LES IMPRESSIONNANTES AMBITIONS SPATIALES DE LA CHINE


Exemple futuriste d'une station spatiale à venir, avec un tore en
forme de beigne, permettant un semblant de gravité artificielle.
Ce qu'envisagent les Chinois seraient bien plus grand encore,
avec une longueur d'au moins un kilomètre. Une telle construction,
bien sûr, ne sera pas entreprise avant plusieurs années.

Il y a quelques semaines, dans l'article "Stations spatiales, le double jeu des Russes", j'émettais l'hypothèse que les Chinois nourrissaient peut-être des ambitions particulières quant à leur future station spatiale.
La taille assez réduite de la station actuellement en cours de construction laissait penser qu'ils envisageaient possiblement de se donner une petite plateforme temporaire, en vue de réaliser,à plus long terme, une structure plus imposante. J'imaginais alors un anneau tournant sur lui-même, créant ainsi sa propre gravité, capable d'agrandissement progressif par l'ajout de tores supplémentaires, sur le côté, formant ainsi un genre de cylindre extensible.
Il semble bien que je n'avais pas entièrement tort, loin de là. Les Chinois, d'après ce qu'il est possible de voir, ont réellement l'intention d'y aller en deux temps, avec une station relativement petite d'abord, puis un complexe bien plus imposant, d'une taille pouvant atteindre un kilometre, voire possiblement "quelques milles", selon certains reportages. Un organisme scientifique chinois a en effet obtenu un mandat pour étudier la faisabilité d'une telle structure.
Un complexe de ce genre dépasserait evidemment tout ce qui a été fait dans l'espace, par l'espèce humaine, jusqu'à maintenant. En fait, pour dire les vraies choses, une telle chose donne le vertige par sa nature même.
Un objet de ce genre, auquel les autres agences spatiales seraient certainement invitées à participer, ne serait-ce que pour rendre les coûts plus abordables, aurait bien sûr un impact énorme sur les capacités humaines d'influer et d'agir dans l'espace proche, soit l'orbite terrestre, la Lune et Mars (la première frontière). Cette structure deviendrait l'interface incontournable entre les activites humaines terrestres et les activites humaines extra-terrestres.
La Chine, deuxieme puissance économique mondiale et future toute première puissance (à moins d'un retournement bien improbable de situation), aura probablement les moyens de ses ambitions. Il suffit de regarder une carte des liaisons ferroviaires à grande vitesse ou celle des autoroutes qui traversent d'ores et deja cet immense pays qu'est la Chine pour comprendre que l'Empire du milieu ne plaisante pas lorsqu'il envisage de se donner des infrastructures conséquentes et substantielles, afin de pouvoir répondre a ses besoins présents et futurs.
L'exploration de l'espace proche, en cours depuis les années 60, laisse de plus en plus la place à son exploitation. Ce qui, à une autre époque, n'était guère que de la science-fiction débridée et imaginaire devient de plus en plus une série de réalités concrètes et tangibles. Mon plus grand regret est que je ne verrai sans doute que le début de la réalisation des merveilles qui s'en viennent et qui feront de l'humanité, éventuellement, une espêce pluri-planétaire. Mes filles en verront davantage que moi, cependant, sûrement, tout comme leurs enfants, puis les enfants de leurs enfants, et une telle pensée suffit à me remplir d'une grande joie...

Les principales liaisons ferroviaires qui sillonnent la Chine en tout sens, dont un grand nombre de lignes à grande vitesse, lesquelles forment un réseau dense, couvrant toutes les provinces et toutes les régions autonomes de l'Empire du milieu. L'Europe et le Japon possèdent aussi des réseaux bien développés, notamment ceux que forment les fameux TGV français et Shinkansen japonais, mais l'ampleur de ces lignes demeure relativement modeste par rapport à ce que s'est donné le géant chinois, tandis que l'Amérique du Nord, sauf erreur, ne possède pas encore ne serait-ce qu'une seule ligne ultra-rapide...

De même, voici le réseau des autoroutes et principales routes terrestres de la Chine. Ici aussi, le réseau est dense et couvre tout le pays, avec des séries de voies nord-sud et est-ouest. Il faut avouer que le réseau d'autoroutes transcontinentales que s'est donné l'Amérique à l'époque du président Eisenhower, il y a plusieurs décennies, fait un peu pâle figure comparativement à ce qu'a construit la Chine.

Commentaires

Les articles les plus consultés

CANADA: FROM KINGDOM TO REPUBLIC

LA FAMILLE OCCIDENTALE MODERNE...

UN GRAND ÉCHANGE DE BOUE S'EN VIENT...