DE LA VOIE DIVINE À LA PAIX TERRANE
Un bel exemple de
Gaïa-la-Vieille...
La sagesse à atteindre en quatre
étapes
- LA
VOIE DIVINE QU'IL FAUT SUIVRE
- LA
VOIX GAÏANE QU'IL FAUT ENTENDRE
- LA
RÉDEMPTION HUMAINE QU'IL FAUT ESPÉRER
- LA
PAIX TERRANE QU'IL FAUT ADMIRER
LA VOIE DIVINE
L'Humain est imparfait par
nature, le Divin est parfait par nature. La voie divine est donc la recherche
de la perfection, plus précisément l'ensemble des efforts mis pour s'améliorer
soi-même, améliorer sa famille, améliorer les siens, en direction d'une plus
grande perfection, étant bien entendu que la perfection complète et ultime
n'est pas de notre ressort, ne peut être atteinte et ne peut être considérée ou
présentée comme atteignable.
La Voie divine est simplement le
chemin que nous parcourons au cours de notre vie, le parcours qui est le nôtre,
celui où se sont inscrits tous nos triomphes, tous nos errements, nos victoires
et nos défaites, nos joies et nos pleurs, le bien et le mal. Idéalement, ce
chemin est celui de la perfectibilité, celui que nous parcourons pour devenir
meilleur qu'auparavant, pour atteindre un plus grand degré de perfection.
Ce Chemin se lit sur la peau de
notre corps, particulièrement sur sa portion la plus visible et la plus
publique, la seule portion du corps humain où se concentrent tous les
sens à la fois, soit la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher,
c'est-à-dire, tout simplement, la tête, plus précisément la partie de celle-ci
faisant face à nos semblables: le visage. En quelques mots, le parcours de
notre vie se déchiffre, aux yeux de nos semblables, au long des rides qui
parcourent notre visage. Le visage contient et résume notre vie et notre
existence.
Le langage du Visage est celui
des rides. Pour déchiffrer le visage d'un tel ou d'une telle, il faut d'abord
apprendre à lire les contours de son faciès, puis, au gré de son
vieillissement, lire ses rides, une à la fois. Chaque ride d'une vieille
personne représente une joie ou une peine, un rire ou une larme, un bonheur ou
un malheur, un événement particulièrement réjouissant ou particulièrement
attristant. Voir le visage d'une vieille personne, homme ou femme, c'est
contempler le chemin parcouru par cette personne tout au long de sa vie, voir
son histoire étalée sous nos yeux, honorer sa force d'âme, admirer la beauté du
genre humain dans toute la plénitude de son être...
LA VOIE GAÏANE
Gaïa, pour mémoire, c'est
l'ensemble de la matière vivante, du plus petit animalcule, microscopique et
indiscernable à l'œil nu, à Pando, la forêt clonale constituée de milliers de
troncs et dont l'existence se compte sans doute en dizaines de milliers
d'années. Gaïa est le nom donné à la matière vivante, dans toutes ses formes,
qu'elle soit virale, végétale et animale, par opposition à la matière non
vivante ou n'ayant jamais été vivante. Le pétrole, par exemple, est ce qui
résulte d'une matière vivante ayant été transformée en matière non vivante au
cours des âges, un peu à la façon des fossiles, constitués d'os et/ou de chair
transformés peu à peu en pierre non vivante).
Gaïa implique une arborescence
de la Vie qui inclut (mais ne se résume pas en) une branche primate où se
trouve notre espèce, l'espèce humaine. Cette dernière est donc la partie qui,
présentement, dans l'état actuel de nos connaissances, est la portion la plus
intelligente et la plus consciente de ce genre d'arbre vivant qu'est la Vie en
général.
Gaïa, c'est donc nous. C'est
nous, en tant que représentant de l'espèce humaine, mais c'est aussi nous, en
tant qu'être vivant, capable d'action et de réaction, d'intelligence collective
(instinct) et d'intelligence individuelle (intelligence propre), selon un
continuum allant d'une espèce à l'autre et d'un individu à l'autre.
