EUROPE AT THE CROSSROADS
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(Based on recent publications on X / Twitter) * * * (8 novembre, 2024) Au moins, l'Europe peut se féliciter d'avoir remplacé sa grande dépendance au gaz naturel russe par une tout aussi grande dépendance au gaz naturel américain, par ailleurs bien plus dispendieux. Cela aura tout de même permis à l'Europe 1) de rester du bon côté de l'Histoire, c'est-à-dire le côté de l'OTAN et des États-Unis, 2) de se conformer aux vœux des puissances anglophones et 3) de prendre ses distances à l'endroit de la Chine, le nouvel Empire du Mal aux yeux de l'oncle Sam. La bonne Europe se montre fidèle à l'Amérique et nul ne peut l'en blâmer, même si celle-ci, nouvellement tombée sous la férule de Donald Trump, s'apprête à laisser tomber l'Ukraine, aussitôt que ce sera possible pour le nouveau président, sans qu'il se soucie le moins du monde des droits humains, de la démocratie ou de ce genre de choses. Dans ce domaine, les Républicains ne valen...