LES PLUS ET LES MOINS D'UNE PANDÉMIE
Lits de malades, lode de la grippe espagnole. Il y a plus ou moins un siècle, la grippe espagnole a balayé un monde sortant à peine de la Première guerre mondiale, laissant derrière elle des dizaines de millions de morts. Aujourd'hui, les vagues de la pandémie du Covid-19 se succèdent, tout comme les variants du virus, et les morts s'accumulent peu et à peu et se comptent déjà par millions, partout sur la planète. Il y a bien des ressemblances entre les deux événements. Au plan du passif, il faut évidemment tenir compte des décès directs découlant du virus, nombreux et, par définition, irremplaçables. Chaque personne disparue ne reviendra plus, amenant avec elle son baggage de connaissances, d'expériences, de souvenirs, de regrets, d'espoirs, etc. Il n'y a pas que cela, bien sûr. Il faut aussi tenir compte de la souffrance ressentie par les proches des décès et, aussi, par ceux et celles qui ont été frappés par le virus et qui y ont survécu. Les douleurs et les ma...