Dans le deuxième cas, celui des
individus d'une espèce en particulier, il existe une évolution normale dans ce
domaine, au cours de la vie de chaque personne en faisant partie. En d'autres
mots, il y a un passage graduel de l'instinct à l'intelligence propre dans le
parcours de chaque personne. Dans le monde humain, par exemple, entre le bébé
naissant et le vieillard mourant, s'étend tout un continuum se déclinant
progressivement entre instinct pur et intelligence pure. D'une façon générale,
que l'on soit homme ou femme, plus on vieillit, de la naissance au tombeau,
moins l'instinct est important et plus important deviennent la réflexion, la
raison, l'entendement, le raisonnement, le questionnement, l'imagination,
l'intelligence, la logique, le rêve, etc. Il s'ensuit qu'en règle générale,
tout simplement, l'individu qui meurt comprend mieux la nature réelle des
choses que l'individu qui vient tout juste de naître.
Dans le premier cas, celui d'une
espèce vivante, s'observe un continuum semblable, mais à des degrés divers,
variant d'une espèce à l'autre. L'instinct (c'est-à-dire l'intelligence
collective) domine largement, voire sans conteste, chez les microbes, les
arbres ou les abeilles, par exemple. À l'inverse, dans le règne animal,
l'intelligence anime chaque individu de chaque espèce, à divers degrés, selon
les capacités cérébrales de chacun des individus et de chacune des espèces
concernées. La capacité cérébrale d'un humain moyen doit donc s'estimer en
comparaison avec celle d'un dauphin moyen, d'un écureuil moyen ou d'un chat
moyen. Cela étant posé, il en ressort qu'à l'intérieur de chaque espèce
animale, la déclinaison des capacités cérébrales de l'un et de l'autre des
individus qui la composent représente aussi un continuum. Dans le cas des
humains, cette déclinaison se fait généralement sous la forme d'un quotient,
allant de 0 à 200, 100 étant la moyenne générale de l'espèce. C'est ce que
l'on entend par l'expression 'quotient intellectuel'.
Il est important de préciser
qu'il faut parler, non seulement d'une moyenne générale, mais aussi d'une
moyenne actuelle, cette moyenne n'étant pas stable dans le
temps, i.e. tout au long de l'évolution de l'espèce en question. Il s'agit en
fait d'une moyenne mobile et, en fait, d'une façon générale, ne serait-ce que
dans le cas de l'espèce humaine, d'une moyenne en situation d'augmentation
lente, à la vitesse des glaciers, pour ainsi dire, mais en réalité à la vitesse
des micro-mutations génétiques individuelles qui se produisent naturellement
d'une génération à l'autre, de vingt ans en vingt ans.
La Voix gaïane, c'est, en
quelques mots, l'expression et la transmission, d'une génération humaine à une
autre, de la vie, grâce à la création d'une nouvelle vie humaine individuelle,
suite à la fusion d'une représentante de la forme féminine et d'un représentant
de la forme masculine de l'espèce, résultat de l'attraction et de l'amour
existant naturellement entre ces deux formes. De cette fusion découle une
conception, laquelle permet de créer un nouvel individu et d'ajouter ainsi une
nouvelle vie humaine au grand cycle du monde humain, d'une génération à
l'autre, le long des flots temporels qui coulent entre l'hier de notre
existence collective au lendemain éventuel de cette existence collective, entre
notre passé commun et notre avenir commun.
LA RÉDEMPTION HUMAINE
L'être humain est imparfait, à
la base, et ne peut qu'être imparfait. Il ne peut être parfait, cet état étant
réservé au Divin. Il est perfectible, mais cette perfectibilité n'est pas
pleine et entière, en ce sens qu'elle ne permet pas d'atteindre éventuellement
un état de perfection complète. Ce perfectionnement, par contre, d'un état de
perfection moindre à un état de perfection rehaussée, bien qu'encore
incomplète, bien qu'à jamais incomplète, est le seul moyen accessible à l'être
humain, dans la mesure où il le désire, pour progresser dans sa quête de
rédemption.
