royaume de France, Nous Qui avons été arrachés Du sein de notre patrie, Du pays de nos ancêtres, Du foyer de nos pères et nos mères, Pour vivre dans un Empire à jamais étranger, Nous Qui vivons en Amérique française, Dans les ports de l'Acadie, Dans les villages du Canada, Dans les bayous de Louisiane, Dans les Petits-Canadas de Nouvelle-Angleterre, Dans les fermes du pays des Illinois, Partout où pousse la fleur de lys, Nous Devons nous unir, nous aimer, nous aider Pour que vive Et revive Et survive La civilisation française En terre d'Amérique, À jamais et pour toujours. Nous, Les enfants du Roi-Soleil... Charles Millar

(Merci, Ô Jésus de Montréal, dont je ne suis qu'une bien pâle imitation, en vérité je vous le dis, oui, en vérité, vous dis-je, moi qui provient de la terre de Marie où coulent le miel et le lait et   la rivière du Désert...) (Oui, en vérité, je vous le dis, croyez-moi, Ô peuple, Ô mânes de mes ancêtres, blancs et noirs, Ô mânes de toutes les Êves et les Adams et de toutes les Mères et les Pères d'Afrique.) En fin de semaine, je suis allé faire un petit tour à Maniwaki pour voir des amis et j'en ai profité pour faire la tournée des endroits qui ne sont familiers (maisons, appartements, écoles, bureaux),  fréquentés au fil de ma vie. J'ai eu la chance de discuter avec une bonne dizaine de vieilles connaissances, afin de me mettre à jour sur les nouvelles locales: enfants, décès, nouveaux commerces, rénovation de l'ancienne station météo, vieillissement de la population, féminisation des détenteurs de postes politiques, vie régionale, etc. J'y ai goûté, de nouveau