Qu'est-ce que la rédemption?
Pourquoi est-elle souhaitable? Le concept de rédemption renvoie à la nature
humaine, toujours regrettable, toujours détestable, souillée fondamentalement
par l'égoïsme, la vision à court terme, l'incapacité d'assumer des
responsabilités, l'incapacité d'agir raisonnablement ou intelligemment en
toutes choses, l'incapacité de ne commettre AUCUNE erreur que ce soit. La
nature profonde de l'Humain, essentiellement, est ce qui nous empêche de
remplacer le Divin et ce qui nous interdit de nous imaginer ou de nous croire
nous-mêmes Divin. L'humain n'est point Divin et ne peut le devenir. Nous ne
pouvons, en tant qu'humains, hommes ou femmes, être parfaits, tout simplement,
et accepter une telle contrainte est l'un des pas pouvant conduire à une
meilleure compréhension de la nature réelle des choses.
LA PAIX TERRANE
L'être humain est double et
existe sous deux formes à la fois. Une forme regroupe la gent masculine en
général et l'autre forme, la gent féminine en général. Pour le dire autrement,
un être humain est l'addition d'un homme et d'une femme. Plus précisément,
l'être humain est la fusion du premier et de la seconde (il
est question ici d'une fusion corporelle, c'est-à-dire sexuelle, bien
évidemment, mais aussi d'une fusion morale, dans le sens où
l'échange dont il est question, lors de la mise en relation corporelle,
c'est-à-dire l'échange et la mélange de la semence masculine et de l'œuf
féminin, doit être le résultat d'un choix volontaire et librement consentie des
deux parties impliquées).
La fusion corporelle doit donc,
idéalement (idéalement parce que ce n'est pas nécessairement toujours le cas)
s'accompagner et être précédée d'un engagement moral de type formel, liant les
deux parties impliquées, afin de faciliter la prise en charge de l'enfant ou
des enfants résultant de l'union entre les deux parties. Pour résumer tout cela
simplement, en quelques mots, un homme et une femme, à la base, ne sont que
deux individus séparés physiquement l'un de l'autre et ne pouvant constituer un
être humain qu'une fois ensemble, le couple ainsi créé s'unissant généralement,
mais pas obligatoirement, dans l'intention d'engendrer éventuellement une
nouvelle génération humaine.
La base de la vie commune n'est
pas l'individu et ne peut être l'individu. Cette base est constituée de
familles, formant ensemble des sous-clans, lesquels forment des clans, lesquels
forment des sous-peuples, lesquels forment des peuples, lesquels forment des
groupements de peuples (généralement appelés familles linguistiques), lesquels
constituent l'humanité dans son ensemble. Pour bien comprendre un tel
emboîtement, il suffit d'imaginer une fil (i.e. une famille), plusieurs fils
s'enroulant ensemble pour former une ficelle (un sous-clan), plusieurs ficelles
formant une petite corde (un clan), plusieurs petites cordes formant une grosse
corde (un sous-peuple), plusieurs grosses cordes formant de petits câbles (un
peuple), plusieurs petits câbles formant un gros câble (un groupement de
peuples), plusieurs gros câbles formant un gigantesque câble (l'espèce
humaine, dans toutes sa diversité, toutes ses déclinaisons, toutes ses variétés,
toutes ses possibilités d'avenir, etc.).
Ce qui est réellement important,
ce n'est pas l'individu comme tel, mais l'espèce dans son ensemble. L'individu
n'a d'importance qu'au regard de sa contribution envers sa communauté. Il n'a
de réelle valeur que dans la mesure où il contribue à sa manière à la survie
collective de sa communauté respective, voire à la survie de l'ensemble de
l'espèce humaine. Il n'est pas sans intérêt de le souligner à notre époque,
d'exprimer tout cela par écrit, en cette ère où le bien individuel semble
primer sur le bien commun, la liberté individuelle sur la responsabilité
sociale, la sexualité stérile et sans aucune contrainte sur l'amour fructueux
et librement consenti.
Qu'en pense Gaïa, ce symbole de
la vie? Essentiellement, Gaïa s'exprime et parle par la présence ou l'absence
de ses rides. Pour savoir ce qu'elle pense, il convient donc de consulter ses
rides. Prenons deux cas de figure. Gaïa-la-Jeune, c'est-à-dire la plus jeune
des femmes de ce monde, l'enfant féminin à peine né, n'a aucune ride. Elle
représente en conséquence l'humanité naissante, l'Eve africaine par excellence.
Par contre, Gaïa-la-Vieille, c'est-à-dire la plus vieille des femmes encore en
vie à chaque époque, dans chaque communauté de cette planète, Terra (le seul
astre que nous peuplons, du moins pour l'instant), qu'elle soit mère,
grand-mère ou arrière-grand-mère (peu importe), porte ses rides sans la moindre
gêne et sans la moindre arrière-pensée, tel un livre de peau craquelée et
crevassée où peut se déchiffrer l'entièreté de sa vie, l'impact inscrit sur sa
peau de toutes les joies et de toutes les peines qu'elle a connues, vues,
senties ou ressenties, tout au long de son existence. Bref, on peut y lire
l'histoire des siens et des siennes, ainsi que le fin détail de ses souvenirs.
D'une certaine façon, on peut y lire l'histoire du monde, plus précisément l'histoire
de sa collectivité et de son monde.
En continuant dans la même
logique, Gaïa-la-Plus-Vieille-d'Entre-Toutes-les-Femmes, c'est-à-dire la plus
vieille de toutes les femmes du monde à chaque époque donnée de notre histoire
collective, est le meilleur symbole pouvant personnifier le mieux le concept de
la mémoire collective de l'humanité. La mémoire collective, rappelons-le, est
ce que l'humanité se souvient de chacun des siens et de chacune des siennes.
Pour bien comprendre en quoi consiste réellement cette mémoire collective,
ainsi que pour savoir si elle relève surtout de la gent masculine ou de la gent
féminine, il suffit simplement de se poser les deux questions suivantes: 1 Qui
sont les plus nombreux, au sein de l'humanité, les hommes ou les femmes? 2. Qui
vivent le plus longtemps, les hommes ou les femmes? Poser la question (ou les
deux questions, dans ce cas-ci), c'est y répondre, dit-on...
Pour terminer, il faut
considérons les alternatives de la guerre et de la paix. La guerre,
essentiellement, est l'interruption de la paix. C'est parfois la cause
d'événements heureux et utiles (découvertes technologiques, nouveaux
médicaments, impact bénéfique sur l'évolution du taux de natalité, par
exemple), souvent le fruit d'un mauvais calcul ou de conceptions erronées,
toujours l'origine de bien des maux, qu'il s'agisse de pertes humaines ou de
dommages matériels, et ce, quel que soit le nombre final d'individus qui en
sont morts, qui y ont été blessés ou qui en sont sortis marqués à vie.
Historiquement, les femmes ont
toujours été très réticentes envers tout ce qui touche la guerre, pour des
motifs aisément compréhensibles, touchant à leur survie personnelle et à la
survie de leur(s) enfant(s). La même affirmation est valable dans le cas des
hommes, bien sûr, mais habituellement pas tout à fait avec la même intensité ou
le même degré de ferveur. Pour le dire autrement, au cours de l'histoire, les
guerriers ont été plus nombreux que les guerrières. En conséquence, les
meilleurs gardiens de la paix ne sont pas des gardiens mais des gardiennes.
Il en découle que le meilleur
gage de la paix, sur Terra, et le nombre et l'intensité des guerres qui s'y
déroulent ou peuvent s'y dérouler dépendent en grande partie de ce que pensent
les femmes et, donc, de ce qu'elles CROIENT.
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L'arbre est dans ses feuilles, marilon, marilé...
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